Re: MUTATIONS : Mais où est le gould génotype sauvage ?
Oui, je comprend ce point de vue; même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec le terme de dégénérescence pour les mutations, hors l’albinisme qui affaiblit effectivement les sujets atteints. Tous les mutants ne sont pas "affaiblis génétiquement"; c'est plutôt selon moi la consanguinité utilisée pour fixer leur mutation qui a affaibli le patrimoine génétique de ces sujets.zozio auvergnat a écrit : Nous savons très bien que les mutations sont une "dégénérescence" d'au moins un gène de l'oiseau. Nous allons toujours de plus en plus loin dans les mutations et leurs combinaisons mais un jour, il faudra bien revenir chercher du sang d'origine, mais où le trouver, sur des porteurs qui ne sont déjà pas sain ? (Il n'y a plus d'exportation de gould depuis 1962).
Vers les années 1987, lorsque nous avons combiné les mutations poitrine blanche, tête noire, dos bleu et double dilution, nous avons obtenu les premiers goulds blanc pur. Nous avons été très content de trouver des sujets d'origine pour améliorer leur résistance en créant des porteur.
Pour les mutations, je n'évoque à aucun moment qu'il faut se priver des plaisirs nouveaux chez chaque variétés. J'élève toutes les mutations sauf le panaché que je n'ai jamais pu encore acheter.
Le Gould classique est un oiseau superbe il est vrai et il serait extrêmement dommage de ne plus croiser de sujets purs en expo (sans reflets bleus ou nuances jaunâtres sur le dos); je partage ce point de vue, mais je continue à penser que la sélection peut également aider à retrouver des sujets non-porteurs; encore faudrait-il qu'ils ne soient pas eux-mêmes "affaiblis génétiquement" par un travail de sélection rigoureux visant à éliminer les mutants, mais obligatoirement extrêmement consanguin lui-même... Le problème demeure entier tant que l'on ne peut pas réintroduire de sujets sauvages.