Salut.
Donc aprés compulsions d'avis scientifiques, et qu'ils soient d'accord ou non entre eux, la couleur bleue est donc rencontrée chez les différents psittacidés de par
au maximum deux phénomènes: diffusion ou interférences des ondes de la lumière. Dans tous les cas, il s'agit de phénomènes optiques (donc variables en fonction des conditions d'observation, notamment photographiques), qui peuvent de plus être combinés avec les différents pigments, eux-mêmes variables en fonction de l'âge et de la nourriture notamment …
Mais donc le bleu (comme le vert) n'est en aucun cas une couleur pigmentaire (se déposant lors de la formation des crêtes des barbes: noirs-bruns (mélanines), jaunes (porphyrines) ou jaunes-rouges (caroténoïdes).), mais
structurale.
Structure du réseau de barbules qui peut de plus (pour simplifier !) provoquer des irisations (réflexion -totale ou partielle- par des pigments situés sous les microgranules ET aborption -totale ou partielle- par les microgranules les plus concentrées) …
Voilà pour l'explication
scientifique de nos petites interrogations d'amateurs passionnés, parfois de couleurs nouvelles et inconnues. Et puisque dans ce sujet, comme dans d'autres, on compare les couleurs entre elles, et notamment celles de
mutants par rapport au type sauvage, il est important de préciser que les définitions pigmentaires et structurales sont à prendre en premier lieu sur des individus en type sauvage. Les mutants d'élevage, obtenus par croisements sélectifs, peuvent combiner d'autres explications à leurs variations de couleurs.
Outre les variations alimentaires (qu'il ne faut pas occulter en conditions captives) ou endocriniennes, elles sont d'ordre génétique et … souvent pathologique: le leucisme avec ses tâches blanches, l'érythrisme et la xanthochromie avec des pigmentations rouges ou jaunes, ou encore l'albinisme qui est le reflet d'absence de l'enzyme tyrosinase. Une modification de la couleur des plumes (ou de leurs formes, longueurs, structures …) n'est bien souvent que la face cachée d'un iceberg, la seule modification visible par nos tous petits yeux d'éleveurs pas scientifiques. Attention à ne pas céder à la course folle, au n'importe quoi, et notamment aux croisements consanguins qui amplifient le risque (la chance pour les couleurs) d'exprimer des allèles pathologiques récessifs ou de perte de variabilité (résistance/non résistance aux maladies, variations métaboliques, malformations, dégénerescence, faiblesses congénitales …).
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Désolé d'avoir encore été aussi long, c'est souvent ennuyeux, surtout si c'est scientifique. Pilou avait fait un super résumé "Il faut bien penser qu'il y a le visible...et le reste ! " …