Nom latin
:Platycercus eximius eximius
Nom anglais : Eastern rosella
En 1997, je fis l’acquisition de 2 couples
de ces perruches.
Mon objectif était de me ‘faire la main’ avec ces oiseaux de réputation si
rustique.
Nous avons mis 1 couple par volière de 3mx1mx2m.
Après les avoir vermifugés et vitaminés, les oiseaux s’habituèrent
progressivement au mélange que j’utilisais.
Le mélange est une composition Benelux modifié, en fait c’est du
grande
perruche sans tournesol auquel j’ajoute différentes graines suivant la
période de l’année : riz paddy, gruau d’avoine, lin, cardy, sarazin…
Je privilégie de plus en plus une nourriture naturelle:
Nous habitons une ferme et j’entretiens un potager dans lequel je laisse
pousser certains légumes : choux-fleurs, brocolis, petits pois, fèves, maïs
mi-mur, carottes et différents fruits.
Je laisse monter en graine certains légumes : épinard, blette, chou, salade…
Je donne aussi, suivant la période, des
graines germées accompagnées d’une préparation personnelle et de
complexes vitaminiques.
Je ne distribue pas de tournesol, sauf par temps de grand froid, notre
climat toulousain n’est pas des plus rigoureux, à l’exception de l’hiver
2001 ou le thermomètre est descendu sous les -12°C, sans grande conséquence
pour nos omnicolores.
Donc au printemps 1998, je pose mes premiers nids pour omnicolore, d’une
dimension de 20cm au carré et d’une hauteur de 40 centimètres avec 5
centimètres de tourbe.
Les deux couples eurent vite fait d’adopter ces nids et les premiers œufs
furent pondus 15 jours après la pose des nids.
Après avoir noté précisément la date du premier œuf, je décidais de ne plus
déranger les femelles, mais mes volières de l’époque m’obligeaient à passer
devant les nids, ce qui visiblement n’était pas du goût de tout le monde…


Photo Thierry TEISSEIRE
Les femelles quittant rarement le nid, il est difficile de voir leurs œufs.
Mais à force de guetter, un matin, j’ai pu lever le couvercle de chaque nid
; dans le 1° il y avait 6 œufs que je mirais : 2 étaient clairs, dans
l’autre nid il y avait 10 œufs tous fécondés.
Évidemment, cela faisait beaucoup, mais avant de prendre des décisions, je
me disais qu’il valait mieux attendre l’éclosion, qui devait arriver une
semaine plus tard.
Et bien sûr, les 10 œufs ont éclos; très vite je réalisai mon erreur : les
nids allaient être trop étroits.
La décision fut prise d’élever à la main les 4 derniers éclos: Ils furent
retirés de leurs parents à une semaine.
Après un apprentissage difficile, mais glorieux, je passe sur les
détails…les 4 petits élevés à la main furent plus beaux que leurs 6 frères
et sœurs.
J’ai depuis l’automne 2001 mis mes australiennes dans leurs nouvelles
volières de 6.3mx1mx2m.
Evidemment ce gain de place ne peut leur être que bénéfique.
Elles bénéficient d’un arrosage quotidien, et de baignoire à renouvellement
automatique, qu'elles utilisent abondamment.
Ces oiseaux aiment bien l’eau, ce qui d’après moi, est un signe de bonne
santé: c’est un vrai plaisir de les voir se baigner.
Au printemps 2002 les nids ont été agrandis.
J’ai posé deux, un type boîte et un tronc creusé.
La 1° nichée a donné pour le 1° couple: 8 œufs dont 7 jeunes bagués, le 2° à
eu 10 œufs et 6 jeunes bagués.
La 2e nichée du 1° couple : 6 oeufs pondus, 3 jeunes bagués, le 2° couple :
5 œufs pondus, 4 jeunes bagués
Soit un total de 10 jeunes bagués par couple reproducteur...
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