Bonjour,
Pour avoir été dans ce cas je te conseillerais :

Chez les autralliennes :
-
Les Neophema (perruche splendide, perruche turquoisine, perruche élégante) et
Neopsephotus (perruche de Bourke)
Oiseaux calmes, peu bruyants, pas ou peu agréssifs envers leurs petits, très intéréssants au niveau des mutations (surtout pour splendide et turquoisine). Les meilleurs psittacidés d'appartement, selon moi, pour qui a peu de place, des murs fin, des voisins intolérants et pour qui veut s'amuser avec les mutations. Les problèmes : ces perruches sont relativement craintives, les Noephema s'hybrides entre elles ce qui sous entend des volières (ou cages) de stockage différentes pour chaques espèces.
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Melopsittacus (perruche ondulée)
Déjà plus classique, élevage très aisé, très intéréssant au niveau de l'hérédité. Problème : relativement bruillantes lorsqu'elles sont en grand nombre, elles peuvent être agréssives envers d'autres espèces plus calmes (turquoisine, boukes), les nichées pouvant avoir jusqu'à 7 oisillons sur deux nichées consécutives (soit 14 oiseaux sevrés, record personnel) ce qui peut poser problème au niveau du stockage des petits.

Chez les américaines :
- Les
Forpus (Toui celeste, toui à lunette, ...)
Très petits, idéal pour les ceux qui ont très peu de place, un couple se reproduit dans une grande cage à canaris (long. : 70 cm, larg. : 40 cm, haut : 40 cm, nid à l'extérieur), calme si conservé en couple unique par cage, mutation intéréssante. Problèmes : l'agressivité des mâles en âge de procréer qui oblige à garder les couples séparés tout au long de l'année et à retiré les petits de la cage de reproduction une fois le sevrage éffectué (les petits de l'année peuvent être rassemblés en volière de stockage jusqu'au moment de leur maturité sexuelle).
- Les
Bolborhynchus (Perruche Catherine)
Très sympathique et intéréssante à observer car naturellement peu craintive, très calme en dehors des période de reproduction, peut être stockée à plusieurs dans une même volière à condition de ne pas mettre de nid. Problèmes : reproduction parfois difficile (tout dépend du couple), bruyant lors de la mise en volière de stockage, couleur et mutation peu attrayante mais problèmes largement compensé par le comportement de cette espèce.
-Les
Psilopsiagon (perruche aymara, perruche des montagne)
Je précise tout de suite que je n'élèves pas ces espèces pour l'instant, mais je rapporte les remaques d'un ami éleveur. Tout aussi intéssant que la perruche Catherine avec en plus une reproduction aisée (record d'un ami : 9 oeufs, 7 petits sevrés en une seul couvée pour la perruche aymara). Problème : espèces rares sur le marché ... donc couteuse, pas de mutation à ma connaissance en France.
La plupart de ces espèces peuvent être élevées de façon convenable dans des petites volières de long. : 100 cm, larg : 50cm, haut. : 50cm. Mais il faut biensur penser aux volières de stockage des petits de l'année et des couples hors reproductions (une volière par espèces).
Pour le cas des
Pyrrhura, à moins d'envisager des travaux d'isolation phonique, je déconseille ce genre d'américaines en appartement sous peine de recevoir des plaintes du voisinage. Un couple à comportement sauvage (par opposition à un couple d'oiseau apprivoisé) maintenu dans une pièce très calme, sans autre oiseau à portée de vue, peut resté calme mais le cris d'alarme qu'il émet lors des visites de contrôle reste tout de même puissant, même s'il est encore en dessous de celui des
Aratinga. De plus, les
Pyrrhura passionnent assez vite ... au début on teste avec un couple pour voir si les américaines sont intéréssantes ... étant donné qu'elles le sont, et surtout, qu'elle se reproduisent très bien on est tenté de prendre un autre couple d'une autre espèce ou d'une autre mutation (chez
P. Molinae) ... puis un autre ... puis un autre .... et à la fin on se retrouve avec 4 -5 couples ... et à chaque couple le niveau sonore s'amplifie.
je ne parle pas des espèces africaines car je n'ai aucune expérience dans ce domaine.
Cordialement