circovirus PBFD
qui a déjà eu un problème de PBFD dans son élevage de perruches ou perroquets ?
comment avez-vous résolut le problème?
Les problèmes de soins et de santé des oiseaux.
Nic a écrit :Cette réflexion concerne d'autres pathogènes, notamment les bornavirus responsables de la PDD, dont la dissémination dans les élevages est préoccupante.
Nic
En ce qui concerne les élevages de canaris, petites et grandes perruches : disons que c'est la quasi totalité des élevages qui sont touchés par la PDD ( proventriculite :ancienne appellation).DanielV a écrit :Salut,Nic a écrit :Un commentaire avisé, ça sent le vécu, et/ou la prudence...
Nic
Disons que j'ai déjà eu pas mal d'heures de vol avec :
un pied chez les éleveurs amateurs
un pied chez les éleveurs professionnels
un pied dans le secteur des parcs zoologiques .
Quand je vois tous ces éleveurs qui courent partout à la recherche d'oiseaux moins chers : bourses, expos, Belgique , Hollande etc..souvent pour les revendre ensuite, sans aucune précaution sanitaire, quand on sait que c'est comme cela qu'on ramène toutes sortes de cochonneries , cela me chagrine un peu , mais comme me dit souvent mon boss : laisse les faire, cela fera de la concurrence en moins.
La quarantaine pour un oiseau ayant été en contact avec la PDD ( maladie virale incurable ) ce n'est pas une semaine , ni quarante jours , mais 5 à 6 ans dixit Tony Silva éminent biologiste.
Et c'est la PDD qui est en train de décimer les élevages de perroquets en Europe.
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Positif ne veut pas dire malade, négatif ne veut pas dire sain …peroq.lori a écrit :bonjour
moi je voudrais savoir si un cacatoès a la maladie peut il la transmettre a un amazone
ou si chaque espèce a un virus bien spécifique a lui
ok pour faire des tests a chaque arrivé d'oiseaux, l'oiseau est négatif il rentre dans l'élevage il est positif on en fait quoi ? retour chez le vendeur
Avis qui rejoint le mien …Nic a écrit :Il ne s'agit pas de naïvement "voir et se contenter" d'un papier indiquant la mention "positif" ou "négatif". Une gestion prudente de la prophylaxie peut résulter d'une combinaison de principes de fonctionnement complémentaires, aucun ne constituant une garantie absolue. L'objectif est la mise en pratique des mesures de fonctionnement covergeant vers une situation raisonnablement contrôlée.
Quelques pistes de rélexion :
- Les espaces et volumes densément peuplés, sales, insuffisamment aérés, constituent évidemment des facteurs de risque pour la propagation et transmission des pathogènes (cela peut paraitre évident, mais on peut en douter compte tenu de ce qu'on peut avoir l'occasion de voir ...).
- Des flux importants d'animaux, notamment des entrées fréquentes issues de sources sur lesquelles la visibilité est insuffisante voire absente, constituent également des facteurs de risques.
NB : les tournées à l'étranger visant à moissonner des oiseaux à bas prix peuvent être sujettes à questions, ainsi que les annonces proposant des affaires mirifiques à prix bradés ... De même, le "sport" qui consite à systématiquement vouloir gratter sur l'enveloppe lors des acquisitions peut conduire à éloigner de la qualité (faire les choses correctement a un coût).
- La mise en oeuvre de tests : comme discuté ci-dessus, les utiliser pour ce qu'ils sont en ayant du recul sur l'information qu'ils donnent, mais ne pas tomber dans la facilité de ne pas les utiliser sous prétexte qu'ils ne fournissent pas forcément de conclusion absolue (c'est parfois confortable ...).
Nic
(PS : ces commentaires ne reflètent que mon avis, chacun menant sa barque comme bon lui semble)
Tout à fait.Nic a écrit :Je reprends une phrase d'un des messages ci-dessus :
" ... Certaines espèces sont plus sensibles que d'autres à la maladie, mais toutes peuvent être infectées, servir de réservoir, et disséminer le virus ..."
Cela signifie que toutes les espèces sont susceptibles de se contaminer entre elles. Diversifier n'amène donc aucune protection.
Nic