CETRO a écrit :D'apres ce que j'ai pu lire, les calopsittes auraient des points communs(tests ADN à l'appui) avec les grands cacatoes noirs d'australie. Etonnant , non? Croyez moi, lorsque j'ai appris l'existence ( et la possibilite) d'un tel hybride (sur psitta.com) , j'en suis reste moi aussi bouche bée.
Oui, mais il y a bien d'autres points de convergences : les callos sont les seuls psittacidés chez lesquels le mâle et la femelle se relaient pour couver... avec les cacatoès !! Il y a également une texture du duvet quasi-identique...
Avec la callo, nous serions en présence d'un perroquet de type cacatoès que la pression évolutive fait se transformer en ... perruche... ceci dit, ce ne sont pas les conventions taxonomiques qui déterminent la proximité entre les espèces, et par la même, les possibilités d'hybridations, mais des facteurs purement biologiques tels que les barrières enzymatiques ou les structures protéiniques qui empêchent, ou permettent aux gamètes de deux espèces différentes de créer un individu "intermédiaire"... un hybride..
Pour ma part, je tiens surtout à remercier Romain pour cette nouvelle qui présente un intérêt scientifique majeur puisqu'elle atteste de façon irréfutable que nos callos appartiennent bien à la famille des cacatoès, certains ne les regarderont plus du même oeil !!!
Maintenant, il est certain qu'au delà des aspects purement biologiques, cet hybride est également né du fait de la domestication progressive dont on fait l'objet les deux espèces dont il est issu.... cela fait plus d'un siècle que la callo est élevée en Europe et plus de 60 ans pour le galah.. d'où l'apparition des mutations, favorisée par la consanguinité.. et la perte de l'instinct sauvage et naturel, car l'homme sélectionne souvent les sujets les plus dociles...
Pour conclure, cette hybridation n'est pas comparable à celle qui a été évoquée plus haut, ara/collier, car ces oiseaux sont de genres trés différents, mais plutôt à celle qui pourrait se faire entre un Grand Alexandre... et une tête de Prune, par exemple..
.. on reste dans le genre
Psittacula.. cela reste hautement improbable...mais pas impossible...
Quant à la commercialisation ou la multiplication de ces oiseaux, inévitable avec la loi du marché, elle ne m'inquiète absolument pas en raison de la probabilité extrêmement forte de stérilité de ce type d'hybrides.. pas de risque de pollution génétique des deux espèces d'origine, au demeurant courantes en captivité et florissantes dans leur pays d'origine...
Par contre, ce qui me rend dingue, ce sont les hybrides d'espèces en voie de disparition, comme ceux de aras hyacinthes, de cacatoès des Moluques, etc.....