Nos volières

Bonjour Watson!!
Je connais l'histoire de ta calo, je l'avais lu en faisant mes premières recherches sur le vol libre mais je ne sais plus sur quel site.
Je suis sûre que ça interessera tout le monde et ça ne peut être qu'un apport de plus.
Ce sera avec un grand plaisir que je relirais cette histoire!
Amicalement,
Cyrielle

Voici un long article parlant du vol libre avec ma callopsitte "Watson"...montage de texte et images.
http://www.perroquet.biz/perrok_cafe/fo ... php?t=7093

Je vous mets le texte ci dessous.

Watson, callopsitte faisant quotidiennement
du vol libre

Watson sur le toit de la maison.
Il venait de faire un vol et n'était pas trop pressé de rentrer, la vue est si belle d'en haut! Mais il a fini par se décider à  venir après plusieurs coups de sifflet


Bonjour,
Mon seul souhait en faisant partager cette expérience est de donner envie à  d'autres d'essayer. Mais sachez que cela implique d’êtres conscient des risques et la nécessité de respecter certaines règles.

Watson, un peu d’histoire
Nous avons achetée une jeune calopsitte EAM (Elevé A la Main) (née en février 06) et nous ne lui avons pas coupé les ailes. Au contraire, nous l'avons dressée à  venir se poser sur notre épaule lorsque nous l'appelions avec un sifflement particulier. Tout d’abord dans la maison, puis en extérieur. En effet elle vole désormais de la même manière deux fois par jour en plein ciel et revient sur notre épaule. Watson est un oiseau très rapide et très vif, le contact est maintenu par un sifflement.

C'est merveilleux de la voir évoluer en l'air. Pour arriver à  ce résultat il a fallu y aller progressivement bien sûr. Nous habitons en ville avec un jardin d'environ 400M2. Au début Watson était très habitué à  nous. A l'intérieur, dès qu'on le mettait dans sa cage, il nous appelait pour qu'on le garde avec nous. Nous le prenions alors pratiquement tout le temps dans la pièce où nous étions. La tendance naturelle de l'oiseau était de se percher sur la tête de la personne la plus grande. Aussitôt nous le prenions et le posions sur l'épaule. Petit à  petit, nous tendions le bras et appelions l'oiseau par un sifflement et il venait se poser sur l'épaule de celui qui appelait en répondant avec le même sifflet.

Au début il a fallu qu'il se retrouve dans les différentes pièces de la maison et il sifflait avec nous pour se guider et nous trouver. Une fois il est rentré dans la vitre, et il a compris qu'il fallait se méfier. Depuis, même si la fenêtre est ouverte il ne passe plus et arrête son vol avant. Il déteste être seul dans une pièce, et je pense qu'il a vraiment besoin de présence humaine pour son équilibre. C'est ce qui nous a laissé pensé que même à  l'extérieur il reviendrait vers nous.

Un jour quand c'était bien rodé à  l'intérieur nous avons tenté l’expérience avec succès. Il me semble très important, surtout au début, de ne pas lui donner à  manger dans sa cage juste avant le vol, de manière à  ce qu’il ait faim avant de voler. Il mange tout de même le matin au petit déjeuner mais pas trop. Selon la météo, il fait un vol libre extérieur à  midi et mange ensuite à  l'intérieur. Le soir même chose.
De petites lanières en cuir lui ont été mises aux pattes avec téléphone et adresse. Il s'y est habitué et ne les quitte plus. Cela nous permet de le garder avec nous dehors sur épaule attaché aux deux pattes (surtout pas une seule patte car il pourrait se la déboîter ou pire s'il s’affolait.) L'oiseau est en liberté avec nous dans la maison sauf en cas d'absence où il est dans sa cage.
Afin qu’il trouve ses repères il faut toujours le guider par un sifflet (assez fort s'il va loin). Une fois il s'est trompé d'épaule et a été sur une personne située dans un jardin un peu plus loin que le notre. La personne l'avait aussitôt mis en cage et il avait été très traumatisé. Nous l'avions récupéré deux jours plus tard (la personne ayant téléphoné et il n'arrêtait pas de siffler pour nous appeler). Depuis il fait davantage attention et s'éloigne moins.

Quand le vol est terminé il va sur l'épaule, on le félicite de la voix, et on le rentre pour le faire manger à  volonté. Ensuite il peut voler dans la maison. Il apprécie beaucoup les compliments après le vol comme durant le vol et souvent il siffle au dessus de nos têtes comme pour nous dire « tu as vu comme je vole bien ! » et répond à  nos sifflets.
Il se repère très bien dans les différentes pièces et monte même à  l'étage pour nous chercher. Il ne cherche pas particulièrement à  sortir même si une fenêtre est ouverte quand on est avec lui dans la maison, mais nous restons vigilants.
Nous avons eu un peu peur au début c'est vrai, mais maintenant c'est vraiment génial. Nous pouvons laisser portes et fenêtres ouvertes, Watson ne s'échappe plus. Des fois il sort sous le rideau de la porte fenêtre quand il y a du vent, mais se laisse aussitôt attraper et revient vers nous sans s'échapper.
En ce moment, il vole de mieux en mieux en vol circulaire autour de la maison. Il fait mentir tout ce qui se dit sur le fait que les callos volent tout droit. Nous ne faisons même plus attention à  le tenir un peu affamé avant le vol. Il se pose sur l'appuis de fenêtre après son vol et adore se regarder dans les vitres du premier étage. Je pense qu'il est très heureux de sa condition.

Nous aimons beaucoup Watson et je pense qu'il est très heureux avec nous. Honnêtement, je ne pense pas lui faire subir de gros risques en le faisant voler à  l'extérieur. Le risque le plus important pour moi est que lors d’une errance il soit recueillis par une famille qui le garde et ne le laisse plus voler. Quant aux prédateurs, nous sommes en ville, à  part les chats, je ne vois pas...
Je pense qu'il serait égoïste de ma part de le priver définitivement de vol extérieur. Du fait qu'il vole à  l'extérieur, Watson a développé ses facultés d'observation. Il fait très attention avant de s'envoler ou de se poser. On dirait qu'il est fier de nous monter son vol, et passe parfois au ras de nos têtes. J'ai l'impression qu'il va moins loin et reste autour de notre maison et jardin, comme s'il s'était fait un territoire de vol. Je pense que les oiseaux qui ne vont jamais dehors sont grisés par l'espace, le vent, et le sentiment de liberté que leur donne la première sortie extérieure.

Un système de lanières :
Le principe :
Pour ceux qui sont intéressés, j'utilise pour Watson des lanières taillées au cutter dans du cuir très souple de gants de jardinage en peau. Cela me permet de lui accrocher mon numéro de téléphone et mon adresse aux pattes pour le cas où il s'échapperait (Cela m'a déjà  permis de le retrouver suite à  une fugue.)

Par ailleurs, j'utilise ces lanières pour "attacher" Watson par les deux pattes avec une cordelette et des épingles pour certaines configurations à  l'extérieur ou dans la voiture.

Pourquoi pas un harnais ? Moi j'ai eu peur que ça le blesse sous les ailes et que ça lui abîme les plumes, mais les harnais que j'avais vus étaient plutôt pour les pigeons, donc trop grands pour une jeune callo, à  l’époque je ne savais pas qu’il en existait pour les perruches. Désormais, ceux que j’ai pu voir sur les forums sont bien plus adaptés que ceux que j'avais vu. Je pense malgré tout que dans la mesure où il faut le sortir et le remettre fréquemment, cela doit être plus difficile à  gérer que mon système. En effet je trouve assez facile de mettre ou sortir les épingles sur les lanières, l'oiseau ne se débat pas. Et pour le confort de la callo, je trouve que la tenir aux pattes lui permet de garder son plumage bien naturel.

Bien sûr pour la mise en place des lanières en cuir l’oiseau se débat un peu, mais comme on ne les sort plus ce n'est qu'une fois. Quant à  la gène, au début Watson essayait de les enlever, mais très rapidement il ne se rendait même plus compte qu'il les avait.

La conception :
Je vous joins quelques photos
La partie où le numéro de téléphone est inscrit au bic mesure 4,5cm de long sur 6mm de large, ensuite la partie qui sert à  entourer la patte mesure 3 cm et doit être la moins large possible.
Pour les trous à  chaque bout, utiliser un emporte pièce (à  frapper avec un marteau) de petit diamètre. (achat rayon outillage)

La mise en place :
Pour passer les lanières à  l'oiseau il vaut mieux être deux , un qui le tient sur le dos, les pattes en l'air, l'autre qui passe les lanières d’ores et déjà  renseignées (numéro de téléphone).
Au début il est surpris d'avoir ça aux pattes, mais ça lui passe assez vite.

Les épingles
J'avais fait fabriquer par un copain des épingles plus petites (moitié moins grandes) que les classiques mais ce dernier m'avait prévenu que c'était plus "emmerd..." de tenir l'oiseau d'une main et mettre l'épingle de l'autre. Finalement j'ai insisté pour essayer mais j'ai convenu qu'il avait raison. Il faut que la mise en place des épingles puisse se faire vite, sans gêner l'oiseau et d'une seule main. Je suis donc revenu au modèle normal. De toute façon cela permet à  l'oiseau de bien sentir lorsqu'il peut voler (sans épingles) et lorsqu'il ne peut pas (avec épingles et cordelette).
Les épingles sont utilisées pour les palombes par les chasseurs en Gironde. On doit trouver ça au rayon chasse à  Décathlon ou dans un magasin de chasse. Les chasseurs utilisent ces techniques sur des pigeons apprivoisés pour attirer et faire poser des pigeons sauvages (palombes).

Watson ne porte pas la ficelle et les épingles en permanence, mais il garde toujours les lanières (comportant l'adresse et le tél fixe et portable). C'est très commode pour le tenir dans la main car cela dépasse un peu derrière les pattes. Cela ne le gène plus du tout pour voler ou marcher, et c'est aussi pour moi une grande sécurité. Le cuir est très léger et ne blesse pas les pattes contrairement aux bagues. De plus si la patte de l'oiseau grandit le bracelet est ouvert de part la technique de réalisation.
Watson ne se rend même plus compte qu'il porte les lanières en permanence. Bien sûr il faut l'habituer progressivement et lui montrer que chaque fois qu'on lui met la laisse aux pattes c'est pour une durée limitée et pour une sortie dehors avec nous. Il faut qu'il perçoive ça comme un plaisir et non comme une punition. Au début il avait peur et se demandait ce qui lui arrivait mais maintenant il se laisse assez facilement attacher,
Attention, nous ne laissons jamais Watson attaché avec la cordelette seul, où que ce soit
Il est toujours en présence d'un de nous dans ces conditions.

Anecdotes, petits conseils etc
Je n'ai pas la prétention de considérer tout connaître sur le sujet loin de là . Je peux seulement vous dire ce que j'ai constaté avec Watson en espérant que ça marche aussi avec les autres.
Watson étant jeune, il s'est habitué facilement aux lanières et aux méthodes de vol.
D'un autre coté, il était tout fou, et avait du mal à  trouver ses repères. De plus sa relation avec nous était moins prononcée que maintenant où il nous connaît vraiment bien et s'est attaché à  nous. On limite les vols libres, car si on lui laisse trop de liberté il en veut toujours plus et gère moins bien son vol.
Avant de faire voler seul watson dehors on l'a sorti régulièrement dans le jardin avec nous, mais attaché pour qu'il s'imprègne bien du point de vue et garde ses repères dehors.

J'avais un peu peur qu'avec l'age il prenne de l'assurance, (comme un oiseau dans la nature qui apprend à  voler puis quitte ses parents) et veuille aller voir d'autres horizons. Ce ne fut pas le cas, tant mieux...actuellement il fait sa première mue. Quant il n'a pas trop envie de voler dehors, il fait un peu de rase motte et, après un petit vol circulaire, revient rapidement sur nous pour rentrer et manger.

Cet été nous sommes partis trois semaines en caravane et Watson est venu avec nous. J’avais un peu peur de sa réaction au retour, car nous ne l'avions pas fait voler en vol libre en extérieur durant tout le séjour. Il était toutefois libre dans la caravane, et attaché aux deux pattes par les lanières lorsque nous le sortions dehors. Cela s'est parfaitement bien passé, il n'arrêtait pas de siffloter, notamment dans la voiture où il restait sur l'épaule de mon fils à  l'arrière (toujours attaché par les deux pattes) avec pourtant de longs trajets (3700km en trois semaines)
Au retour, la question s'est posée, devions-nous le faire voler libre dans le jardin? Nous avons essayé et après deux vols, cela marchait bien, nous l'avions un peu moins nourri et il revenait sans problème au sifflet

Il sait que nous le laisserons à  nouveau voler. Nous prenons surtout soin à  son retour de ne pas le mettre en cage directement pour qu'il ne perçoive pas la cage comme une prison, mais comme son lieu de repos. Je sais que certains d’entre vous n’approuvent pas le vol libre, et je respecte vos points de vue, mais je suis certain que s'il échappe par une fenêtre nous n'auront pas trop de mal à  le récupérer en le sifflant par le code habituel. Il sait qu'il vole tous les soirs et ne cherche pas à  s'échapper la journée si une porte ou une fenêtre est entrouverte. Je pense de plus en plus que c'est un risque de moins de le perdre.

Exemple :
- Un jour j'étais en train de discuter avec le voisin devant la porte, qui était simplement obturée par un rideau, et avec le vent le rideau se soulevait un peu. l Watson est passé par dessous et je l'ai vu se poser sur le portail à  coté de nous. Ce n'était pas du tout prévu, mais comme il est habitué à  être dehors, c'est pour lui tout à  fait ordinaire. Il est monté sur mon doigt et je l'ai rentré dans la maison sans problème.


Marquer le numéro de tél sur les lanières cuir aux pattes, c'est une sécurité de plus.
Exemples :
- Un soir il s'est laissé aller à  voler beaucoup plus loin que d'ordinaire. Il avait bien mangé à  midi et s'est octroyé une petite ballade. Seulement au bout de 2h il n'était toujours pas revenu et il s'est perdu. Grâce à  ses lanières et le caractère honnête de la personne l’ayant recueilli, on nous a contacté pour venir le chercher. Il était à  environ 1km de chez nous. Il s'était posé à  coté de gens qui l'avaient et mis en cage. Après l'avoir récupéré, il était manifestement très fatigué de son escapade, mais content de nous retrouver.

- Une fois il s'est trompé d'épaule et a été sur une personne située dans un jardin un peu plus loin que le notre. La personne l'avait aussitôt mis en cage et il avait été très traumatisé. Nous l'avions récupéré deux jours plus tard (la personne ayant téléphoné et il n'arrêtait pas de siffler pour nous appeler). Depuis il fait davantage attention et s'éloigne moins.

En général si quelque chose arrive et lui fait peur, je le chasse pour lui montrer que je le défends et qu'en cas de danger il doit venir vers moi. Une fois il est sorti de la maison par une fenêtre ouverte comme un coup de fusil suite à  une chute d'objet dans l'escalier qui a fait beaucoup de bruit. Aussitôt je suis sorti dehors le siffler, et bien qu'il était déjà  assez loin, il a entendu le sifflet et est revenu sur moi. Par principe, il faut surtout que l'oiseau comprenne que s'il va dehors ce n'est pas parce qu'il s'est échappé , mais parce que nous l'avons volontairement sorti dehors.

Un petit rituel a été instauré avec Watson pour lui faire comprendre que c'est l'heure de la sortie. On lui montre la gamelle avec ses graines préférées, on le tient à  la main par les attaches, on sort à  deux et toujours par la même porte. Celui qui le porte tend le bras et l'autre l'appelle. Watson vole plus ou moins loin, on le siffle durant tout son vol pour garder le contact, et dès qu'il revient sur l'un d'entre nous on le rentre et il mange dedans. On le félicite très fort sur son vol et on reste avec lui quand il mange. Il n'est jamais attaché, remis de force dans la cage, ou laissé seul après être revenu vers nous.
En plus de mon récit voici mes conseils :

Il faut d'abord bien s'entraîner à  l'intérieur à  mettre au point avec la callo un sifflet d'appel et lui faire comprendre quand on veut qu'il vole sur une autre personne. (Il vaut mieux savoir siffler fort quand on est à  l'extérieur ou utiliser un sifflet) A mon avis c'est mieux de débuter avec un oiseau jeune qui n'est pas encore trop sûr de son vol quand on démarre en extérieur.
Je pense qu’un oiseau plus âgé aura un peu plus de mal à  accepter les lanières, et sera peut être plus effrayé lors de sa première sortie extérieure. D'un autre coté il sera plus proche de ses maîtres. A mon sens, vous ne risquez pas grand chose à  voir comment il réagit au port de lanières sans le sortir. Très rapidement pour que votre oiseau ne voit pas là  qu'un désagrément, mais aussi de nouveaux avantages, apprenez-lui les sorties attachées avec les épingles et la cordelette.(oiseau sur l'épaule et cordelette passée sous le bras.) Suivant sa réaction, il vous faudra beaucoup lui parler et le garder près de vous. Au début il penche la tête et regarde le ciel avec crainte, il faut lui faire comprendre que vous êtes là ...S'il s'affole et tire sur la laisse, lui parler et serrer au plus près la cordelette, pour le tenir sur vous comme vous avez l'habitude de faire. Il va vite comprendre que cela ne sert à  rien d'essayer de s'envoler quand il sent le poids des épingles aux pattes.
Profitez-en aussi pour le garder un peu avec vous attaché quand vous êtes dehors (dîners en terrasse etc..) pour qu’il s’habitue à  cette situation et reste à  vos côtés.

Le vol libre extérieur ne doit venir que quand tout ceci est devenu très ordinaire pour l'oiseau et il vous faut aussi faire attention à  la météo , on ne laisse pas voler un oiseau par temps de pluie (avant ou après une averse) en particulier dans la campagne car c’est le moment de chasse des rapaces. Attention aussi au vent, plus votre oiseau est léger, plus il peut se faire emporter, mais tout cela est expliqué dans les articles sur le vol libre se trouvant sur le site.
Nous faisons toujours bien attention aux conditions extérieures et au comportement de l'oiseau avant de sortir, vous devez faire de même. La sortie est toujours anticipée par un petit rituel où on lui fait comprendre que c'est une sorte de cadeau (montrer les graines, sortir toujours par la même porte etc..). En effet vous devez vous assurer que votre oiseau sera content de revenir vite manger car dans le cas contraire il risque de rester posté sur une branche à  proximité ou un fil électrique 10 ou 15 minutes pour se reposer avant de revenir ou s'octroyer un deuxième vol...

WATSON continue de voler tous les jours en vol libre extérieur. Il est maintenant adulte et de plus en plus sûr de lui et de son domaine de vol.

oh oh oh je vois que tu es de begles, j'avais deja vu ton article sur je ne sais plus quel site mais rien ne vaut l'experience en direct. je suis sur bordeaux donc pas trés loin de chez toi, qui sait, peut etre qu'un jour je soliciterai ton experience plus directement, autant que je profite de la courte distance ^^

Pas de soucis, ce sera avec plaisir

chrisdor a écrit : La fauconnerie ... la chasse ... des sports ... certes ... mouais ...
En tout cas, voilà  qui ouvre un autre vieil angle de confusion entre le Vol Libre des psittacidés et celui pratiqué en fauconnerie. Les méthodes ne sont pas les mêmes, le processus psychologique du rapace et du perroquet non plus d'ailleurs ... quoique certaines personnes aient fait des glissements de l'une dans l'autre, ce qui ouvre sujet à  une polémique qui ne trouve pas sa place ici...

Bonjour,

Loin de moi l'idée de vouloir faire une quelconque polémique, mais serait-il possible d'avoir plus de renseignements sur les différences entre la fauconnerie et le vol libre? J'imagine bien que des rapaces - carnivores, chasseurs territoriaux - n'ont pas du tout la même psychologie que des psittacidés - végétariens, vivant le plus souvent (toujours??) en groupe.
Mais pourriez-vous nous en parler plus précisément? Et surtout des différences de méthodes?
Il est vrai que ce n'est peut-être pas le bon site mais je trouve passionnant de connaître ces sujets (en théorie).
Rassurez-vous, loin de moi l'idée de jamais pratiquer l'un ou l'autre : je suis attirée par les perruches Catherine, donc des oiseaux tout petits, je n'imagine pas en avoir plus que 2, donc loin de faire un vol groupé et mon village est continuellement survolé par 2-3 milans noirs (plutôt charognards que chasseurs il est vrai), le village voisin lui en compte même parfois jusqu'à  80 au-dessus de la décharge! et nous avons aussi des faucons-crécerelle et des buses variables, et ceux-ci sont de vrais chasseurs. Donc mes pauvres petits oiseaux isolés... pratiqueront le vol libre à  l'intérieur (l'idéal serait qu'il puisse passer tout le temps qu'ils veulent en liberté dans la maison, mais je ne les ai pas encore, alors je ne me rends pas encore compte, et avec l'été, les fenêtres ouvertes... chaque chose en son temps, une étape après l'autre.)

Merci

Sandra

Bonsoir,

Pas la moins petite réponse depuis le temps...
Je vois trois possibilités :
1) Personne ne connaît vraiment la fauconnerie, et donc personne ne se lance.
2) Ma demande était hors polémique, et c'est justement un sujet "chaud" où il est impossible de ne pas polémiquer. Donc tout le monde s'abstient.
3) Ma question était tellement bête que ça ne valais même pas la peine d'y répondre...

Pourtant il y a une chose que je voudrais vraiment savoir, et seules des personnes connaissant, élevant et aimant les oiseaux pourraient m'y répondre : est-ce que la fauconnerie peut-elle respecter l'oiseau (car j'imagine que comme partout, il y a toujours plusieurs sortes de gens à  la pratiquer, et forcément certaines au détriment du rapace) ?

Merci de vos réponses,

Sandra

une personne qui aime l'oiseau quel qu'il soit le respecte ! En fauconnerie comme ailleurs on voit, entend de tout ! Un oiseau élevé, éduqué dans de bonnes conditions sera toujours plus fiable, c'est aussi simple que cela.

viewtopic.php?f=6&t=11461&hilit=rapace

viewtopic.php?f=14&t=14774&hilit=rapace

viewtopic.php?f=6&t=17522&hilit=rapace

Quelques liens avec photos ( de drôlement belles ) et divers renseignements plus liens.
Si cela t'intéresse je sais que nous avons vu passer sur le site quelques propriétaires de rapaces. Ils pourront peut être t'en dire plus. le mieux est sûrement de discuter avec une personne qui s'occupe de ces oiseaux en parc, qui font des spectacles. C'est de plus en plus courant, ça doit se trouver
S

et notre séraphinou qui ne peut pas voler

a+

cleme

Bonjour,
en ce qui nous concerne, je ne sais pas si cela répond aux questions posées par sandravel, mais nous avons une callopsitte EAM, Watson, que nous avons équipé de petites lanières aux pattes (idem faucons) et que nous faisons voler en vol libre extérieur tous les soirs. Il est très heureux de voler dehors.

Salut.

SandraVel a écrit :

chrisdor a écrit : La fauconnerie ... la chasse ... des sports ... certes ... mouais ...
En tout cas, voilà  qui ouvre un autre vieil angle de confusion entre le Vol Libre des psittacidés et celui pratiqué en fauconnerie. Les méthodes ne sont pas les mêmes, le processus psychologique du rapace et du perroquet non plus d'ailleurs ... quoique certaines personnes aient fait des glissements de l'une dans l'autre, ce qui ouvre sujet à  une polémique qui ne trouve pas sa place ici...

Bonjour,

Loin de moi l'idée de vouloir faire une quelconque polémique, mais serait-il possible d'avoir plus de renseignements sur les différences entre la fauconnerie et le vol libre? J'imagine bien que des rapaces - carnivores, chasseurs territoriaux - n'ont pas du tout la même psychologie que des psittacidés - végétariens, vivant le plus souvent (toujours??) en groupe.
Mais pourriez-vous nous en parler plus précisément? Et surtout des différences de méthodes?
Il est vrai que ce n'est peut-être pas le bon site mais je trouve passionnant de connaître ces sujets (en théorie).

Comme évoqué par Chrisdor, méthodes largement différentes, bien que certains apprentis sorciers et autres irrespectueux aient opéré des glissements de l'un vers l'autre.

Avec les rapaces, la majorité des techniques tournent autour du Food & Weight Management … en clair et grosso modo, la détermination du poids de forme de l'oiseau et sous-alimentation volontaire pour le maintenir en état permanent de faim: l'oiseau répond mieux au soigneur
Bien que certains entraineurs professionnels (une poignée à  travers le monde) maitrisent cette méthode avec un suivi quasi-scientifique quotidien (plusieurs pesées par jour, calcul calorique, compositions précises des rations, vérification de ce qui a été effectivement ingéré …) et l'appliquent à  des perroquets pour des spectacles à  l'américaine (Show), cette méthode est à  proscrire au moins des psittacidés (que je connais eux à  la différence des rapaces). Outre que cette technique est franchement dégueulasse et irrespectueuse d'oiseaux aussi sensibles et intelligents, pas mal de perroks en ont malheureusement fait les frais
En psittacidés, on obtient de trés bons résultats avec les méthodes de renforcement positif, avec des récompenses pas forcément alimentaires, et surtout vers un vrai Vol Libre (où là  ce sont ces 2 mots qui sont pesés), où les oiseaux ne font pas du trajet point A - point B devant un public acclamant, mais de vraies évolutions au gré du vent et des envies …

viewtopic.php?f=6&t=21253&st=0&sk=t&sd=a&start=0

Je viens de découvrir l'histoire de Watson. Merci . Quel plaisir et quel bonheur de voir comment on peut vivre en bonne intelligence avec un oiseau. Ah si j'avais eu internet lorsque j'ai eu ma callo eam en 2005 je me serais mieux renseignée et aurais toujours ma puce. Elle volait en liberté plusieurs fois par jour dans la maison mais un jour une fenêtre ouverte à  l'autre bout de la maison........

Raf a écrit : Avec les rapaces, la majorité des techniques tournent autour du Food & Weight Management … en clair et grosso modo, la détermination du poids de forme de l'oiseau et sous-alimentation volontaire pour le maintenir en état permanent de faim: l'oiseau répond mieux au soigneur
(...)
cette méthode est à  proscrire au moins des psittacidés (que je connais eux à  la différence des rapaces).

Bonsoir,

Hem... Quand je lis cela, ce n'est pas seulement pour les psittacidés que je trouverai qu'il faudrait proscrire cette méthode. Est-ce que tous ceux qui travaillent avec des rapaces (pas seulement pour des spectacles), affament leurs oiseaux? Et est-ce que tous les spectacles avec des oiseaux (dans les zoos ou autres) signifient des bêtes affamées ?
A quelque part, j'ai du mal à  imaginer que l'on puisse aimer son rapace (ou autre) et l'affamer, même pour qu'il obéisse mieux. Est-ce vraiment une méthode général, ou seulement celle de quelque spersonnes pressées et peu scrupuleuses?
Ou alors, oublie-t-on dans notre ignorance de préciser quelques éléments essentiels ?

Bonne soirée

Igor Maskin a écrit :
“Macaw collars are around the neck, and they would work for what
you are talking about. ”

A tous ceux qui s'interessent. La photo du collier avec un emetteur qui est utilise' in-situ vient d'etre publiee dans le dernier numero de PsittaScene - la revue de WPT (p.5, Northen Costa Rica project)

Amicalement,
Igor

puisque le sujet est relancé, j' ai pu voir sur des photos, des perroquets en sortie extérieure juste a coté de pigeon ou autres....
comment faites vous pour être sur de ne pas vous ramener une maladie de l' extérieure dans votre élevage ?

Le sujet dâte, mais je pense que votre interrogation, devrait faire l'objet d'un nouveau topic afin que ce dernier puisse avoir un vrai fil conducteur