

Tout ce qui concerne les oiseaux.
Moi je n'avais pas du tout compris ca comme ca...de lutter contre l'idée que les animaux et les plantes sont sujets de droits et promouvoir l'idée qu'ils sont objets de devoirs pour l'Homme ; fin de citation
selon pronatura , les animaux ne meritent donc pas de droits mais ne sont la que pour servir l Homme ;je suis tout a fait contre ce genre d idees
La tu vas un peu trop loin Aciton, je te demandais juste si tu y étais allé et si tu avais lu des articles sur ce site..."un tant soit peu"...?
Simplement quand tu considères qu'un etre vivant a des droits, logiquement, il doit aussi avoir des devoirs, mais je ne vois pas quels seraient les devoirs des animaux, ni même comment ils pourraient en assumer...Déclaration universelle des droits de l'animal
Préambule
Considérant que tout animal possède des droits.
Considérant que la méconnaissance et le mépris de ces droits ont conduit et continuent de conduire l'homme à commettre des crimes envers la nature et envers les animaux.
Considérant que la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales constitue le fondement de la coexistence des espèces dans le monde.
Considérant que les génocides sont perpétrés par l'homme et menacent d'être perpétrés.
Considérant que le respect des animaux par l'homme est lié au respect des hommes entre eux.
Considérant que l'éducation doit apprendre dès l'enfance à observer, comprendre, respecter et aimer les animaux.
Il est proclamé ce qui suit :
Article 1
Tous les animaux naissent égaux devant la vie et ont les mêmes droits à l'existence.
Article 2
1) Tout animal a droit au respect.
2) L'homme, en tant qu'espèce animale, ne peut s'attribuer le droit d'exterminer les autres animaux, ou de les exploiter en violant ce droit : il a le devoir de mettre ses connaissances au service des animaux.
3) Tout animal a droit à l'attention, aux soins et à la protection de l'homme.
Article 3
1) Nul animal ne sera soumis à des mauvais traitements ni à des actes cruels.
2) Si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse.
Article 4
Tout animal appartenant à une espèce sauvage a le droit de vivre libre dans son propre environnement naturel, terrestre, aérien ou aquatique et a le droit de se reproduire. Toute privation de liberté même si elle a des fins éducatives, est contraire à ce droit.
Article 5
Tout animal appartenant à une espèce vivant traditionnellement dans l'environnement de l'homme a le droit de vivre et de croître au rythme et dans les conditions de vie et de liberté qui sont propres à son espèce. Toute modification de ce rythme ou de ces conditions qui serait imposée par l'homme à des fins mercantiles est contraire à ce droit.
Article 6
Tout animal que l'homme a choisi pour compagnon a droit à une durée de vie conforme à sa longévité naturelle. L' abandon d'un animal est un acte cruel et dégradant.
Article 7
Tout animal a droit à une limitation raisonnable de la durée et de l'intensité du travail, à une alimentation réparatrice et au repos.
Article 8
L' expérimentation animale impliquant une souffrance physique ou psychologique est incompatible avec les droits de l'animal, qu'il s'agisse d'une expérimentation médicale, scientifique, commerciale ou toute autre forme d'expérimentation. Les techniques de remplacement doivent être utilisées et développées.
Article 9
Quand l'animal est élevé pour l'alimentation, il doit être nourri, logé, transporté et mis à mort sans qu'il en résulte pour lui ni anxiété ni douleur.
Article 10
1) Nul animal ne doit être exploité pour le divertissement de l'homme.
2) Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.
Article 11
Tout acte impliquant la mise à mort d'un animal sans nécessité est un biocide c’est-à -dire un crime contre l'espèce. La pollution et la destruction de l'environnement naturel conduisent au génocide.
Article 12
L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'homme dès son enfance à observer, à comprendre et à respecter les animaux.
Article 13
1) L'animal doit être traité avec respect.
2) Les scènes de violence dont les animaux sont victimes doivent être interdites au cinéma à la télévision, sauf si elles ont pour but de démontrer une atteinte aux droits de l'animal.
Article 14
1) Les organismes de protection et de sauvegarde des animaux doivent être représentés au niveau du gouvernement. Les droits de l'animal doivent être défendus par la loi comme les droits de l'homme.
Déclaration proclamée le 15 octobre 1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris
Je ne te visais pas avec le terme "démago" Skimoskimo a écrit :Alors aprés si tu considères que je suis démago parce que tu as compris que j'insinuais que tu disais des bétises parce que tu n'étais pas d'accord avec ce site... et ben on est pas dans la M...."un tant soit peu"...?
C'est ca que j'avais lu sur les hypertypes sur le site de Pronatura...QUE FAIRE POUR LUTTER CONTRE LES HYPERTYPES ET AUTRES DÉRIVES GÉNÉTIQUES ?
La dérive vers les hypertypes
Le mot "hypertype" est couramment utilisé pour qualifier les animaux qui exagèrent l'expression du type morphologique de leur race dans son ensemble, ou bien d'une particularité qui y est recherchée. Une race tout entière peut être hypertypée - les exemples classiques sont le Bulldog et le Sharpei - et comprendre néanmoins des animaux encore plus hypertypés que d'autres : ils sont volontiers utilisés par la publicité, ce qui contribue à la mode en leur faveur. Toutefois, le cas le plus fréquent est celui où apparaissent de temps à autres des animaux hypertypés au sein d'une race qui demeure encore "normale" ; on voit alors apparaître des poids excessifs, des faciès qui amorcent - ou exacerbent - un aplatissement ou un allongement, des plis de peau en nombre plus important que de coutume, des brévilignes qui passent à l'ultrabrévilinéarité, des poils qui s'allongent par trop, etc.
La dérive vers les hypertypes constitue l'une des "maladies" de la cynophilie actuelle. Elle est malheureusement favorisée par les propriétaires de chiens, qui se laissent facilement attirer par un animal "différent", par exemple parce que son type morphologique, dans l'ensemble ou sur un point particulier, est particulièrement accusé. Elle est ensuite encouragée par les juges, qui n'hésitent pas à attribuer les récompenses suprêmes à des chiens hypertypés. Le comble est que, le plus souvent, ces animaux sont hors standard ! La commission zootechnique de la SCC a, il y a plus de dix ans, souligné que "hypertype" devait être assimilé à "manque de type", ce qui, en toute logique, interdit la confirmation. Il s'ensuit que certains champions sont des chiens non confirmables !
On entend parfois dire qu'on a besoin en élevage de chiens hypertypés pour permettre, grâce à des accouplements judicieusement planifiés, de retrouver le type moyen qui tend à se perdre. Nous récusons le mot "besoin" car il y a d'autres solutions, plus progressives, dans le cadre d'une sélection bien conduite ; d'ailleurs, comment faisait-on à l'époque où il n'existait pas d'hypertypes ou qu'ils étaient très rares ? A supposer néanmoins que cela soit vrai, il conviendrait au moins de garder ces animaux dans les chenils et non pas de les "afficher" en exposition.
Si l'hypertype concrétisait seulement une nouvelle orientation de la race, il n'y aurait guère que deux questions qui se poseraient :
- s'interroger sur l'image que l'on donne de la race, à une époque où la "protection animale" prend de plus en plus d'importance, parfois trop. Celle-ci est soucieuse du bien-être des animaux mais également du respect qu'on leur manifeste : or, il faut bien reconnaître qu'un chien hypertypé est un peu un "jouet"... ,
- comment faire pour ne pas laisser cette nouvelle orientation éliminer toutes les autres ? Cela nous ramène à la question de la gestion de la variabilité, dont nous avons amplement discuté.
En réalité, souvent, les chiens hypertypés sont fragilisés au regard de certaines maladies, et leur longévité tend à se réduire. Leur bien-être est donc altéré et la cynophilie, à cause de cela, offre des arguments à ses détracteurs, surtout lorsqu'ils appartiennent à la frange radicale de la protection animale. Très active, celle-ci se propose de faire interdire d'élevage, grâce à la législation européenne, un nombre important de races qu'elle qualifie de "torturées".
Pour contrer les excès de la protection animale, il ne faut à notre avis pas rejeter en bloc ses arguments, refuser d'entrer dans le débat, bref "se draper dans sa dignité", mais au contraire s'efforcer d'identifier sereinement les authentiques dérives qui nuisent aux animaux et reconnaître qu'il est nécessaire de les enrayer. Le débat n'est pas forcément simple au plan scientifique mais il doit être entamé. C'est de la collecte de multiples observations et de la discussion que sortira l'objectivité.
Convaincre les diverses parties
Il faut d'abord convaincre les Sociétés canines nationales ce qui, dans l'absolu, n'est pas forcément facile. La Convention européenne sur la protection des animaux de compagnie a toutefois fait peur, sinon ébranlé des certitudes. Même le Kennel Club s'en est ému et s'est efforcé de distinguer le vrai de l'exagéré dans l'exposé des motifs. Les Britanniques ont accepté de reconnaître que six races possédaient un standard où certains éléments constituaient un risque pour la santé du chien : Bloodhound, Bulldog, Clumber Spaniel, Pékinois, Sharpei, St Bernard (ordre alphabétique) ; des corrections auraient d'ores et déjà été effectuées pour le Bulldog et le Pékinois et seraient en préparation pour les quatre autres races. Pour le reste, le Kennel Club, en se fondant sur les statistiques de compagnies d'assurances, récuse beaucoup de ce qui est avancé (même par des vétérinaires) sur les rapports qui existent entre des particularités morphologiques ou anatomiques et certaines maladies. Comme nous l'avons entendu à la dernière réunion de la Commission scientifique de la FCI, il ne faudrait pas se focaliser sur les blocages dont témoigne ainsi le Kennel Club, mais au contraire se réjouir qu'il ait reconnu l'existence d'un problème et pris quelques mesures, même timides. Il a été rappelé à cette même réunion que la question des hypertypes a été posée pour la première fois au congrès de l'Association mondiale des Vétérinaires spécialistes des petits Animaux (WSAVA) de Paris, en 1969 !
Convaincre les Sociétés canines nationales est une chose, convaincre les juges en est une autre. D'abord, le problème est moins dans d'éventuelles modifications à apporter au standard que dans l'utilisation qui est faite de ce dernier. Nous ne pouvons résister à rapporter un fait récent, que nous tenons de Raymond TRIQUET. Celui-ci demandait à un juge anglais invité à une exposition en France s'il avait connaissance des modifications apportées au standard du Bulldog par le Kennel Club. Sa réponse fut : "Les juges ne lisent pas le standard, ils connaissent la race" ! Cela dit, il ne faut pas perdre de vue que le standard doit tout de même être corrigé lorsqu'il incite indirectement aux jarrets droits, à la microphtalmie, à la luxation du globe oculaire, etc., mais en se souvenant que cela ne suffira probablement pas puisque, comme nous l'avons vu, les animaux hypertypés sont souvent hors standard. C'est dire qu'une application stricte des standards (sauf sur les quelques points litigieux) devrait permettre de faire un grand pas sur la voie de la lutte contre les hypertypes. Les juges ont donc besoin d'être informés et, ce qui est plus difficile, convaincus. Peut-être des expériences comme celle qui a été conduite cette année par la Société Centrale Canine au Salon de l'Agriculture sont-elles susceptibles d'y aider : les champions de race étaient examinés par un jury dans lequel un scientifique était présent. Ce fut l'occasion d'intéressants échanges.
Au niveau des clubs de race, il importe qu'une discussion sur les tendances qui s'observent dans la sélection ait lieu régulièrement, et qu'elle intègre les avis d'un vétérinaire lui-même sensibilisé à la question. A cette fin, une lecture critique du (des) standard(s) doit être conduite et il faut s'interroger sur les chiens récompensés en exposition. Les résultats de la discussion sont évidemment à communiquer aux éleveurs par l'intermédiaire du bulletin du club, ainsi qu'aux juges, en essayant diplomatiquement d'expliquer à ceux qui tendent à récompenser les hypertypes pourquoi ce choix n'est pas vraiment souhaité par les responsables de la race.
Le rôle des éleveurs est fondamental, mais comment leur demander d'adopter des objectifs de sélection qui aillent à l'encontre de leurs intérêts, au moins tant que la situation n'a pas changé aux étages précédents ? Le facteur économique prime, et c'est bien normal. Une action au niveau des éleveurs doit donc se doubler d'une information du grand public. Les médias en sont un élément privilégié mais ils servent malheureusement à tout aujourd'hui : aussi bien à diffuser les thèses extrêmistes de la protection animale qu'à populariser les hypertypes, notamment par la publicité. Quand on connaît le rôle de la télévision sur la mode en faveur de telle ou telle race, on imagine aisément qu'elle puisse agir sur la mode en faveur d'un simple type de chien. C'est dire que les hypertypes devraient être interdits de télévision, mais comment agir ? Il en est évidemment de même de la publicité sur affiches ou dans la presse.
Autres dérives génétiques
Que peut-on mentionner comme autre dérive génétique que celle vers les hypertypes ? Pour mémoire, car la question a été indirectement développée dans la première partie, il y a la tendance à une réduction importante de la variabilité génétique intra-race, liée à l'utilisation abusive pour la reproduction, d'un petit nombre d'étalons, puis de leurs descendants. Rappelons la définition d'un animal non-consanguin - ses parents n'ont pas d'ancêtres communs sur cinq générations - et demandons-nous combien de chiens LOF ne sont pas consanguins. Signalons, ce qui n'est pas forcément une excuse, que la situation est la même chez les espèces de ferme. Tout se passe comme si la sélection dans son ensemble, même si elle s'en est défendue, n'avait pas été capable de créer du progrès génétique sans recourir à la consanguinité large. Dans les races bovines laitières, soumises à insémination artificielle, la réduction de ce que l'on appelle l' " effectif génétique " est considérable.
Une autre dérive génétique est représentée par l'expansion importante de certaines anomalies ou affections héréditaires. Elle rejoint la problématique précédente car l'expression des gènes récessifs, souvent incriminés en génétique médicale, est favorisée par la consanguinité. Elles est liée également à d'autres facteurs, notamment l'absence de précautions préalablement à l'utilisation à grande échelle d'un étalon - nous ajouterons : spécialement lorsqu'il vient de l'étranger - , la facilité avec laquelle les incertitudes relatives au déterminisme génétique de l'affection font conclure à la non intervention de l'hérédité, et la difficulté pour les responsables d'un club de savoir quelle est la situation exacte de la race au regard de l'anomalie. Est-il besoin de préciser que la lutte contre une affection héréditaire est dans l'intérêt de l'ensemble des éleveurs mais implique la transparence et l'adhésion de tous au schéma d'éradication ?
Nous terminerons, bien qu'il ne s'agisse d'une dérive génétique qu'indirectement, par l'éternelle opposition entre la sélection " beauté " et la sélection " travail ". Cette opposition n'a pas lieu d'être : même si le chien de travail n'a plus, globalement, la même importance qu'autrefois, même si la nature du travail que l'on demande au chien évolue, il ne se justifie pas de séparer la sélection " beauté " de la sélection " travail " : le chien doit être, par définition, beau et bon à la fois, sa " bonté " s'appréciant au travers d'une fonction qui est susceptible d'évoluer, voire de se simplifier (l'agility est une fonction " minimum ").
CONCLUSION
On ne fait pas d'élevage de chiens sans passion, ni sans en éprouver un certain plaisir. Il ne faut pas sous-estimer pour autant la responsabilité que cela suppose :
- vis-à -vis de l'Homme, qu'il s'agisse des clients qui se sont beaucoup investis psychologiquement dans l'achat d'un chien, ou des futures générations d'éleveurs qui auront à leur tour à gérer les races,
- vis-à -vis des chiens eux-mêmes, à l'égard desquels le souci éthique prend de plus en plus d'importance, ce qui est heureux dès lors que l'on ne tombe pas dans les dérives extrêmistes.
Assumer ses responsabilités suppose de ne pas se laisser forcément aller aux habitudes ni imprégner par la mode ambiante, mais d'exercer une observation critique de ses propres activités d'éleveur, inciter les autres éleveurs à faire de même et échanger les expériences et les réflexions au niveau du club. Les critiques, expériences et réflexions seront d'autant mieux conduites et interprétées qu'un effort aura été fait pour comprendre et, dans une certaine mesure, accepter le message des scientifiques sur les dérives génétiques qui menacent l'élevage canin.
Article issu du séminaire de la Société Française de Cynotechnie.
Vous pouvez consulter les actes de ce séminaire sur le site http://www.sfcyno.org
les mutations lutinos, inos et albinos se ressemblent bcp par la dépigmentation cutanés et oculaires qui est considérée comme une maladie héréditaire chez l'homme , les scientifiques peuvent supposer que les symptomes et conséquences sont les memesromain a écrit ::Par contre pour ce qui est des lutinos et autres accouplements cité au debut je ne vois aucune bonne raison.
Ce qui est bien avec les extremistes s'est qu'ils ont toujours du mal a prendre du poids tellements leurs propos parraissent haberants.
amicalement romain