jolisbecs a écrit :. Par contre, j'ai remarqué une ressemblance certaine entre les chants des pères et des fils...
Effectivement, les jeunes apprennent leur chant en écoutant leur père ou (professeur : terme employé chez les canaris de chant). Si les moineaux du japon sont retirés juste après de le sevrage de leurs parents et qu'ils sont placés avec d'autres oiseaux, au moment où ils vont commencer à apprendre à leur mélodie, ils copieront l'oiseau qui chante le plus fort dans leur volière. D'où ces différences.
Le diamant de gould imite bien aussi les autres chants lorsqu'il est élevé avec d'autres espèces. Il arrive à copier le bichenov, le rufficauda, la bavette et la gouttelettes tout au moins, mais garde quand même son chant d'origine. J'ai eu constaté ce phénomène plusieurs fois, aussi, je me suis vu dans l'obligation de séparer les jeunes gould dans une volière à part, avec deux ou trois vieux mâles.
Chez le moineau du japon, la différence de chant n'est pas trop perturbante pour la suite, ce sont déjà des hybrides à la base. Chez les australiens, les femelles auront plus de mal à accepter une parade amoureuse avec un chant différent.
Pour les oiseaux hybrides, les jeunes mâles vont apprendre les notes de leur père ou mélanger les deux chants d'origine.
Après , pour une volière d'agrément, comme le souligne jolibecs, si vous avez une oreille musicale, vous allez pouvoir reconnaitre vos oiseaux sans même les voir. C'est extrêmement valorisant pour l'éleveur que de connaitre ainsi, ses oiseaux.