Re: Mes pyrrhuras
Certes … A ceci prés que la comparaison avec la nature se limite au fait de son observation, c'est à dire à l'extérieur des grillages d'une volière ou des murs d'une maison.pilou a écrit :Les oiseaux dans la nature mange ce qu'il trouve et à part le soleil qui chauffe un peu ( hum une cerise tiède dans l'arbre !) c'est cru ! Parfois le fait de présenter certains fruits et légumes différemment permet de le faire goûter, aimer. Mais cuit, cela perd des vitamines !
Car en captivité, nous ne sommes pas capables d'apporter l'INTEGRALITE des aliments crus (naturels) disponibles et usités par les oiseaux, ne serait-ce que par ce que l'on ne les connaît pas TOUS (+ disponibilité, exemption de traitements, coût …). Aussi, et pour rester sur les légumes, la question de la cuisson est trés importante car SEULE elle permet la DIGESTIBILITE et la METABOLISATION de certains nutriments (cas notamment de certaines légumineuses). C'est la question de la constitution du bol alimentaire …
La problématique des vitamines est connue car (hormis celles de synthèse), elles sont déjà trés fortement altérées et en diminution constante lors de la cueillette, et à plus forte raison à la coupe (oxydation par l'air, destruction par le contact du métal, la lumière, la température …).
La source la plus complète de vitamines, provitamines "naturelles" (en captivité) est celle des aliments "vivants", donc les graines germées, plus celles des fruits juste cueillis non coupés …
Donc, pour les systèmes de nourrissage "open bar", la plus grande variété possible d'aliments, crus … et cuits (c'est la même chose pour les graines: données sèches comme disponible dans les mélanges du marché, mais aussi trempées, bouillies et germées …).
Mo Cuishle - S'enfuir, être spectateur ou s'engager …
AGIR ESPÈCES
Association de Gestion des Intérêts et de la Réglementation, Espèces Sauvages Préservées En Captivité Ex Situ