demare a écrit :chiquette qu'elle sont tes conclusions???
Bonjour Claude,
Désolée je suis passée à côté de ce post !
Je ne suis pas véto mais je me suis faite ma petite idée sur ce sujet. Après je pense qu'il serait intéressant d'approfondir tout ca.
Comme je disais dans un autre post, j'ai remarqué plusieurs types de picages :
Chiquette a écrit : J'ai eu affaire à plusieurs oiseaux qui se piquaient et de différents cas...Après plusieurs tentatives, voici mes expériences :
Pour les "stressés" les fleurs de bach peuvent aider ainsi que des infusions de camomille. Surtout respecter le calme de l'oiseau. Les temps de sommeil sont primordiaux et éviter trop de personnes étrangères autour de lui. La règle d'or : un calme avec un minimum de changements !
Ensuite pour "ceux qui aurait pris goût au geste" comme chez nous pour ceux qui se rongent les ongles et ensuite ne s'en rendent même plus compte (une manie) : on peut tenter de les en dissuader en les douchant chaque jour avec un mélange d'un litre d'eau et de deux cuillère à soupe de vinaigre blanc.
Puis, pour "les accros à la substance sucée dans les plumes" (la cystéine) : pour aider à la repousse des plumes, utiliser dans l'eau de boisson chaque jour une demie capsule de lobamine cystéine* que l'on trouve en pharmacie. La cystéine est présente dans les plumes mais aussi dans nos cheveux et cette substance naturelle aide à la repousse et surtout à l'éventuel manque ressenti par l'oiseau.
Bien sûr il existe de nombreuses autres raisons qui poussent l'oiseau à se piquer donc rien n'est garanti dans ce que j'ai écrit. Juste un partage d'expérience.
Ensuite, si l'on fait quelques recherches sur la Cystéine, on apprend qu'il s'agit en fait d'un acide aminé présent dans la plupart des protéines. Elle sert principalement à fabriquer un
antioxydant "Gluthation", important notamment pour le foie et les poumons.
Je cite :
"Les antioxydants, qui font partie de notre système de défense, nous protègent contre le stress oxydatif qui survient lors des maladies. Les réserves d’antioxydants présentes dans un corps sain tiennent facilement tête à une maladie qui ne dure que quelques jours ou semaines. Cependant, en présence d’une infection de longue durée, la déplétion des antioxydants fait en sorte que nous ne soyons plus en mesure de combattre les maladies comme il se doit. à€ défaut de maintenir nos réserves d’antioxydants, une bonne santé nous devient impossible. La maladie nous prive des antioxydants à un rythme plus vite que la normale, donc il nous en faut un apport plus important que la normale".
Cela pourrait donc être également le cas chez les oiseaux. Ainsi une quelconque infection pourrait être la raison du picage car oxydation donc manque de cystéine donc l'oiseau se la procure en machouillant ses plumes.
Vu que cela est également présent dans les protéines, peut être que cela explique aussi le picage causé par un régime alimentaire non adéquat !
Ensuite, j'ai remarqué que certains "jeunes" pouvaient prendre plaisir à jouer avec une plume tombante ou même tombée...Finalement si je le remarque je ne leur laisse plus machouiller celle ci car je pense qu'il peuvent aussi prendre goût à cet apport en cystéine "par vice".
Bonjour Gaelleval,
Pour mon expérience perso....
J'ai donné chaque jour une demie capsule de lobamine dans l'eau de boisson jusqu'à ce que l'oiseau commence à se remplumer et ne montre plus de signe de picage.
Ensuite...J'ai diminué progressivement l'apport en lobamine en donnant un jour sur deux pendant 15j, puis 1 jour sur 3 pendant 15j, puis 1 fois par semaine pendant 1 mois et ensuite plus rien. Mais il faut bien évidement surveiller le comportement de l'oiseau et repasser à des fréquences plus élevées s'il remontre des signes pathologiques.