Re: Volière communautaire
Salut.
Certains sujets se traitent parfois simultanément sur différents forums
Aussi, et pas seulement par flemme, je vous mets "copie" d'une réponse que j'ai fait trés recemment ailleurs, sur un thème plus ciblé "colonie" à la base … mais où je parle de mon point de vue "positif" sur les volières communautaires, tenant bien sûr compte des mises en gardes récurentes et redondantes sur le sujet:
Salut.
Nous avons effectivement commencé à parler colonie avec -----------…
Je fais partie des partisans … pas forcément d'ailleurs des colonies au sens entier du terme, à savoir même espèce (même sous espèce !), mais plutôt des volières communautaires.
Pour les colonies de même espèce, l'intérêt premier est bien sûr la formation des couples, le choix des oiseaux. Lorsque l'on met cela en pratique, on peut même avoir quelques surprises faisant chanceler certaines idées reçues: tous les couples de perroquets (je parle d'adultes, sexuellement mâtures) ne sont pas forcément fidéles, mariés à vie. Si cela paraît plus concevable en "perruches" (bien que la séparation perruches-perroquets ne soit pas évidente), j'ai des connaissances qui le confirment en colonies d'Eclectus et de Rosalbins … Pour ma part, je viens encore de le constater avec les Youyous où, des oiseaux que je détenais en couples et en volières séparées, ayant déjà reproduit, ont échangé de partenaires une fois installés en communauté ; pour complément d'infos, dans mon cas, il semble que ce fut à l'initiative de la femelle … Ces observations sont confirmées par certaines stations d'élevage en vue de réintroduction dans la nature, aussi bien dans les volières, que sur les sites de lâcher: les oiseaux pouvant changer de partenaire aprés une ou deux nichées même menées à bien, avant que de se fidéliser (je parle ici de Macaos): le pacs existerait chez les psittacidés (plus dans les volières du fait du choix réduit), permettant de se séparer en bon termes si tout ne colle pas, avant que d'entamer une quête aux noces de diamant ?
Le deuxième intérêt réside dans "l'appetit" ou "l'exigence" de certains individus: mes femelles (encore !) Vasas sont trés demandeuses, et cela rejoint l'idée exprimée par certains ayant aussi fait cette expérience, de proposer donc volontairement un déséquilibre mâles-femelles (2 pour 1).
J'ai dans mes débuts peuplé différentes volières communautaires de façon quelque peu anarchique, tout au moins hétéroclites (outre des becs droits, pointus, longs, gros, fins, plats … des psittacidés de différents continents et rythmes d'activité): peu de déboires si on tient compte de l'espace nécessaire à la territorialité de chaque espèce, et des conseils des anciens quant au caractère belliqueux voir exclusif de d'autres …
Je m'oriente maintenant vers des "volées" un peu plus proches en terme d'origine géographique naturelle. Au départ, je tenais pas mal compte du régime alimentaire proche ou identique, en fait, le fait qu'il soient radicalement différents peut plutôt s'avérer être un avantage en termes de concurrence, et de position hiérarchisée "à la gamelle".
L'intérêt principal est en fait le négatif (pour prendre l'image de la photographie) des risques et mises en gardes séculairement énoncées: la concurrence. Si on la maitrise (pardon, si on en tient compte vis à vis des volumes et de l'aménagement de la volière), cette concurrence peut se transformer en émulation (c'est en tous cas mon pari).
Dernier point d'intérêt non négligeable, l'agressivité au sein du couple chez certaines espèces. Il semble (à moi et à d'autres) que le besoin de défendre un territoire fasse partie des réactions (hormonales ?) induites par la reproduction chez les mâles de certaines espèces. De même, le fait de vivre en espace confiné à deux, amènerait peut-être des montées en pression … et un lâchage de soupape détonnant et instantané vers … le seul autre occupant de la volière: la femelle … et peu importe qu'ils soient ensemble depuis 10 ans, qu'ils aient élevés plusieurs nichées, qu'ils se soient "aimés" …
Dans une volière communautaire, où les espèces sont choisies, un couple de chaque, en fonction de leur territorialité, de leur taille, de leur agilité, de leur utilisations théoriques de types de nids ou de perchoirs (je répète, avec prise en compte des volumes et de certains aménagements de la volière), il semblerait que les mâles agressifs (voir tueurs) se "calmeraient", pouvant "décompresser" plus souvent (et moins violemment) vers des rivaux, des intrus et communiquer (quelqu'en soit le ton) avec d'autres oiseaux.
La cerise sur le gâteau, c'est d'avoir des volières plus animées, plus vivantes, où ces oiseaux grégaires et sociaux (au moins une partie de l'année) semblent plus épanouïs …
Voila rapidement résumé ma vision des "colonies", de leurs avantages, au travers de mes attentes, mais aussi de mes expériences et observations et celles de quelques autres.
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Aussi, et pas seulement par flemme, je vous mets "copie" d'une réponse que j'ai fait trés recemment ailleurs, sur un thème plus ciblé "colonie" à la base … mais où je parle de mon point de vue "positif" sur les volières communautaires, tenant bien sûr compte des mises en gardes récurentes et redondantes sur le sujet:
Salut.
Nous avons effectivement commencé à parler colonie avec -----------…
Je fais partie des partisans … pas forcément d'ailleurs des colonies au sens entier du terme, à savoir même espèce (même sous espèce !), mais plutôt des volières communautaires.
Pour les colonies de même espèce, l'intérêt premier est bien sûr la formation des couples, le choix des oiseaux. Lorsque l'on met cela en pratique, on peut même avoir quelques surprises faisant chanceler certaines idées reçues: tous les couples de perroquets (je parle d'adultes, sexuellement mâtures) ne sont pas forcément fidéles, mariés à vie. Si cela paraît plus concevable en "perruches" (bien que la séparation perruches-perroquets ne soit pas évidente), j'ai des connaissances qui le confirment en colonies d'Eclectus et de Rosalbins … Pour ma part, je viens encore de le constater avec les Youyous où, des oiseaux que je détenais en couples et en volières séparées, ayant déjà reproduit, ont échangé de partenaires une fois installés en communauté ; pour complément d'infos, dans mon cas, il semble que ce fut à l'initiative de la femelle … Ces observations sont confirmées par certaines stations d'élevage en vue de réintroduction dans la nature, aussi bien dans les volières, que sur les sites de lâcher: les oiseaux pouvant changer de partenaire aprés une ou deux nichées même menées à bien, avant que de se fidéliser (je parle ici de Macaos): le pacs existerait chez les psittacidés (plus dans les volières du fait du choix réduit), permettant de se séparer en bon termes si tout ne colle pas, avant que d'entamer une quête aux noces de diamant ?
Le deuxième intérêt réside dans "l'appetit" ou "l'exigence" de certains individus: mes femelles (encore !) Vasas sont trés demandeuses, et cela rejoint l'idée exprimée par certains ayant aussi fait cette expérience, de proposer donc volontairement un déséquilibre mâles-femelles (2 pour 1).
J'ai dans mes débuts peuplé différentes volières communautaires de façon quelque peu anarchique, tout au moins hétéroclites (outre des becs droits, pointus, longs, gros, fins, plats … des psittacidés de différents continents et rythmes d'activité): peu de déboires si on tient compte de l'espace nécessaire à la territorialité de chaque espèce, et des conseils des anciens quant au caractère belliqueux voir exclusif de d'autres …
Je m'oriente maintenant vers des "volées" un peu plus proches en terme d'origine géographique naturelle. Au départ, je tenais pas mal compte du régime alimentaire proche ou identique, en fait, le fait qu'il soient radicalement différents peut plutôt s'avérer être un avantage en termes de concurrence, et de position hiérarchisée "à la gamelle".
L'intérêt principal est en fait le négatif (pour prendre l'image de la photographie) des risques et mises en gardes séculairement énoncées: la concurrence. Si on la maitrise (pardon, si on en tient compte vis à vis des volumes et de l'aménagement de la volière), cette concurrence peut se transformer en émulation (c'est en tous cas mon pari).
Dernier point d'intérêt non négligeable, l'agressivité au sein du couple chez certaines espèces. Il semble (à moi et à d'autres) que le besoin de défendre un territoire fasse partie des réactions (hormonales ?) induites par la reproduction chez les mâles de certaines espèces. De même, le fait de vivre en espace confiné à deux, amènerait peut-être des montées en pression … et un lâchage de soupape détonnant et instantané vers … le seul autre occupant de la volière: la femelle … et peu importe qu'ils soient ensemble depuis 10 ans, qu'ils aient élevés plusieurs nichées, qu'ils se soient "aimés" …
Dans une volière communautaire, où les espèces sont choisies, un couple de chaque, en fonction de leur territorialité, de leur taille, de leur agilité, de leur utilisations théoriques de types de nids ou de perchoirs (je répète, avec prise en compte des volumes et de certains aménagements de la volière), il semblerait que les mâles agressifs (voir tueurs) se "calmeraient", pouvant "décompresser" plus souvent (et moins violemment) vers des rivaux, des intrus et communiquer (quelqu'en soit le ton) avec d'autres oiseaux.
La cerise sur le gâteau, c'est d'avoir des volières plus animées, plus vivantes, où ces oiseaux grégaires et sociaux (au moins une partie de l'année) semblent plus épanouïs …
Voila rapidement résumé ma vision des "colonies", de leurs avantages, au travers de mes attentes, mais aussi de mes expériences et observations et celles de quelques autres.
Laurent Daymard
Mo Cuishle - S'enfuir, être spectateur ou s'engager …
AGIR ESPÈCES
Association de Gestion des Intérêts et de la Réglementation, Espèces Sauvages Préservées En Captivité Ex Situ
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Association de Gestion des Intérêts et de la Réglementation, Espèces Sauvages Préservées En Captivité Ex Situ