Nos volières

Bonjour
Lors d’un reportage (reproduction grive mutation) j’avais installé mes oiseaux dans des volières provisoires.
Aujourd’hui de nouveaux oiseaux sont venus agrandir mon cheptel, et j’ai donc construit mes volières adaptées.
En réalité j’ai eu l’opportunité de trouver des volières de 1 m x 1 m sur 2 m de haut et par lot de trois, dont trois façades et le toit étaient en plexiglas (ou plutôt la matière que l’on met sur les toits de véranda, me rappelle plus le nom) il ne me restait plus quâ€™à  les rallonger de 80 cm afin d’avoir 12 volières de 1,80 de long sur 2 de haut et 1 m de large, je les ai trouvé du côté de Chartres, j’ai fait 2 voyages, 2400 km en tout, si, si ma femme aussi ma dit « un peu fou » mais bon.
Le reste en photos avec les oiseaux à  la fin.

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suite et fin

je suis plus interressé par les becs crochus mais sympa les volières et j'aime bien ces oiseaux...belle installation

belle volieres et beaux zozios

Bonsoir,

Magnifiques oiseaux !!!
En France, quelles sont les conditions requises pour détenir des merles ? Certificat de capacité ?

Pourriez-vous nous en dire plus sur leur élevage ? Je trouve ces oiseaux extra-ordinaires, je ne me lasse pas de les voir dans mon jardin !!!! Et les entendre, c'est un vrai bonheur !!!

Leur volière n'a pas besoin d'être plantée ? Quelle nourriture ??
Merci pour ces précisions, et qui sait si un jour...

@+
Tino

quel voyage et quelle installation, elles sont grandes ces volières
combien comptez vous en mettre
ils sont beaux mais je me demande aussi s'il faut une capacité pour les détenir
à  bientôt

Intéressant ce petit reportage photo, je ne savais pas qu'il y avait des mutations ches ces oiseaux.
Bon élevage.

Bonjour
Je vais donc essayer de répondre à  toutes vos questions, pour les merles, grives et étourneaux en phénotype sauvage il faut un certificat de capacité, pour tout ce qui est mutation il n’a pas besoin de certificat de capacité.

La plupart des éleveurs de merles ont des volières implantées, ce que je reproche à  ce genre d’élevage c’est que l’on ne voit jamais les oiseaux et ils restent surtout extrêmement sauvages.
J’ai préféré avoir des volières fermées sur l’extérieur sans implantation, les oiseaux ne sont pas dérangés, ils apprennent à  me connaître et ne bougent pratiquement plus, par contre dès qu’un étranger se présente c’est le sauve qui peut et pour cela je leurs mets des caches par terre où ils ont la possibilité de se dissimuler.

Les merles restent très difficiles à  élever, pour les grives c’est moins compliqué et les étourneaux c’est la première année que j’en élève, mais parait t‘il que ce n’est pas facile non plus.

La manière d’élever ce genre d’oiseaux m’a été enseignée par des éleveurs belges et un éleveur français de Marseille pour ce qui concerne la nourriture (merci Bruno). Il est toujours très, très instructif d’aller visiter des élevages à  l’étranger et ensuite faire la part des choses et s’adapter par rapport à  ce que l’on veut faire. ( Je demande l’autorisation et je fais des dizaines et des dizaines de photos que j’étudie tranquillement chez moi par la suite pour voir tous les détails).

Pour la nourriture je donne de la pâtée insectivore, beaucoup de baies, des fruits, vers de terre, vers de farine, asticots, distribution automatique d’eau pour la boisson et de l’eau propre pour se baigner dans un dessous de pot de fleurs de 25 cm, ce qu’ils adorent.

Pour les nids c’est identique, j’ai visité un élevage de merles et d’étourneaux en Belgique (50 couples) j’ai trouvé son idée de nids très ingénieuse, je l’ai amélioré et adapté à  ma manière. Je vous ferai des photos les explications seraient trop longues.

Voilà  je suis un passionné d’oiseaux et de bonsaï, ces deux passions se complètent très bien et comme toute passion, elle n’atteint son apothéose que si elle est partagée et vécue pleinement. Ceci pour vous dire, faites comme moi, aller au devant d’éleveurs chevronnés vous apprendrez beaucoup de choses et eux cela leur fera plaisir.
Le sage vous montre la beauté de la lune, le sot ne voit que le bout de son doigt.

Gaby,l'élevage des merles ,grives et étourneaux mérite que tu ouvre un nouveau post dans la rubrique concernée, et une présentation des espèces en ta possession;

A+

ma femme aussi ma dit « un peu fou » mais bon.

Je pense qu'ici on comprend bien ce style de folie !!!
Un grand merci pour tes photos.

La plupart des éleveurs de merles ont des volières implantées, ce que je reproche à  ce genre d’élevage c’est que l’on ne voit jamais les oiseaux et ils restent surtout extrêmement sauvages.

Sauf si on est patient et bon observateur ! J'aime les volières plantées, je le reconnais volontiers. Il me semble que les oiseaux ont plus " d'intimité " et sont de ce fait sécurisés.
Ton point de vue peut se défendre et surtout peut être qu'à  la longue tes opinions évolueront, en observant tes oiseaux. En tous cas, pense bien, s'il te plait à  venir nous parler de tes oiseaux de temps à  autres, ce serait sympa de savoir comment cela se passe.
S

Salut.

Et le sol ?
Car chez moi, grives, merles et, sporadiquement les étourneaux, passent beaucoup de temps à  gratter et fouir dans l'herbe ou les feuilles mortes …

pilou a écrit :Sauf si on est patient et bon observateur ! J'aime les volières plantées, je le reconnais volontiers. Il me semble que les oiseaux ont plus " d'intimité " et sont de ce fait sécurisés.
Ton point de vue peut se défendre et surtout peut être qu'à  la longue tes opinions évolueront, en observant tes oiseaux.

C'est effectivement une question de points de vue, de goûts … et sûrement d'objectifs
Avec les psittacidés, qui comme chacun sait sont quelque peu destructeurs, je conçois que la volière plantée requiert des moyens financiers et d'espace pas toujours accessibles à  tous …
Mais pour des becs droits En milieu fermé et dépouillé au lieu de Volière plantée, c'est pour moi comme le poisson en bocal au lieu du bac hollandais, ou le diamant dans le coffre au lieu de la main de la femme … Je ne sais si je suis le sage ou le sot, j'ai pourtant aussi beaucoup visité, je n'ai jamais vu la beauté de la lune dans les médailles ou les résultats de repro qu'on me désignait …

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Bonjour,

Je rejoint moi aussi les avis de Pilou et Raf.
Autant je comprend la difficulté de volieres plantées pour les bec crochus, autant je trouve qu'il est dommage de détenir de si beaux oiseaux dans un milieu aussi spartiate !

Tu dis qu'avec la végétation on a plus de difficultés à  les voir; certe , mais n'est-ce justement pas là  la l'intéret de la chose.
Le milieu naturel est là  pour mettre en valeur ces oiseaux (même et surtout s'ils sont moins visibles), favoriser leur bien être et je le pense, bien que non spécialiste des insectivores, favoriser leur propention à  la reproduction.

Cdlt
Dominique

bonjour a tous,félicitation gaby pour cette grive mutation brune et jolie merle.
peux-tu me dire quel est la différence entre une grive mutation brune et une isabelle,car je possede un couple d isabelle et sur la photo
je n en vois pas
ps le merle est une mutation bleu argenté?
a++

philippe 83 a écrit :car je possede un couple d isabelle

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Bonjour,

Interessant, peut être pourrais tu nous en dire davantage dans une petite présentation

Cdlt
Dominique

Bel élevage.