Nos volières

BONSOIR,

La plupart des personnes croient que le dodo était un gros,
gauche oiseau, qui s'est éteint parce qu'il était trop lent pour
s'échapper une fois chassé. Est-ce que c'est vraiment vrai ?
à€ quoi le dodo a t-il ressemblé
A t-il vraiment existé ?
l'expression faire dodo viendrait de là !
Magjo,

Je crois qu'il y a un ou plusieurs spécimens empaillés en Angleterre . Je me demande souvent si la génétique ne pourrait pas refaire revivre ce genre d'espèces disparue...

Bonsoir,
Ile Maurice est "découverte" au XVI éme siécle par les européens, elle n'est pas habitée par les hommes avant cela, une faune et une flore endémique s'y développent " tranquillement" dont le dodo
Elle est peuplée ensuite par les hollandais, , puis par les francais pendant prés d'un siécle, les anglais en prirent possession ensuite pour en faire une colonie de l'empire.

Avant de pouvoir y installer un élevage quelconque et une agriculture pour nourrir tous ces hommes et femmes on a puissé dans les ressources locales: le dodo en fait parti , bonne source de viande de type volaille, bien évidemment le soucis n'était pas d'élever cet animal pour une reproduction et a forciori pour une sauvegarde de l'espèce !!!!!

extinction programmé !!!!!!

il n'y a pas que le dodo ( espéce endémique ) qui a disparu de Ile Maurice, bon nombre de plantes endémiques ont disparues et continues de disparaitre ( mono culture de la canne à  sucre, importation de végetaux " étoufant" les végetaux locaux, déforestation presque compléte de l'Ile, aménagement touristique dans le lagon et front de mer, difficulté a traité les polluants et ordures ménagéres......etc..ETC ... ..)
en bref, toutes les colonnisations font des ravages !!!!Celles des siécles précedant et la notre de touristes en mal de "paradis"!


VAL

Oui, le deux tiers de la faune et de la flore endémique à  l'ile Maurice a disparue par l'invasion de nouvelles espèces débarqué par les hommes et c'est un vrai désastre écologique .

bonsoir,
La recherche récente a défié la description traditionnelle du dodo.
Des mesures du squelette d'Oxford, plus les centaines d'os amassés
dans le musée d'histoire naturelle et le musée de zoologie de
Cambridge, ont été employées pour calculer combien de poids
l'oiseau pourrait avoir porté. Ceci suggère que le gros dodo ait
été trop lourd pour que son squelette soutienne et se serait
effondré. Une nouvelle reconstruction du dodo est beaucoup plus mince
et regarde beaucoup plus semblable au premier schéma d'amiral van
Neck's de l'oiseau.

dani2 a écrit :Je crois qu'il y a un ou plusieurs spécimens empaillés en Angleterre . Je me demande souvent si la génétique ne pourrait pas refaire revivre ce genre d'espèces disparue...

Ca me semble difficile... mais une équipe de chercheurs australiens tente depuis 1 an de faire "revivre" le tigre de tasmanie qui a totalement disparu de l'île. C'est une sorte de chien/marsupial rayé étrange! Il y a de l'ADN provenant de sujet dans du formol. Pas mal de scientifiques sont septiques quant à  la réussite du projet.

En voilà  une photo...

Il est très connu des australiens car il se trouve sur l'étiquette d'une bouteille de bière

Tetal a écrit : Il y a de l'ADN provenant de sujet dans du formol. Pas mal de scientifiques sont septiques quant à  la réussite du projet.

Cet ADN se trouve dans de jeunes specimens conservés alors qu'il étaient encore dans la poche marsupiale. Le but est de recombiner les fragments ADN intacts avec ceux de l'espèce la plus proche aujourd'hui, le Diable de Tasmanie...

Oui mais il y a des milliers de gènes? Lesquels sont spécifiques aux tigres et ceux aux diables?

Et puis l'ADN doit être sacrèment abimé depuis que le dernier spécimen de tigre de Tasmanie est mort en 1936!

Ben, c'est un peu là  dessus qu'ils bossent !!

Le séquençage du génotype est une étape préalable nécessaire mais ce n'est pas la seule, loin s'en faut !

Des démarches similaires sont en cours avec le mammouth et l'éléphant d'Asie, avoir une base de comparaison avec un cousin "moderne" au sens de "toujours vivant" est indispensable mais pas suffisant !

En ce qui concerne le Thylacine, l'ADN provient de specimens conservés depuis le milieu du 19ème siècle, non dans le formol, qui altère énormément l'ADN, mais dans de l'alcool, qui l'abîme nettement moins...

La principale difficulté vient du séquençage du génotype de ces marsupiaux (alors que l'on travaille habituellement plutôt sur les mammifères placentaires, qui se "ressemblent" beaucoup), mais l'entreprise a été jugée suffisamment prometteuse pour que des capitaux y soient investis... pas assez pour autant pour que cette entreprise aboutisse "rapidement"...

Dans mon souvenir, le projet semblait très controversé car (1) peu réalisable techniquement d’après les biologistes qui travaillent sur le sujet et (2) subventionné par une chaîne de télé de documentaires des USA façon un peu trop hollywoodienne.

C’est le fantasme "jurasic park".
Le clonage "à  la Dolly" serait possible dans une espèce marsupiale mais il faudrait une cellule fraîche de l’animal disparu. L’ADN même s’il est très stable, se fragmente au cours du temps. Mais bon, cela fera quand même un joli reportage...

Le fantasme "Jurassic Park" est depuis peu de temps une réalité avec certains organismes unicellulaires procaryotes.... c'est une question de temps avec les cellules eucaryotes... la notion de "fraîcheur" se relativise peu à  peu, mais il est clair que ces essais ne "recréeront" jamais les epèces d'origine, mais des "similis".... .... accentuons donc l'effort sur le préservation des milieux où vivent les derniers représentants des nombreuses espèces actuelles au seuil de l'extinction !!!

Aciton a écrit :accentuons donc l'effort sur le préservation des milieux où vivent les derniers représentants des nombreuses espèces actuelles au seuil de l'extinction !!!

C'était exactement le sujet de la polémique: pourquoi dépenser des millions de dollars pour recréer une espèce disparu depuis des décennies alors que cet argent serait plus utile pour sauvegarder toutes celles qui disparaissent tous les jours.

En parallèle, le dernier aborigène natif de la Tasmanie est également mort au siècle dernier. Mais c’est un sujet nettement moins consensuel chez les autraliens…

On peu aussi rejoutter que les années passant les techniques en génétique s'affinent et que dans 15 ou 20 ans on réalisera des choses impensables aujourd'hui . Donc l'espoir n'est pas mort .