Je ne fais, concernant ce deuxième point, que retransmettre ce que m'ont prodigué comme conseils, des éleveurs que j'ai pu rencontrer ça & là (confirmés aussi..
). De plus, ayant travaillé longtemps pour le CRMMO (Muséum d'Hist. Nat.) dans l'étude des migrations et le baguage des oiseaux sauvages, j'ai pu constater qu'à l'approche de l'
hiver, la réserve de matière grasse sur les oiseaux sauvages est importante, donc, je ne pense pas qu'ils font celà par facilité. Il n'y a qu'à voir les oiseaux des jardins se jeter, à l'approche et pendant l'
hiver, sur les "boules de nourrissage" plaçées ça et là , et constituées à majorité de suif et de tournesol. C'est bien un phénomène "naturel" de la part de la faune sauvage? Ou est ce que je me trompe? Ou alors, ils sont comme les humains, plus c'est gras, meilleur c'est? C'est une question de goût?
Mais je suis d'accord avec toi sur la quantité de lipides à apporter, qui doit être bien moindre pour des oiseaux en volière que pour des oiseaux en "liberté", et qui doit être sous contrôle. Le problème est souvent là pour les éleveurs. Et d'accord aussi sur les problèmes hépathiques que celà peut entraîner, si c'est mal dosé, ou en surdose, ou pour certaines espèces sensibles.(là , je me fie à ce qu'on me dit, n'ayant jamais été confronté à un tel problème)
Quand à l'apport en glucides, pour agrémenter l'alimentation en
hiver en matière énergétique, j'entends ce que tu dis, mais que préconises tu d'amener dans la nourriture? Les fruits frais suffisent ils? Adjonction de fruits secs (dattes, figues) ? Un grog par semaine?
Par ailleurs, je pense, que tout en respectant les idées et certitudes des acquis de tout le monde, ainsi que les paramètres de base (concernant l'alimentation, l'hygiène, etc...), en écoutant, en confrontant les idées (mais dans le calme, la convivialité, ce qui est rarement le cas, et notamment de la part de ceux "qui savent" mais aussi dans l'écoute de l'autre!), on arrive à se forger sa propre ligne de conduite qui est toujours peu ou prou sensiblement différente de celle du voisin d'à côté
, sans en être très loin non plus. L'important est de ne pas commettre d'erreur irréparable et d'émettre son point de vue, non pas comme étant une vérité indiscutable (souvent à grand renfort d'un exposé technique pas toujours abordable par le péquin moyen), mais simplement pour amener sa pierre à l'édifice des connaissances sans déglinguer celle du voisin.
Tous conseils sont bons à prendre (y compris les tiens, évidemment!), de les entendre, et de se forger sa propre idée.
En tout cas, c'est ce que je m'oblige à faire, et c'est vraiment ma ligne de conduite.
Par contre, et pour conclure le chapitre, c'est un peu saoûlant, à chaque fois qu'on avance une idée sur sa propre expèrience, juste dans le but d'aider les copains qui demandent des avis (qui ne sont que des avis!), d'être systématiquement contredit via le forum (alors que la correction voudrait que ça se passe plutot en MP et gentiment..) et ce, de façon border line la plupart du temps. Faut savoir réfréner sa façon de dire les choses, et d'agrémenter le "ton" .
J'interviens de moins en moins sur ce forum, uniquement pour cette raison (et je pense ne pas être le seul), mais j'y suis présent en lecture de ce qu'il s'y passe. Je ne fais aucune leçon de morale, mais je donne mon sentiment. J'étais presque sûr qu'en répondant au post de Didine de la façon dont je l'ai fait (qui était sincère et non calculée), je m'exposais à une réponse qui remettrait en question tout ou partie de mon idée sur le chapitre alimentation. Personne ne détient la vraie vérité.
Très cordialement, et sans amertume aucune.
LE CHRIS