Nos volières

des gens qui tombent par hasard sur les sites d'annonces pour la première fois, ils vont tomber dans le panneau illico presto.

Ça y est, vous avez décidé de vous rendre acquéreur d’un oiseau.

Une fois que vous vous êtes assuré d’avoir la place, le temps nécessaire, de connaître le statut légal et les compétences requises pour la détention, les connaissances sur les mÅ“urs, la reproduction et alimentation de l’oiseau convoité vous allez vous mettre en quête de l’oiseau idéal.
Quelques petites recommandations tout de même pour vous éviter d’éventuelles déconvenues …



Lors du contact avec le cédant il faut :



1. S’assurer que l’oiseau est identifié légalement (bague fermée ou puce, cites pour un import).
Demander l’origine précise de l’oiseau: si PE (Propre élevage) ou si issue d’un autre élevage lequel ? (localisation et coordonnées précises).

2. S’informer au préalable du statut légal de l’oiseau (par exemple sur les Valeurs NVC), en effet certains oiseaux sont soumis à  une règlementation stricte nécessitant soit une Autorisation Préfectorale de Détention (APD) ou un Certificat de Capacité (CC). Sans cela, la détention de l'oiseau est répréhensible.

3. S’assurer que le cédant fournira les documents légaux nécessaires : cités, certificat de cession, copie des registre, facture si oiseau d’import…

4. S‘assurer (si besoin) que l’oiseau est sexé avec les documents le prouvant (certificat endoscopie ou ADN)

5. Pour les psittacidés et particulièrement les perroquets s’assurer que les examens vétérinaires de base ont été faits avec les documents à  l’appui: (Chlamydias, circovirus, PBFD…)
Ces derniers examens doivent être récents (moins d'un mois) sinon la fiabilité des résultats est réduite.

6. Exiger systématiquement des photos (prises sous plusieurs angles pour en vérifier l'authenticité) pour bien avoir une idée de l’état de l’oiseau, de la taille et de la couleur, que cela corresponde aux attentes, en gardant à  l’esprit que ce ne sont que des photos...
Il est également recommandé de demander les photos des parents pour s'assurer du génotype et du standard des géniteurs.

7. S’informer au préalable de la valeur de cession et demander la valeur souhaitée au cédant.
Demander des justifications si la valeur demandée est différente (oiseau reproducteur, oiseau primé...).
Préciser le mode de transport prévu et son cout.

8. Demander le motif de la cession, le logement avec sa dimension, si logé en extérieur ou intérieur, l’alimentation, les soins et traitements récents, la reproduction éventuelle, le comportement avec les congénères, les phénotypes et génotypes des parents …

9. Prévoir le transport de l’oiseau et la disponibilité pour la réception.
Nous encourageons les acquéreurs à  se déplacer dans la mesure du possible, les visites chez les éleveurs sont toujours bénéfiques.
Nous encourageons les acquéreurs à  privilégier les déplacements chez les cédants : les visites chez les éleveurs sont toujours bénéfiques.
Dans ce cas, insister pour que la rencontre ait lieu au domicile et non dans un lieu public, si un rendez-vous est fixé hors domicile, se faire accompagner…

10. Prévoir une vraie quarantaine dans un lieu dédié à  cet effet, avec phase d’observation, vermifugation , vitamines et un logement définitif adapté.
Au moindre symptôme d'apathie ou de comportement anormal, une consultation dans les plus brefs délais chez un vétérinaire s'impose.


Tous ces conseils sont uniquement là  pour éviter aux futurs acquéreurs de connaitre des déconvenues.

on a quand même réussi à  faire modérer les annonces de Cession des espèces de Guyane et d'Annexe A du site du BON COIN

oizoo a écrit :d' ailleur je crois qu' il y a du ménage a faire dans les PA de NVC car bon nombre "d' éleveur" pourtant enregistrer n' hésite pas a envoyer par sernam du mauvais voir très mauvais piafs et au prix fort

oizoo a écrit :pas moins ici qu' ailleurs, a chacun d' être vigilant et de voir avant d' acheter!!!