yoan a écrit :
Après le plus prudent si tu me dis -20°c c'est avoir "une voliere hivernale" une simple voliere dans un carage par exemple pour passée l'hiver bien abriter. L'hiver le plus dangeureux a mon sens ormis le vent c'est le gel, les pattes peuvent rester geler. ET aussi ne pas oublier le nid que tu peux le laisser toute l'année il adore dormir dedan, et cela fais un abris chaud de plus l'hiver.
Pour info au cas ou tu ne le sais deja pas il existe des perchoirs chauffant, tu peux installer une plaque chauffante sous le nid.
Après l'apport et l'utilité de perchoirs ou plaque chauffante je reste septique je n'en ais pas l'utilité donc ne peux vrement te dire si c'est necesssaire.
Bonjour,
Que se soit pour ces oiseaux ou d'autres exotiques se cantonner à une notion basique de température ( qu'il peuvent supporter sans mourir ou souffrir de gel
) est une erreur trop souvent rencontrée.
D'une manière générale il y a trois autres paramètres importants trop peu souvent évoqués .
L'humidité, la lumière et la ventilation.
Nous voyons parfois des abris, fort bien fait il est vrai, mais sans prise en compte de ces impératifs.
Un abri non chauffé (même peu) aura tendance à être plus humide que le même abri avec un chauffage ( non générateur d'humidité bien sur) . Et hormis le fait de générer une atmosphère malsaine, les reliquats de nourriture (type fruits par exemple) seront trés rapidement oxydés puis moisis (preuve s'il en était besoin) de la qualité de l’atmosphère du local.
Bien sur pour celà il faudra que cet abri soit
également lumineux et correctement ventilé.
Et si le paramètre chauffage n'est pas possible ( ou pas voulu) il faudra apporter un soin tout particulier aux deux autres.
A l'inverse un local peu ou mal ventilé mais muni d'un convecteur par exemple (chaleur sèche) limitera le phénomène d'humidité.
Pour le ce qui est de la luminosité, idéalement la surface vitrée devrait être équivalente à 20% minimum de la surface de l'abri. Egalement, une fenêtre de toit apportera davantage de lumière qu'une ouverture latérale.
Bref les notions basiques qui sont appliquées à nos abris personnels c'est à dire .......nos maisons !
Essayez pendant quelques saisons froides ou humides (ou les deux !) de couper le chauffage de laisser vos volets fermés et ne plus ventiler et vous verrez le résultat ! .
Comme vos oiseaux vous n'en mourrez probablement pas mais vous risquez d'en sortir sensiblement affaibli .
.
Nous avons eu à connaitre récemment le cas d'un oiseau ( Gris ) pourtant détenu dans les conditions prenant en compte tous ces paramètres sauf le chauffage.
Oiseaux en bonne santé physique et ayant reproduit durant la dernière saison ( avec élevage partiel des jeunes). Ensuite durant la période de grand froid que nous avons connu, un conflit avec son conjoint, sans bagarre mais générateur de stress + une blessure à un ongle et l'état de cet oiseau s'est dégradé très rapidement.
Isolé et mis en observation dans une pièce chauffée et son état s'est sensiblement amélioré en quelques jours (hormis le stress mais c'est en passe d'être réglé).
Ceci simplement pour illustrer le fait que les oiseaux soumis aux grands froid sont en situation précaire et que le moindre aléa ou une pathologie latente, voir un état de fatigue au sortir d'une saison d’élevage + mue, peuvent influer sensiblement sur l'état de forme, voir de santé ( comme ici) de nos oiseaux. Ça n'est parfois pas visible et les effets se feront, dans ce cas, sentir quelques temps après par des troubles au moment de la repro (par exemple).
Et donc, sous-estimer le paramètre température et ne considérer que lui, serait une manière imparfaite de traiter le problème.
Cdlt
Dominique
Qu'il est dommage de voir souvent tant d’énergie dépensée à la confection de volière et si peu à l'enrichissement intérieur (confucius )
