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Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 07 janv. 2010 22:38
par shouya
Bonjour,

Que pensez vous d'une volière communautaire pour 3 couples d'emma meme en période de repros?
avez vous des expériences sur la vie de pyrrhura en couple en volière communautaire?
merci à  vous

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 10:02
par laurent31
Bonjour

Étant novice sur le sujet, et pas que sur celui-là  d'ailleurs,et intéressé par la question, je me demandé si le nombre d'oiseau dans la volière influx sur leurs
comportement?
Est ce que plus le nombre d'oiseaux et important( avec dimension de la volière en rapport) plus l'agressivité d' un dominant par exemple est repartit sur le nombre ?

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 12:58
par shouya
Apparement il faudrait mettre au minimum 3 couples et non pas 2 pour ne pas qu'ils focalisent sur le couple "adversaire" lol
mais j'attends précisio^^

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 15:44
par Raf
Salut.
shouya a écrit :Bonjour,

Que pensez vous d'une volière communautaire pour 3 couples d'emma meme en période de repros?
avez vous des expériences sur la vie de pyrrhura en couple en volière communautaire?
merci à  vous
Comme pour toute communauté, notamment en psittacidés, il est très difficile de parler "dans l'absolu": volume de volière, aménagement, introduction des individus …
Je n'ai aucune expérience en Pyrrhura.

Cependant, les quelques rares observations in situ, semblent marquer une différence en termes de comportement social avec les autres psittacidés néo-tropicaux. Je m'appuie notamment sur les rapports de Donald Brightsmith, Tampbopata, du Pérou au Costa-Rica (Hoffmanni, Rupicola et Picta):
- si on trouve des regroupements (notamment en foraging sur falaises d'argile) de différentes espèces, grands et petits aras, pionus, amazones, caïques et conures (aratingas) … on n'y trouve pas de pyrrhuras.
- les différentes espèces et familles citées se déplacent au dessus de la canopée, au ras ou largement au-dessus de la cime des arbres, quand les pyrrhuras volent très rapidement et silencieusement entre les arbres des forêts denses, en formations serrées.Décrits comme "maîtres de la furtivité" …
- le plus gros groupe observé (aperçu) comprenait une trentaine d'individus, mais généralement ils se déplacent en bandes de 10 individus et moins (probablement des groupes familiaux).
- pas de nidification observée en colonie (un seul nid), mais pas forcément d'un couple seul. Observation de groupe de 4 individus occupant simultanément un nid (cavité) pendant la couvaison, d'une probable unique ponte (4 Å“ufs). Groupe familial ? Couple plus deux jeunes non émancipés ? Dans tous les cas cohabitation au moins familiale, et probablement "collaboration d'élevage" …
Je me permets de vous mettre un récit d'observation de D.B., de mauvaise qualité (traduction Google+Raf), mais passionnant (de mon point de vue) et instructif (Bird Talk Magazine Octobre 1999):

Sur une autre occasion, j'ai été surpris par un groupe de quatre Conures peintes (Pyrruhra picta) d'un arbre sur le côté d'un sentier et admiré leur agilité car ils volaient en formation serrée à  travers les branches. Comme je re-passais par là  quelques heures plus tard, je me suis arrêté dans ce même endroit, me rappelant ma chance plus tôt. à€ ma grande surprise, j'ai entendu les mêmes appels calmes mais distinctifs de cette conure. Effectivement à  environ 30 pieds de haut, quatre Conures peintes étaient accrochées à  une branche de vigne verticale mince et nue (liane). Les oiseaux ne mangeaient pas et semblaient fort occupés à  me regarder. J'étais immobile, mais ils s'envolaient rapidement. A ce moment là , j'étais très méfiant si je tournai la tête et vit un beau trou de deux pouces de diamètre dans le côté d'un arbre à  quelques pieds seulement de l'endroit où les oiseaux étaient perchés.

J'ai couru pour revenir au camp récupérer mon matériel d'escalade et était suspendu bientôt à  30 pieds vers le haut avec un miroir dentaire et une lampe de poche à  l'entrée de la cavité. La cavité était une Å“uvre d'art. Deux pouces de diamètre, elle avait pourri où une branche avait rompu de l'arbre, un certain nombre d'années plus tôt. L'arbre avait entouré le trou ouvert avec une épaisse couche de nouveau bois vivant et presque incassable. L'intérieur de la cavité était de 12 po de profondeur et même prolongée jusqu'à  et sur le côté, hors de vue. J'ai cherché à  l'intérieur de la cavité et découvert un nouveau-nés tout neuf et 3 oeufs.

Pendant que j'étais accroché là -haut, je me demandais pourquoi il y avait quatre oiseaux entièrement volants qui assistaient évidemment le nid. J'avais lu un incident où deux femelles Molinae en captivité avaient pondus leurs Å“ufs ensemble dans la même boîte-nid, puis avaient couvé ensemble, mais dans ce cas, ils avaient déposé une double ponte de 13 Å“ufs. Là , la taille de la couvée était de seulement 4, donc supposer que seule une femelle est en cause. Serait-ce que les jeunes des années précédentes ont traîné pour contribuer à  augmenter le potentiel de cette nouvelle couvée? Ce pourrait-être le cas, car je sais que j'ai vu au moins un des oiseaux quit beaucoup moins rouge sur la tête, ce qui indique que cet oiseau était plus jeune. Mais savoir si tous les quatre oiseaux nourrissaient des jeunes s'est avéré impossible à  déterminer.

Un soir que je me suis assis prés du nid pour observer le comportement des adultes, j'ai eu droit à  un spectacle plutôt étonnant. A environ 5 heures, j'ai entendu les oiseaux appelant tranquillement comme ils sont arrivés dans le coin. Ils se posaient à  environ 60° au nord du nid et vite se turent. Côté sud-est, j'ai entendu un groupe de singes capucins Brown sauter à  travers les arbres, sur le chemin de leur gîte nocturne. En quelques minutes, les quatre conures déménagèrent dans l'arbre au-dessus du nid. Puis tous les quatre descendirent jusqu'à  ce qu'ils étaient perchés sur une vigne à  6 pieds du trou. Deux oiseaux rapidement sautaient dans le nid, puis la troisième entrait, laissant le dernier en dehors à  regarder les singes qui approchaient.

à€ ce moment, la troupe de singes se dirigeait dans la direction générale du nid et dans les 30 '. Bien que n'étant pas normalement considérés comme de grands chasseurs, les singes capucins sont connus pour être des prédateurs voraces des nids, et je les ai souvent vu fouiller les entrailles des cavités des arbres pour se nourrir. Mais les singes ne sont pas limités aux Å“ufs et aux oisillons, ils sont connus pour tuer une variété de grenouilles adultes, des oiseaux, des serpents, et les écureuils, et ont même été vus tuant des aras adultes.

La conure restée dehors, semblait nerveuse par la présence des singes, mais le nid était caché de l'autre côté de l'arbre, par rapport à  la troupe qui progressait. Avec les singes approchant, la conure volait jusqu'à  la sécurité de la canopée en appelant tranquillement. sur cet appel, deux de ces oiseaux ont quitté la cavité d'arbre et se sont perchés sur les vignes près de l'entrée du nid. Puis, un singe à  moins de 20 pieds, a commencé à  emprunter une vigne qui l'amènerait à  quelques pieds de la cavité du nid. A ce moment, l'un des conures volaient jusqu'à  une branche à  seulement 15 mètres au-dessus du nid et pendu la tête en bas maladroitement appelant à  grands cris. L'oiseau apparaissait comme s'il était pris au piège, emmêlé dans les feuilles. Le singe l'aperçut et immédiatement s'élança dans une tentative de le capturer, couvrant la distance en quelques bonds rapides. En cet instant, tous les quatre oiseaux, y compris celle qui était restée dans le nid, ont rapidement pris la fuite à  travers les arbres. Le singe excité, ayant manqué son objectif, se vit entraîné dans la direction que les oiseaux avaient volé et n'a jamais regardé en arrière pour voir la cavité du nid.

De nombreux oiseaux ont bien développé des comportements de distraction visant à  éloigner les prédateurs loin de leurs nids. L'adulte Killdeer, un pluvier qui niche partout aux États-Unis, sont souvent aperçus en feignant une aile cassée et boitant, dans un effort pour mener les chiens, chats et même des humains à  loin de leurs nids. à€ l'exception de mon observation, je n'ai pas pu trouver d'autre récit de ce type de comportement des perroquets de quelque espèce que ce soit.

Avoir été témoin de cet exploit incroyable de distraction ne fait qu'accroître mon respect pour les conures Pyrrhura. De leurs visites amusantes pour lécher l'argile à  leurs bouffonneries comiques à  l'heure du bain, je me sens chanceux d'avoir eu l'occasion d'observer la vie de ces petits qui apparaissent rompre toutes les règles. Dans le futur, je suis sûr qu'ils vont continuer à  me frustrer par leur furtivité les rendant quasi-invisibles, mais j'attends avec impatience le défi et ma prochaine occasion d'obtenir un autre regard sur la vie privée de ces merveilleuses petites conures.

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 16:09
par Raf
Salut.
laurent31 a écrit :Étant novice sur le sujet, et pas que sur celui-là  d'ailleurs,et intéressé par la question, je me demandé si le nombre d'oiseau dans la volière influx sur leurs
comportement?
Est ce que plus le nombre d'oiseaux et important( avec dimension de la volière en rapport) plus l'agressivité d' un dominant par exemple est repartit sur le nombre ?
On peut effectivement résumer en partie comme cela. Sauf que je ne pense pas que l'on puisse appeler ça de l'agressivité. Il s'agit plutôt de territorialité et de compétition, notamment dans le choix du nid, du perchoir de nuit ou de la chronologie d'accès à  l'alimentation. D'où le fait qu'on ne peut le résumer à  la dimension, bien que très importante, mais aussi au nombre et emplacements de nichoirs, perchoirs et aires de nourrissage, et donc aux distances de fuites comme aux zones de non-visibilité. Ces comportements belliqueux ou dissuasifs ne sont pas "que néfastes ou dangereux", ils sont aussi source d'émulation, comme réponse à  leurs besoins et natures d'oiseaux grégaires, avec quantité de communications et intercations. Le jeu, le foraging, l'exploration au sol … le sentiment de sécurité sont exacerbés en communauté, au contraire de l'ennui, l'apathie et de l'angoisse, du stress … Un soigneur de grandes volières communautaires (> à  1000 m2) constate des interruptions de piquage sur des oiseaux introduits dans de telles communautés, et les explique:
- par l'éveil permanent sollicité par la présence d'autres occupants, interdisant l'arrêt ou le repli sur soi
- l'envie et le goût retrouvé de communication et interactions, puis d'occupation de place
On observe aussi pour les oiseaux en colonie (même sous-espèce) que la monogamie n'est pas aussi stricte que le voudrait le choix humain, en cours de saison de repro ou au fil des saisons (pour les espèces où le mâle a un rôle, actif ou passif, dans l'élevage de la nichée.
Pour des oiseaux en communauté inter-spécifique, on observe aussi une atténuation ou une disparition des comportements belliqueux intra-couple … notamment cas des "mâles tueurs" chez les cacatoés blancs détenus en couples isolés. Dans ce sens, l'agressivité dont tu parles, se déporte de la femelle (qui était l'unique exutoire) vers les autres habitants de la volière, et avec moins de virulence que "l'explosion meurtrière" … On parle de "soupape" …

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 16:48
par laurent31
Sa donne envie de faire ces valises.

Connaissez vous des personnes qui ont déjà  tenté de maintenir en groupe des
pyrrhura ou autres d'ailleurs, dans des volières plus modestes ( inférieure à  1000m²), en respectant bien sur les caches,abris, perchoirs, nids .

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 17:00
par Raf
Moi, oui. Mais pas de pyrrhuras.

Mais kktos (alba), aras (ararauna), amazones (aestiva), gris, conures, platycerques, psittaculas, callos, touis … et becs droits, pointus, plats, longs, courts … Difficultés ou échecs (personnels) avec Roséicollis, Ondulées, Youyous, Kéas.

Contrairement aux détracteurs aux idées préconçues ou à  ceux qui ont "essayé" sans respecter les règles minimales (contraignantes et coûteuses, bouffeuses d'espace, temps et pognon), ça existe (et fonctionne) chez de nombreux détenteurs. Beaucoup plus "facilement" sans ou hors repro, mais ça existe aussi avec repro …

Fonction recherche avec "volière communautaire" et "colonie", de nombreux exemples, témoignages, conseils, mises en garde …

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 17:26
par shouya
Merci Raf d'avoir pris le temps de répondre^^
Laurent, quelqu'un m'a parlé qu'il élevait quelques pyrrhuras en colonie.

Hier on parlait avec un éleveur qui nous disait qu'il était possible d'élever 3 couples de leucotis emma à  condition de creer des cachettes et de mettre plusieurs points de nourrisage dans une volière de 9m²...
D'ou l'interet de ma question^^

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 18:05
par frabil
:slt:
Je pense en effet que le nombre de point de nourrissage et de nichoir est important.

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 18:14
par shouya
Mais comment creer des cachettes dans une volière carré? penses tu que 9m² suffisent?

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 18:48
par Raf
shouya a écrit :Hier on parlait avec un éleveur qui nous disait qu'il était possible d'élever 3 couples de leucotis emma à  condition de creer des cachettes et de mettre plusieurs points de nourrisage dans une volière de 9m²...
D'ou l'interet de ma question^^
Possible peut-être, mais si tu as lu (et compris) mon intervention, je ne suis pas sûr de l'intérêt (pour CES oiseaux !!!). A moins que les leucotis emma, que je ne connais pas je le répète, aient un goût pour la colonie, observé in situ …

9 m2 pour 3 couples? Moi, j'en doute fort. J'ai toujours milité pour un couple (MINIS):
"petites espèces" dans mini 5x2x2
"moyennes espèces" dans 6x2x2
"grandes espèces" dans 6x3x2

Je suis contre les "couloirs" de 0,5-0,7-0,8 ou 1 m de large, provoquant des tocs aux oiseaux et préconisant toujours un bon 1,5 de plus que l'envergure, pour permettre d'utiliser tout le volume en vol …
La hauteur de 2 m est aussi un MINI, les oiseaux aimant se percher en hauteur pour se sentir en sécurité, et 2,5m est bien mieux car "au-dessus de l'humain" …

Donc si ce n'est pas une colonie (goût et intérêt pour la reproduction "collective" ou la collaboration), c'est de la cohabitation, avec contraintes de territorialité et compétition.
9 m2, donc au sol c'est 3x3 (pas de possibilité de fuite) ou 4,5x2 (et on se croise quand même souvent …): quelle possibilité de "cachette" ? Une boîte fermée où je me cache toute la journée ? Avec double sortie pour ne pas rester coincé à  l'intérieur ? Non, pas suffisant. Ou, pas en linéaire, au minimum en L, avec brise-vues opaques sur faces intérieures du L et écran … Et encore, ça ne fonctionnerait qu'avec 2 couples avec risque de "domination" de l'un sur l'autre (gêne à  la repro).
Pour moi, il faut minimum le double (18 m2) en L ou T avec écrans, mais j'ai des doutes. La plus petite communautaire pour repro (non colo) que j'ai expérimenté faisait 6x6 (36 m2), avec des oiseaux HYPRA-CALMES et PLACIDES … et tous ne reproduisaient pas.
shouya a écrit :Mais comment creer des cachettes dans une volière carré? penses tu que 9m² suffisent?
Moi, je ne parle pas de cachettes, mais d'occultation de vues:
- par forme de volière T ou L
- par panneaux végétaux opaques sol/plafond 0,8 à  1 m de large (la brande va très bien), 1 pour séparer un secteur en deux ou plusieurs décalés et obliques pour créer des zones d'intimité
- par plantation de persistants (sous grillage !)
- par boxes ouverts sur une face, panneaux végétaux sur les autres et nid à  l'intérieur: territoire matérialisé et un seul "angle" d'accès à  surveiller et protéger. Une branche (avec des brindilles !) touffue devant la dernière face finira de créer intimité et sentiment de sécurité

Et aussi séparer le ou les coins "jeux" des coins nids …, fournir nourriture auprès de chaque nid occupé (pour éviter visite -ou crainte de visite- lorsque quitté pour nourriture).

Pas facile, hein ?! Y en a qui pensent que ceux qui font du communautaire le font pour économiser du grillage ou du nombre de gamelles à  remplir !!!
Raf a écrit :respecter les règles minimales (contraignantes et coûteuses, bouffeuses d'espace, temps et pognon)

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 19:02
par laurent31
Ou autre solution , une volière végétalisé ,ou la surface et le nombre d'arbustes sont trop importante pour souffrir de la présence des habitants.

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 19:05
par Raf
Yes ! Mais là , 9 m2 et 6 oiseaux adultes, faut planter quelques années avant de lâcher les oiseaux :fou:

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 19:16
par laurent31
je suis d'accord avec toi 9 m² c'est un peu juste.

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 08 janv. 2010 19:18
par shouya
9m² trop petit pour planter des arbustes et ils vont finir par les rendre chauves!
Non on laisse tomber de plus on vient de téléphoner à  un ami éleveur qui nous dit que seulement le couple dominant reproduira si tout va bien...
On va faire une volière par couple et puis voilà !
C'était pas pour une économie de grillage mais plutot on se demandait si les oiseaux ne se sentiraient peut etre pas mieux à  plus que 2.
Merci pour toutes ces informations très interessantes (comme d'habitude^^)

Re: Volière communautaire pour pyrrhura leucotis emma

Posté : 02 mars 2010 16:55
par Sélénia
tu n'aurais pas quelques photos ? on en voit pas souvent !