cohabitation agapornis
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Bonsoir Wessel
Avant tout, je corrige une grossière erreur dans mon message précédent, ino c’est bien sûr l’absence de mélanine et donc présence uniquement des psittacines (pigments responsables des couleurs allant du jaune au rouge).
Ceci étant dit, je pense néanmoins qu’ino n’est pas le nom d’un gène. La génétique est une science. Je suis tout à fait d’accord. Dans ce cas, pour employer le terme précis, je pense que l’on doit parler du locus ino et non du gène ino. Par définition le locus est l’emplacement précis d’un gène sur un chromosome. Et il me semble que pour simplifier on donne souvent à un locus le nom du phénotype auquel il correspond.
Pour argumenter mes propos je vais prendre l’exemple du phénotype cinnamon. Le phénotype cinnamon est lié au remplacement des pigments noirs et gris par un pigment brun. Le locus cinnamon est situé sur le chromosome Z et à ce locus on trouve un gène qui code pour une enzyme appelée la dopachrome tautomérase. Le nom de ce gène varie selon les organismes, il s’appelle par exemple dct chez la caille du Japon.
Maintenant, est ce que l’éleveur d’oiseaux a besoin de connaître avec précision toutes ces données scientifiques ? Je n’en suis pas persuadé. Le plus important est à mon avis de connaître les mutations, leur mode de transmission et effectivement, d’essayer, dans la mesure du possible de se mettre d’accord sur les appellations à utiliser. Personnellement cela ne me gène pas que l’on parle du gène cinnamon. Mais bon, si on demande d’employer des termes précis, employons des termes précis
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Stéphane
Avant tout, je corrige une grossière erreur dans mon message précédent, ino c’est bien sûr l’absence de mélanine et donc présence uniquement des psittacines (pigments responsables des couleurs allant du jaune au rouge).
Ceci étant dit, je pense néanmoins qu’ino n’est pas le nom d’un gène. La génétique est une science. Je suis tout à fait d’accord. Dans ce cas, pour employer le terme précis, je pense que l’on doit parler du locus ino et non du gène ino. Par définition le locus est l’emplacement précis d’un gène sur un chromosome. Et il me semble que pour simplifier on donne souvent à un locus le nom du phénotype auquel il correspond.
Pour argumenter mes propos je vais prendre l’exemple du phénotype cinnamon. Le phénotype cinnamon est lié au remplacement des pigments noirs et gris par un pigment brun. Le locus cinnamon est situé sur le chromosome Z et à ce locus on trouve un gène qui code pour une enzyme appelée la dopachrome tautomérase. Le nom de ce gène varie selon les organismes, il s’appelle par exemple dct chez la caille du Japon.
Maintenant, est ce que l’éleveur d’oiseaux a besoin de connaître avec précision toutes ces données scientifiques ? Je n’en suis pas persuadé. Le plus important est à mon avis de connaître les mutations, leur mode de transmission et effectivement, d’essayer, dans la mesure du possible de se mettre d’accord sur les appellations à utiliser. Personnellement cela ne me gène pas que l’on parle du gène cinnamon. Mais bon, si on demande d’employer des termes précis, employons des termes précis

Stéphane
stéphane a écrit : Dans ce cas, pour employer le terme précis, je pense que l’on doit parler du locus ino et non du gène ino. Par définition le locus est l’emplacement précis d’un gène sur un chromosome. Et il me semble que pour simplifier on donne souvent à un locus le nom du phénotype auquel il correspond.

Ce n'est pas mon avis.
Le locus est seulement l'emplacement précis d'un gène sur un chromosome.
Un locus n'est pas nécessairement occupé par un gène unique, mais peut aussi l'être par une série d'allèles de ce gène.
A chacun de voir jusqu'où il veut pousser ses connaissances en génétiques.stéphane a écrit : Maintenant, est ce que l’éleveur d’oiseaux a besoin de connaître avec précision toutes ces données scientifiques ? Je n’en suis pas persuadé. Le plus important est à mon avis de connaître les mutations, leur mode de transmission et effectivement, d’essayer, dans la mesure du possible de se mettre d’accord sur les appellations à utiliser. Personnellement cela ne me gène pas que l’on parle du gène cinnamon. Mais bon, si on demande d’employer des termes précis, employons des termes précis.
La génétique n'est pas un paramètre incontournable, et de nombreux éleveurs se font plaisir (n'est ce pas le principal ?) en ayant peu de connaissnce en la matière.
Je dirais qu'en savoir un peu (voire plus) ne gâche rien...

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