Nos volières

Bonjour
Je viens de me souvenir d'une autre cause de déséquilibre de l'oiseau mais peut-être pas pour le cas présent.
La présence de parasite dans l'oreille interne. Ce problème entraine des déséquilibres et les oiseaux ne parviennent pas à  maitriser leur position. A savoir que les problèmes d'oreille interne chez l'être humain entraîne une sensation de flottement ou de tangage permanent.
Le traitement n'est pas simple

Oui, le twirling. Je me suis renseignée, il semble bien qu'un pourcentage tellement infime d'oiseaux s'en sort qu'il ne vaille pas vraiment la peine de traumatiser l'oiseau avec le traitement. Ce qui m'étonne vraiment c'est que c'est une maladie de goulds, mes recherches internet ne m'ont fait sortir aucun cas de moineau du Japon... Mais effectivement, elle a tous les symptômes de cette cochonnerie, dont visiblement personne ne sait vraiment ce que c'est (lien).

En fait visiblement c'est soit le parasite, soit l'oreille interne qui est rompue (apparemment c'est possible, enfin je veux pas non plus donner de fausses infos, donc c'est à  vérifier auprès du véto). Les oiseaux ont été transportés en train, et j'ai eu plusieurs fois des doutes pendant le voyage sur leur capacité à  "décompresser" quand on passe un tunnel (quand moi-même je devais bailler pour déboucher mes oreilles) - et puis je me suis dit que les oiseaux d'importation devaient voyager dans de telles circonstances aussi... Mais il est fort possible que ce soit ça.

Savez-vous si le parasite dont il s'agit est contagieux ? La petiote est au sol où les autres ne vont quasiment jamais, mais je crois que ça ne lui ferait pas du bien de retourner dans la cage-hôpital.

Franchement, là  ça me pose un problème éthique : est-ce qu'on euthanasie un animal handicapé ou est-ce que c'est complètement scandaleux ? Je n'ai pas le temps de m'occuper d'elle comme elle en aurait besoin, elle n'a pas de vie sociale avec ses camarades, elle ne peut plus voler... Je suppose qu'elle est malheureuse, mais est-ce que je ne suis pas en train de surinvestir son instinct en supposant ce qu'elle ne peut pas, en tant qu'animal, penser ou sentir ? Je passe l'agreg de philo, et là  je me trouve coincée face à  un vrai cas de conscience, ça ne fait pas du bien de prendre des décisions pour autrui, a fortiori pour un animal dont on n'a que peu d'idée de ce qu'il pense. Je vais relire le "Quel effet cela fait d'être une chauve-souris" de Nagel, pour sortir de ce dilemme...

Le piaf est mort, noyé dans le peu d'eau qu'il avait pour boire.

bonsoir,

navrée de lire l'épilogue, j'espère que tout se passera bien avec les autres oiseaux. Courage, cordialement,

Triste fin en effet pour votre moineau du japon.

Une petite technique Dans une cage hôpital ou autre dans laquelle on place un oiseau avec la crainte qu'il ne se noie, le récipient d'eau doit être bourré de paille. L'oiseau ne peut donc se baigner mais parviendra à  boire en glissant son bec entre la paille.
Cette méthode est utilisée également pour les transports d'oiseaux afin que l'écuelle ne se renverse pas et ne souille le fond de cage, tout en maintenant de l'eau à  disposition de l'oiseau.

Quand au questionnement sur l'euthanasie d'un oiseau handicapé ou mourant, il est certes difficile de prendre une décision mais il ne faut pas se sentir coupable du choix d'une solution ou d'une autre.
C'est une conviction personnelle que vous prenez en jugeant les capacités de votre oiseau à  survivre avec son handicap où éviter une éventuelle souffrance.

C'est une excellente technique, que j'aurai sûrement l'occasion d'appliquer dans les jours qui viennent car... j'ai un autre oiseau dont je viens de remarquer qu'il perdait l'équilibre, que son bréchet était saillant. Deux semaines d'écart pour que les symptômes identiques se déclarent, mais purée c'est quoi ce bazar...

Je vais chez le vétérinaire demain à  la première heure. Je suis trop triste, en plus c'est la petite grise sans queue, Jean-Eude (l'éleveur croyait que c'était un mâle), que j'adore, j'espère que le vétérinaire m'apportera une réponse.