En ce qui concerne la définition des espèces domestiques par définition des mutations, je pense qu'il vaut mieux définir les types sauvages qui sont non évolutifs, que de définir des mutations dont la liste évolue en permanence... et aussi il faut considérer les espèces non importées depuis des décennies !
Il apparait donc essentiel de considérer comme DOMESTIQUE les différentes espèces suivantes :
1. CAS DES ESPÉCES ENDÉMIQUES A L’AUSTRALIE
Attendu que depuis le 1er Janvier 1960, l’Australie a fermé ses frontières, TOUTES LES ESPECES ENDEMIQUES A L’AUSTRALIE sont élevées depuis suffisament de générations pour être obligatoirement considérées comme domestiquées.
Pour les psittacidés, il s’agit entre autres de TOUTES LES ESPECES et SOUS ESPECES des genres :
• PSEPHOTUS
• PLATYCERCUS
• BARNARDIUS
• NYMPHICUS
• POLYTELIS
• NEOPHEMA
• LATHAMUS
• MELOPSITTACUS
• PURPUREICEPHALUS
• EOLOPHUS
• CALYPTORHYNCHUS
• CALLOCEPHALON
Mais aussi des espèces suivantes :
• Alisterus scapularis scapularis (ainsi que A. s. Minor)
• Cacatua leadbeateri leadbeateri (ainsi que C. l. mollis)
• Cacatua pastinator (et ttes les sous espèces)
• Cacatua tenuirostris (et ttes les sous espèces)
• Trichoglossus chlorolepidotus
• Trichoglossus versicolor
• Trichoglossus haematodus moluccanus
• Trichoglossus haematodus rubritorquis
• Glossopsitta porphyreocephala
• Glossopsitta pusilla
• Glossopsitta concinna
NOTA : une réflexion identique pourrait être menée sur les espèces endémiques au Brésil
2. CAS DES AUTRES ESPÉCES TRÉS PROLIFIQUES
Certaines espèces sont rares, voire très rares à l’état sauvage alors qu’en captivité elles reproduisent à merveille et prolifèrent aisément. Elles sont donc maintenant à considérer comme domestiques attendue que non importées depuis plus d’une ou plusieurs décennie (e. a
Cyanoramphus novaezelandiae,
Cyanoramphus auriceps,
Pyrrurha cruentata, ...)
3. CAS DES ESPECES CHEZ LESQUELLES PLUSIEURS MUTATIONS SONT APPARUES ET FIXÉES
L’apparition de mutations (et surtout leur fixation en captivité par les éleveurs) est un signe indubitable de DOMESTICATION d’une espèce. En conséquence, toute espèce chez qui AU MOINS DEUX MUTATIONS SONT APPARUES ET ONT ETE FIXEES devrait être considérées comme DOMESTIQUÉE.
(e.a.
Forpus coelestis,
Bolborhynchus lineola,
Pyrrurha molinae,
Myiopsitta monachus,
Agapornis personnata personnata,
A. p. Fisheri,
A. p. nigrigenis,
A. p. lilianae,
A. taranta, ...)
D’autre part, plutôt que de définir les phénotypes mutants en constante évolution, y compris avec l’apparition des combinaisons, il serait plus judicieux de définir les PHENOTYPES SAUVAGES avec par exemple la fourniture aux agents chargés des contrôles du CD ROM du LEXICON OF PARROTS
http://www.arndt-verlag.com/ (100 Euros qui seraient certainement négociables par achat de license nationale).
Dans ce cas, la DEFINITION D’UN PHENOTYPE MUTANT, donc DOMESTIQUÉ est la différence de couleur, dessin ou structure avec le phénotype sauvage !
OBSERVATION :
Le ministère doit pouvoir être capable (traçabilité oblige) de déterminer la date du dernier CITES d’importation accordé pour des OISEAUX D’ORIGINE SAUVAGE pour chacune des espèces, il est aisé de définir les espèces non importées depuis un certain laps de temps (par exemple 10 ans pour les petites variétés ou 15 ans pour les grandes et 20 ans pour les perroquets) et pour lesquelles les sujets disponibles en élevage sont des oiseaux au minimum de 3ième, 4ième voire 5ième génération et donc pouvant être considérées comme domestiquées.