Nos volières

Salut.

demare a écrit :je trouve raf que tu a la dent un peut dure il n'a jamais ete dit que c'etait une connerie d'avoir sauve cette oiseaux mais que veut tu la loi je le reconnais est tres mal faite, mais elle existe.

Ah bon ? Et ici:

marc.r a écrit :Bonjour,

diamant a écrit :slt, le merle noir est "territorial" de se fait il est plutôt solitaire, donc lui mettre un compagnon n'est vraiment pas une bonne idée de + le merle métallique n'est pas de la même famille et ils pourraient aller jusqu'à  se tuer tu as déjà  fait une conn.... de vouloir "sauver" cet oiseau, il serait bien de ne pas en commaitre une autre
comme il a été dit le mieux pour lui c'est de retrouver la liberté, tout en douceur et progressivement ...

Tout a fait d'accord

effectivement raf tu a raison mais je n'avais pas relever ceci mea culpa

tu dois être très attachée à  cet oiseau et lui à  toi mais son intêret prime et sans doute la ligue protectrice des oiseaux ont les moyens de le ré introduire ds son milieu naturel ou du moins savoir exactement ce qu'il convient de faire pour le mieux de cet oiseau.

benedicte a écrit :rappeler les textes de lois d'accord! mais qu'est ce que vous etes moralistes sur NVC!!!quasiment toutes les questions tournent en procès!
pandora a voulu bien faire et a sauvé cette petite vie! j'aurais fait pareil. je l'ai d'ailleurs dejà  fait, sache pandora que si fort il est apprivoisé aujourd'hui, un merle redevient sauvage et tu sauras un jour qu'il est temps de le relacher...
il suffira de choisir un endroit plutot campagnard que urbain pour lui eviter quelques dangers.

Je ne sais pas s'il est moraliste que de prévenir les gens, et de les sensibiliser sur les besoins et les éventuels contraintes que peut engendré un sauvetage.
Les lois existent, les rappeler ne me parait pas inutile et moraliste
Le but de forum est de communiquer, expérience et aussi mise en garde, du moins c'est ce quoi nous essayons de faire et d'encourager... libre à  chacun de prendre ou de laisser.

Pas de problème Demare (on est presque homonymes, mon nom de famille est Daymard)…
Nous sommes tous là  pour filer un coup de main dans la mesure de nos connaissances.


Désolé Pandora, je n'ai pas de nom d'espèce "exotique" compatible à  te proposer, le sens de ma réponse n'était pas de t'aider à  trouver une solution pour le garder, mais pour le "réhabiliter".

J'ai une volière plantée (lauriers, prunus, petits conifères …) de 200 m2 avec columbidés, anatidés, phasianidés … donc des plus gros que des merles, et c'est cette volière que j'utilise pour la 1° étape de "désociabilisation" des oiseaux que je "sauve": ils viennent sur moi les premiers jours quand j'y rentre, puis de moins en moins, puis plus du tout … Cela permet de surtout s'assurer de leur autonomie alimentaire, ce qui est le plus délicat lors des sauvetages d'oisillons non-sevrés par les parents. L'indépendance à  l'humain se fait de la même manière que pour ses parents biologiques.
Dés que le temps le permet, je les relâche. Mais ce n'est pas du court-terme; en fonction des saisons, ils peuvent y passer presque un an.

mille excuses j'ai pas tt lu du post .....

il est collant pcq'il est jeune mais en vieillissant il est très probable que comme la plupart des oiseaux il reprenne de l'indépendance et finira par partir ,il est sûr qu 'élevé par un humain les peurs qui devraient le protèger sont inhibées et que de ce fait il est très exposé . C'est le risque inhérent à  tt sauvetage d'animaux sauvage .

Bonsoir,

colette claverie a écrit :il est collant pcq'il est jeune mais en vieillissant il est très probable que comme la plupart des oiseaux il reprenne de l'indépendance et finira par partir.

C'est effectivement le cas dans la nature. Toutefois je ne sais pas à  quel point cet état de fait est automatique; on peut souvent observer chez les espèces solitaires, la poursuite des juvéniles par leurs parents dès que les premiers ont atteint un certain stade de croissance (et donc sont plus ou moins aptes à  se débrouiller tout seul). S'il peut paraître cruel au premier abord, ce comportement permet aux jeunes de se "secouer" les puces, d'apprendre à  ne compter que sur eux-mêmes, de prendre la maîtrise de leur vie, de mûrir.

Pandora, l'idéal pour ton merle serait, selon moi, qu'il côtoie des oiseaux particulièrement vigilants, assez craintifs, toujours sur le qui-vive, et qu'ils soient en extérieur, qu'ils soient dans la même volière ou non. Les aptitudes des "détecteurs/"reconnaisseurs" de danger" pourraient dépeindre sur lui et lui permettre d'associer la notion de danger avec celle de prédateur, les cris d'alarme et la nervosité de ses voisins l'y aidant. Je pense que le commentaire de Raf va un peu dans le même sens:

Raf a écrit :le plus simple et le mieux pour cet oiseau, (...) une grande volière (peuplée d'espèces non agressives) qui permettra à  ce merle de prendre contact tranquillement avec l'extérieur (c'est la bonne saison), le vent, la pluie, le soleil, les bruits, les autres oiseaux, les rapaces … et trés sûrement d'autres merles.
Ainsi, le futur "lâcher" sera facilité, et il aura un point de chute pour les premiers jours …

Un bémol, toutefois. Si tu n'avais pas l'intention de détenir d'oiseaux domestiques, je ne sais pas si c'est une bonne idée d'en acquérir juste pour ton merle. S'il devient apte à  fuir face au danger _ réel ou potentiel _ et qu'il te fait comprendre que le monde extérieur l'attire, tu te retrouveras avec des "assistés" (puisque domestiques) à  nourrir et à  soigner, assistés que tu n'auras choisi de posséder que pour un merle, alors dans la nature, qui ne s'en souciera même plus (encore faut-il qu'il se soit soucier d'eux et qu'il ait apprécié leur présence, n'appartenant même pas à  une espèce grégaire)!

Cordialement.
Magellan.