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Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

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Antho4100

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Message par Antho4100 » 05 juil. 2012 20:11

Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

:slt: à  tous !

Alors voilà , j'aimerais avoir vos avis ..

J'aimerais avoir une volière avec plusieurs perruches ( de la même espèce ou non. )

En premier lieu, j'ai pensé aux collier. Pensez vous que les colier puissent vivre dans une volière de 4,50 X 2 X 2 +-, en colonie ? Cà d plusieurs couple de collier ensemble ? En période de repro et hors période de repro. Et peuvent elle cohabiter avec des cailles de chines et des tourterelles diamants ?

Sinon, si vous connaissez une espèce de perruche qui peuvent correspondre à  ces critères, pouvez vous s'il vous plaît m'indiquer quelle perruche peuvent vivre dans ces paramètres ?

Les paramètres -> Vivre en colonie ( plusieurs couple de la même espèce, possible cohabitation avec caille de chine et tourterelle diamant. )

volière : 4,50X2X2 ( partie abritée et partie non abritée ) ...

D'avance, je vous remercies pour vos infos.

:salut:
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pistache

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Message par pistache » 05 juil. 2012 20:48

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

:slt: Alors, pour les asiatiques (collier, Grd. Alexandre, tête ardoise....) tu oublis. impossible en colonie, surtout si tu compte faire de la repro. Ensuite ce type d'oiseaux avec des tourterelles ou des cailles....en quelques jours elles te les on bouffés sans problèmes.
après, ta volières n'est pas petite , mais trop petite pour l'élevage en colonies de grande perruches. Juste pour exemple, en général on met un couple de perruche à  collier dans une volière "moyenne" de 3 x 2 x 2m de preference avec une partie abrité. Par contre il ya plisieurs espèce possible pour ce volume. Les calopsittes, ou les agapornis pour ne citer que ceux là .
mais je pense que l'expérience d'autres éleveurs vont vite enrichir ce post.
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Antho4100

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Message par Antho4100 » 05 juil. 2012 21:05

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

D'accord, j'en prend note.

Je pense aussi à  un seul couple d'erythroptere ...

Nous verrons bien ce qu'il va ressortir des réponses des autres membres :cool:

:salut:
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Message par Aurélien » 05 juil. 2012 22:29

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

:slt:

tu aurrais pu créer une colonie de perruche souris, ça aurrais été sympa de les voir construire leur nid communautaire comme dans la nature mais je pensse que la volière n'est pas assez grande pour acceuillir plusieurs couples ou alors c'est le couple dominant qui va prendre le dessus!

pas facile l'élevage en colonie mais bon yen a bien qui y arrive!!

:slt:
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charles37

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Message par charles37 » 05 juil. 2012 22:39

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

cette année on reproduit en colonie, alexandre 2 couples dans 9x2x2 les 2 on reproduit, les molinaes 2 couples 3x2x1 les deux ont reproduit, les catherines 3 couples 3x2x1, les agapornis fischers même dimensions reproduit aussi, les baraband 2 couples 4x2x2 repdroduit, les perlata 2couples pas reproduit mais les oiseaux ce cochent jeunes 3x2x1, et les aras 2 couples subadulte en colonie severe et ararauna couple formé, seul les severe commencent a chauffé 10x2.5x2.5
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Message par PaulDV » 05 juil. 2012 22:44

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

Les euphèmes(bourke,elegante,turquoisine...) peuvent ohabiter entre elles et avec les cailles et collonbes.
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lac jean louis

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Message par lac jean louis » 06 juil. 2012 08:01

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

Bonjour . Il faut prendre le temps de consulter le site ...plusieurs fois ce sujet a été traité avec beaucoup d'avis (intérressants !!!).A suivre . Cordialement . J2L.
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Antho4100

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Message par Antho4100 » 06 juil. 2012 12:35

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

:slt: à  tous !

Merci pour vos réponses ..

Alors, je serais plus intéressé par des grandes perruches ou des perruches avec lesquelles on peut travailler les mutations.

Ondulée, inséparable, calopsitte, bourke etc ne m'intéresse pas vraiment ...

Les perruches souris, effectivement ça devrait être pas mal de les voir évoluer en colonie et faire leurs construction de nid .. Seulement combien de couple de souris pourraient cohabiter ensemble dans cette volière? Là , je pense qu'on exclut aussi les cailles de chine et tourterelle diamant avec cette espèce ?

Sinon, si vous avez d'autres propositions d'espèce?

J'ai lu sur le forum que les collier en colonie étaient possible donc, je ne sais vraiment pas trop quoi penser car c'est assez contradictoire d'un post à  l'autre ...

J'attends vos avis de nouveau.

Bonne journée.
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dake

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Message par dake » 06 juil. 2012 13:33

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

salut

si tu cherche a "travailler les mutations" l'idée d'une colonie est à  mon avis à  exclure.

pour les souris l'idée est très bien mais évidement sans autre espèce, attention au voisinage car cette espèce a de la voix

les autre espèce pourraient être des pyrrhura ou des collier
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Message par calypso » 06 juil. 2012 13:41

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

:slt:

A mon avis la colonie n'est pas adaptée à  ta volière, sans être petite elle est quand même pas immense sachant qu'en colonie la règle c'est au moins 3 couples donc 6 oiseaux minimum en permanence. Et surtout ça reste un simple couloir donc un oiseau ne peut échapper au regard d'un autre ce qui attise les tensions. Raf avait fait un excellent message sur les conditions à  réunir pour un élevage en colonie réussi, tu devrais fouiller dans ses messages pour voir comment adapter ton projet.
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pistache

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Message par pistache » 06 juil. 2012 14:16

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

Tu dit avoir envie de travailler les mutations....Mais tu exclus les agapornis et les calopsittes? Sais tu seulement combien de mutations sont possible juste avec ces deux espèces là ?
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Message par Antho4100 » 06 juil. 2012 14:25

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

Calypso : oui, mais je ne veux pas mettre dix couples d'une espèce, juste deux couple ou trois maximum !

La seule cohabitation qu'il y aurait, c'est juste un couple de caille de chine et un couple de tourterelle diamant.

Bien sûr si ça ne marchera pas, je ne tenterais pas d'introduire ces espèces !

Dake : Je ne cherche pas spécialement travailler une couleur mais je souhaite juste avoir des perruches d'une même espèce avec différentes mutation.

pistache: Oui, je me suis mal exprimé, je ne veux pas travailler les couleurs mais je veux avoir plusieurs mutation de la même espèce. Et oui, je ne met pas en doute tes dires sur les mutations des calopsittes et inséparable, seulement ce ne sont pas des oiseaux qui m'intéresse car j'en ai déjà  eu ...

Des collier aussi, j'ai déjà  eu deux couples ensemble dans une volière de 2x2x2 avec calopsitte, ondulée, inséparable, pennant et royale ( c'étais au tout début j'avais 13 - 14 ans ) et j'avais de la repro, des pertes certes mais également des réussites en repro. Mais il y avait tout le temps des bagarres ( normal vu la taille et le nombre d'oiseaux dedans ) ...

C'est pour cette raison quand je dis colonie, je veux parler de 2 voir maximum 3 couples mais pas plus ! Avec de la reproduction également ...
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Message par calypso » 06 juil. 2012 14:42

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

:slt:

Euh... je l'ai peut-etre pas assez souligné mais deux couples c'est la chose qu'on NE FAIT JAMAIS quand on veut une "colonie" surtout si en plus on veut de la repro, c'est un ou trois couples minimum car avec deux couples, un aura l'ascendant sur l'autre et uniquement sur eux alors qu'avec deux couples "dominés" les agressions sont diminués par deux donc le climat est plus calme pour chaque couple ;-) c'est LA règle de base !
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charles37

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Message par charles37 » 06 juil. 2012 14:57

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

calypso a écrit ::slt:

Euh... je l'ai peut-etre pas assez souligné mais deux couples c'est la chose qu'on NE FAIT JAMAIS quand on veut une "colonie" surtout si en plus on veut de la repro, c'est un ou trois couples minimum car avec deux couples, un aura l'ascendant sur l'autre et uniquement sur eux alors qu'avec deux couples "dominés" les agressions sont diminués par deux donc le climat est plus calme pour chaque couple ;-) c'est LA règle de base !
pour moi ça c'est vraiment mon expérience actuel, j'ai jamais vu que ça ce passé comme , mais par contre je l'ai vu écrit souvent. pour moi c'est vraiment pas une "règle de base".a mon avis la ou les bases sont , des volières adpatés, des jeunes oiseaux,des espèces qui peuvent pas s’hybrider, et une bonne introduction des individus. :salut:
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Message par pistache » 06 juil. 2012 16:00

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

De toute façon, pour une colonie de "grandes perruche" la volière me semble bien petite. a près chacun fait comme bon lui semble.
surtout quand les "éleveurs" demandent des conseils. Et que chaque fois qu'un conseil est difusé, il est systhématiquement critiqué et rejeté.
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Message par Raf » 06 juil. 2012 16:33

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

Salut
calypso a écrit :Raf avait fait un excellent message sur les conditions à  réunir pour un élevage en colonie réussi, tu devrais fouiller dans ses messages pour voir comment adapter ton projet.
:chin:

viewtopic.php?f=23&t=15692&hilit=colonie
Le problème est que l'on dresse des généralités à  partir de conditions de détention minimalistes, devenues presque des "règles"
(on parle par exemple volontiers du caractère destructeur des psittacidés, de l'impossibilité de les concilier avec des volières plantées: mettez le volume ad hoc et vous verrez …).
Ainsi, parler de fauves à  l'endroit de callopsites (qui même dans de petits volumes restent parmi les plus tolérants des psittacidés) est quelque peu exagéré.
Donc, en évitant les oiseaux chasseurs (au régime alimentaire partiellement ou totalement carnassier), toutes les espèces sont "mélangeables", en respectant:
-volumes (minimum de territoire à  défendre pour un couple/un groupe/une colonie - distance de fuite)
-âge d'introduction
-taille (les plus "gros" aprés les plus petits)
-différents points de nourrissage
-nombre de nids/quantité de matériaux suffisants.

viewtopic.php?f=40&t=14770&p=161490&hil ... ie#p161490
n'allez pas trop loin sur le terrain de la généralisation facile et de l'extrémisme SVP.

Chez de nombreux éleveurs respectables, qui respectent d'ailleurs leurs oiseaux en ne les séquestrant pas dans quelques décimètres carrés, les volières communes existent sans finalités de boucherie-charcuterie.
Allez notamment expliquer à  Mr Reinschmidt qu'il est un apprenti sorcier quand il nous expose gentiment le mois dernier les résultats de la plus grande station d'élevage mondiale, avec des volières communautaires …

Mettre en garde les débutants sur des erreurs fréquement commises, OK, c'est entre autres un des rôles de nos forums.
Insister davantage sur les vrais besoins des oiseaux (et pas simplement les conditions auxquelles ils s'adaptent, dans lesquelles ils survivent) plutôt que d'associer les ignorants à  la bêtise ou à  l'égoïsme.
Le terme cohabitation résume tout, si on parlait de besoin territorial (associé à  chaque animal y compris l'homme), tout le monde comprendrait mieux.

Pour répondre à  Chiclideau (même si ce n'est probablement plus d'actualité), si la question est "dans la même cage", c'est effectivement hors de question.
Dans 2 cages séparées, aucun problème, ce sera bien mieux que rien pour ton Gris que d'avoir un compagnon "psitta" avec qui parler, répondre, crier … communiquer.
N'oublions pas qu'un des besoins essentiels et communs à  tous les psittacidés en terme de bien-être et d'équilibre psychique, notamment ceux qui sont relativement évolués (les perroks), est la communication.


Alors petite et belle (?) phrase:
"un oiseau n'est pas au mieux dans une cage"

C'est de l'angélisme que de laisser toujours les gens se lancer dans la détention d'oiseaux, de façon minimaliste.
Un oiseau + une cage + une boîte de graines = X €uros Youpi, j'ai les moyens
X €uros de plus = 1 oiseau de plus Super, j'suis éleveur

Ce qui est "représentatif de la majorité du monde de l'élevage", et qui cristallise le plus de critique et de mises à  l'index des médias et des organismes opposés aux éleveurs, ce sont les cages trop petites (et pas seulement dans les expos et bourses où on entasse aux yeux du grand public, aidant ainsi à  lui faire croire que c'est la norme, des piafs dans des boîtes à  chaussures avec grille, triant leur graines au milieu de leurs exréments), les batteries et box d'élevage, les couloirs de repro … Même les termes sont éloquents et éloignés de l'idée de volière !

Un oiseau supporte un petit espace, bien sûr il n'a pas d'autre choix, ni moyens d'exprimer son mal-être.
A deux, soi-disant couple, c'est idem (sauf que déjà  on voit apparaître des "mâle tueur de femelle" ou des "femelle mangeuse de petits", pour raison indéterminée !
Alors, partant de là , c'est sûr qu'il ne faut pas encourager le groupe, la colonie ou la cohabitation d'espèces.

Si on parlait bien-être des oiseaux, besoins, différences entre sauter d'un perchoir à  l'autre et voler, territorialité et caractère …
on sortirai du mutisme de dizaines d'années qui conduit à  mettre des oiseaux dans 60x40x40 cm ou 3x1x2 m pour la totalité de leur existence en mettant leurs actes aggressifs sur le compte de l'instinct ou de l'absence de jugement moral.

"lucide et critique sur les réalités du monde aviaire avant que le législateur ne s'en charge à  notre place": Militons plutôt (puisque celà  non plus la règlementation ne le fait pas) pour de bonnes conditions de détention, notamment en terme d'espace, de volume, de place …

Des volières ne sont jamais trop grandes (même quand on ne peut pas admirer les oiseaux à  l'instant où on l'a décidé !), ni assez bien plantées, ni assez riches en éléments distrayants … reconstitution d'un biotope.

Les seuls individus à  éviter dans des volières communes seront alors ceux qui ne sont pas à  la même place dans la chaîne alimentaire … et encore, des exemples montrent aussi cohabitation de rapaces avec psittacidés, sans nuire à  la tranquilité des uns et des autres, ni à  leurs réussites de reproduction !

viewtopic.php?f=1&t=21429&p=212300&hili ... ie#p212300
Colonie ? Ce qui nous est ici présenté n'a rien à  voir avec de l'élevage en colonie !
Une grosse douzaine d'espèces (au vu des photos) de tailles, comportements sociaux, caractères, tempéraments, régimes alimentaires … différents (avec des espèces unanimement reconnus dominantes, voire agressives), dans 12 m2 ! C'est de la cohabitation (dans le sens contrainte) en espace restreint qui, sans répéter tout ce qui a déjà  été dit, entrainera blessures (voire plus) inutiles avec le recul et l'expérience actuelle de l'élevage.
Cette volière (c'est quoi une volière d'envol ?) est surchargée, et non aménagée pour la cohabitation (brise-vues, perchoirs séparés, zones refuges, dortoirs, multiplicité des points d'alimentation …) tel qu'impératif pour une volière communautaire, et est somme toute, d'une longueur juste nécéssaire à  certaines espèces détenues.
Le travail est remarquable … mais la désir du collectionneur irraisonné et surtout non respectueux du bien-être, ni de la viabilité des oiseaux.
Chaque oiseau, chaque couple (même sans nid) a un instinct territorial, un besoin d'occuper (voire de défendre) un espace, une zone, un volume …
En proposant parfois mêmes des volumes minimalistes avec un seul couple par volière, on élimine ce problème … mais pas toujours: tout le monde connaît le cas des cacatoes tueurs, qui déchiquetteront un jour leur femelle sans crier gare, même aprés 10 ans et 10 jeunes élevés ensemble … ça arrive aussi en Grand Alexandre !

Que ce soit en colonie ou en volière communautaire, on crée un microcosme, un équilibre fragile … et dés lors toute introduction d'un nouvel arrivant peut être dramatique (sans parler du côté prophylactique).

viewtopic.php?f=1&t=21307&p=213201&hili ... ie#p213201
Certains sujets se traitent parfois simultanément sur différents forums ;-)

Aussi, et pas seulement par flemme, je vous mets "copie" d'une réponse que j'ai fait trés recemment ailleurs, sur un thème plus ciblé "colonie" à  la base … mais où je parle de mon point de vue "positif" sur les volières communautaires, tenant bien sûr compte des mises en gardes récurentes et redondantes sur le sujet:

Salut.

Nous avons effectivement commencé à  parler colonie avec -----------…
Je fais partie des partisans … pas forcément d'ailleurs des colonies au sens entier du terme, à  savoir même espèce (même sous espèce !), mais plutôt des volières communautaires.

Pour les colonies de même espèce, l'intérêt premier est bien sûr la formation des couples, le choix des oiseaux. Lorsque l'on met cela en pratique, on peut même avoir quelques surprises faisant chanceler certaines idées reçues: tous les couples de perroquets (je parle d'adultes, sexuellement mâtures) ne sont pas forcément fidéles, mariés à  vie. Si cela paraît plus concevable en "perruches" (bien que la séparation perruches-perroquets ne soit pas évidente), j'ai des connaissances qui le confirment en colonies d'Eclectus et de Rosalbins … Pour ma part, je viens encore de le constater avec les Youyous où, des oiseaux que je détenais en couples et en volières séparées, ayant déjà  reproduit, ont échangé de partenaires une fois installés en communauté ; pour complément d'infos, dans mon cas, il semble que ce fut à  l'initiative de la femelle … Ces observations sont confirmées par certaines stations d'élevage en vue de réintroduction dans la nature, aussi bien dans les volières, que sur les sites de lâcher: les oiseaux pouvant changer de partenaire aprés une ou deux nichées même menées à  bien, avant que de se fidéliser (je parle ici de Macaos): le pacs existerait chez les psittacidés (plus dans les volières du fait du choix réduit), permettant de se séparer en bon termes si tout ne colle pas, avant que d'entamer une quête aux noces de diamant ?
Le deuxième intérêt réside dans "l'appetit" ou "l'exigence" de certains individus: mes femelles (encore !) Vasas sont trés demandeuses, et cela rejoint l'idée exprimée par certains ayant aussi fait cette expérience, de proposer donc volontairement un déséquilibre mâles-femelles (2 pour 1).

J'ai dans mes débuts peuplé différentes volières communautaires de façon quelque peu anarchique, tout au moins hétéroclites (outre des becs droits, pointus, longs, gros, fins, plats … des psittacidés de différents continents et rythmes d'activité): peu de déboires si on tient compte de l'espace nécessaire à  la territorialité de chaque espèce, et des conseils des anciens quant au caractère belliqueux voir exclusif de d'autres …
Je m'oriente maintenant vers des "volées" un peu plus proches en terme d'origine géographique naturelle. Au départ, je tenais pas mal compte du régime alimentaire proche ou identique, en fait, le fait qu'il soient radicalement différents peut plutôt s'avérer être un avantage en termes de concurrence, et de position hiérarchisée "à  la gamelle".
L'intérêt principal est en fait le négatif (pour prendre l'image de la photographie) des risques et mises en gardes séculairement énoncées: la concurrence. Si on la maitrise (pardon, si on en tient compte vis à  vis des volumes et de l'aménagement de la volière), cette concurrence peut se transformer en émulation (c'est en tous cas mon pari).
Dernier point d'intérêt non négligeable, l'agressivité au sein du couple chez certaines espèces. Il semble (à  moi et à  d'autres) que le besoin de défendre un territoire fasse partie des réactions (hormonales ?) induites par la reproduction chez les mâles de certaines espèces. De même, le fait de vivre en espace confiné à  deux, amènerait peut-être des montées en pression … et un lâchage de soupape détonnant et instantané vers … le seul autre occupant de la volière: la femelle … et peu importe qu'ils soient ensemble depuis 10 ans, qu'ils aient élevés plusieurs nichées, qu'ils se soient "aimés" …
Dans une volière communautaire, où les espèces sont choisies, un couple de chaque, en fonction de leur territorialité, de leur taille, de leur agilité, de leur utilisations théoriques de types de nids ou de perchoirs (je répète, avec prise en compte des volumes et de certains aménagements de la volière), il semblerait que les mâles agressifs (voir tueurs) se "calmeraient", pouvant "décompresser" plus souvent (et moins violemment) vers des rivaux, des intrus et communiquer (quelqu'en soit le ton) avec d'autres oiseaux.

La cerise sur le gâteau, c'est d'avoir des volières plus animées, plus vivantes, où ces oiseaux grégaires et sociaux (au moins une partie de l'année) semblent plus épanouïs …

Voila rapidement résumé ma vision des "colonies", de leurs avantages, au travers de mes attentes, mais aussi de mes expériences et observations et celles de quelques autres.

viewtopic.php?f=25&t=21685&p=213606&hil ... ie#p213606
Si tu parles de colonies, sous-entendu une seule espèce, pas de risque d'hybridation …
Sinon, as tu lu ce sujet: viewtopic.php?f=1&t=21307&p=213201#p213201

Pour le 1 m3 / couple, je ne sais pas où tu l'as vu, et bien que cela dépende bien sûr de la taile de l'oiseau, mais en colonie, je suis sûr de moi: à  part au congélateur, ça ne marchera pas ;-)
Laurent Daymard
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Raf

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Message par Raf » 06 juil. 2012 16:53

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

viewtopic.php?f=27&t=25029&p=245888&hil ... ie#p245888
bruno09 a écrit:
malgré la constance des conseils éclairés qui mettent en garde contre cette pratique


Je ne sais si ils sont constants, mais je doute que nombreux soient ceux qui sont éclairés.
Au mieux, on répète ce qu'on a lu ou entendu, répétition orale ou dans les faits, avec les sacros saints "couloirs" ou boxes de repro, avec des oiseaux alignés par 2 …

Depuis trés longtemps, des éleveurs que l'on peut qualifier de nombreux, même s'ils sont ultra minoritaires, détiennent des psittacidés en volières communautaires, que ce soit en colonies spécifiques, ou inter-spécifiques.
Certains 12 mois sur 12, d'autres hors repro (sans nids et pendant quelques mois avant un retour à  une volière de couple), d'autres encore avec des volières de couples accolées à  la volière communautaire et où l'accés à  celle-ci est "tournant" (trappes).

bruno09 a écrit:
A la lecture des nombreux "posts" sur ce sujet, il semble que la période " gore" est la période de reproduction.

Si il y avait une période "gore", qu'elles soit de repro ou pas, ils en seraient revenus (con, mais pas trop !). Au contraire, il doit y avoir des avantages, non ?
-Formation de couples (jeunes bien sûr, mais adultes aussi)
-Renforcement de couples (certains couples reproduisent aprés un passage en volière communautaire, aprés n'avoir rien fait pendant des années)
-Stimulation à  la repro (idem que ci-dessus avec exemple ET concurrence)
-Communication (quasiment toutes les espèces de psittacidés vivent en bandes hors repro … et certains pendant la repro aussi)
-Bien être/forme physique (par définition, une volière communautaire sera bien plus grande, et les oiseaux pourront véritablement voler, et bénéficier de pluie/soleil/jeux/bains … pas toujours présents dans les fameux couloirs et boxes)
-Agressivité (paradoxalement pour certains, des oiseaux belliqueux avec leurs partenaires, ne le sont plus, ou moins, en communauté … )

bruno09 a écrit:
Je ne voudrais pas lancer de polémiques sur l'éthique de l'élevage et la nécessité de faire reproduire nos oiseaux


Si on veut parler d'Ethique, les paramètres ci-dessus énoncés ne doivent être occultés.
Sur la NECESSITE de faire reproduire, à  part un impératif de rentabilité pour certains, les espèces ENDANGERED sont loin d'être la majorité (chez la plupart des éleveurs). Et quand bien même, ces fameux "pas éclairés" ont quand même réussi à  reproduire des oiseaux trés rares dans CES conditions communautaires (Sissen, Loro, Al Wabra, Murphy, Rostan …). Enfin, certaines espèces quasiment jamais vu en captivité, sont comme par hasard des oiseaux observés in situ comme coopérant à  plusieurs pour l'élevage des jeunes …

"L'Elevage par 2", à  la base, correspond à  un désir de sélection, de travail de mutations ou de types/lignées, c'est à  dire une orientation Concours ou oiseaux "domestiques". Je ne dis pas que cet élevage est sans éthique (mais ce n'est pas mon truc), mais il ne se permet pas la prise en compte des paramètres cités … ou alors périodiquement (hors repro) … et là  j'adhère.

bruno09 a écrit:
mais j'aimerai poser une question naïve :
Est-il possible d'avoir une volière communautaire peuplée UNIQUEMENT des femelles des différentes espèces, ( et éventuellement une autre volière uniquement peuplée de mâles ?)?
Quelqu'un a-t-il déjà  essayé ce type de cohabitation ?



Pourquoi pas ? S'il n'y avait eu le préambule, j'aurai dit "drôle de question" …
Mais dans les mêmes conditions qu'en couple: contrairement à  certains ragots qui parlent d'économies pour désigner les motivations des volières communautaires qu'ils dénoncent sans savoir, une colonie devra être logée dans beaucoup plus grand qu'un ratio habituel m2/couple. Car la clef est là : pas de surpopulation, des aménagemements permettant l'isolement, des perchoirs nombreux, des nids à  la pelle, des abris vastes, des points de nourrissage multiples … Et la problématique est la même pour des volières unisexes, une volière communautaire ne se fait pas sur un coup de tête, à  l'économie ou par défaut. Elle requiert un équilibre qui par définition peut-être instable, donc à  surveiller au quotidien.
Le choix des espèces, notamment par rapport à  leurs habitudes alimentaires ou à  leurs territorialités, est un paramètre connu. Mais le cas de l'individu "fouteur de merde" existe aussi !

Mais à  nouveau, dans la nature, quasiment tous les psittacidés sont des oiseaux grégaires …

viewtopic.php?f=40&t=25397&p=250278&hil ... ie#p250278
Va falloir que tu viennes te ballader avec moi Patrick 8) Pas pour voir les miens vu qu'ils ne sont pas "reproducteurs", et je ne t'enmenerai pas non plus chez le Cheikh pour voir les Spix, mais beaucoup pratiquent la volière commune pour les Aras (surtout les grands), dans beaucoup d'élevages en Europe. H. Sissen a sûrement été le précurseur à  la fin du siècle dernier, avec sa mégavolière-terrain de foot où il a reproduit quasiment toutes les espèces (200 rubrogenys et 150 glaucogularis), chaque couple étant isolé dans sa "cellule" (4x2 adajacentes et avec nids) au moment opportun. JPC fait la même chose dans des proportions moindres, mais avec des installations magnifiques qui évitent d'attraper les oiseaux d'un cycle à  l'autre. Mon pote Florent aussi pratique depuis quelques années les volières communes hors-repro, et est aussi en train d'optimiser ses installations.
La "captivisation traditionnelle" et l'image populaire ne fait pas beaucoup de place à  ces "méthodes". Pourtant, les cas de réussite sont nombreux (pas qu'en Aras: USA J.Murphy, 5 generations d'autumnalis et de finshi, Bresil Rostan, Amazona rodocorytha, Espagne Loro Parque Amazona rodocorytha, pionopsitas, graydidascalus …) Et si la place et les moyens sont certainement un frein compréhensible, difficile de nier que cette forme de détention se rapproche pas mal de ce qui semble être des besoins de ces oiseaux, grégaires, joueurs, avec une grande aptitude à  la communication.
Et pour beaucoup d'espèces, si on se place du point de vue de la reproduction, la colonie est véritablement un facteur stimulant. Difficile à  établir au vu des dimensions et aménagements à  faire dans une seule et même volière toute l'année, mais avec alternance de volière repro et volière communautaire, cycle repro et cycle repos …

PJ: un p'tit article de Flo, qui a déjà  10 ans, mais dont je partage bien les idées.


Fichiers joints:
Respect de comportement.pdf [15.42 Kio]

viewtopic.php?f=25&t=25424&p=250288&hil ... ie#p250288
Annexe IIB classée grande perruche.

L'élevage en colonie fonctionne bien chez la plupart des éleveurs qui la pratiquent, toujours dans des volumes adéquats. Difficulté d'assurer la généalogie car les couples semblent peu fidèles, attention donc aussi à  rester sur du monospécifique car les Aratinga solstitialis s'hybrident trés facilement avec les autres espèces du groupe :jendaya, auricapilla et pintoi.


viewtopic.php?f=25&t=26484&hilit=colonie
Re: kakariki en colonie?
Salut.

Chez moi (donc ce n'est pas une généralité) ça marche avec 4 couples dans 6x2m … 2-3 nids de plus que de couples, au moins 2 points de nourrissage séparés.
Attention, introduction SIMULTANÉE … Attends donc de trouver ta femelle manquante si tu comptes passer les 3 couples ensemble à  terme. Même à  24h d'écart, elle pourrait ne pas être acceptée !
…
Chaque cas est différent …
Tes dimensions me paraissent également bien justes. Aprés tout dépend des individus, de l'aménagement de la volière (de nombreux branchages épais et touffus apportent terrains de jeux et replis en cas de poursuites) et de ta lecture des comportements. Une observation stricte, attentive et minutieuse est essentielle dans toute volière communautaire, au début … comme aprés !
…
kkto a écrit:
la mise en couple est toujours la meilleure des solutions pour les psittacidés, cela évite bien des problèmes ;-)
Bien sûr, parles-en au Loro Parque, à  Harry Sissen, à  Eb Cravens, à  Jim Murphy, à  Rostan … tous à  la base de quasiment toutes nos souches captives.
Le "couloir de repro", ou le box, spécialement formatés aux résultats de repro, "sans problèmes". Et aprés on crache sur l'EAM ou l'incubation artificielle, en mettant des oiseaux par deux, juste pour espérer qu'ils ne passeront pas leur temps à  autre chose que de faire rentrer les spermatozoïdes dans les ovules … :roll:
Désolé, un oiseau ça peut et ça sait faire autre chose …
Les Psittacidés ne vivent pas dans la nature en groupes familiaux, en bandes, en troupeaux dans certains cas, par hasard. Ce sont des oiseaux grégaires, experts et désireux de communication, d'interactions, de jeux …
Tout le monde n'est pas QUE éleveur, à  n'attendre qu'à  compter les Å“ufs, ou les petits, et se foutre du reste.
Moi, tu peux me qualifier d'utopique ou de ce que tu veux. Effectivement, décrit comme celà , je ne me qualifierai jamais d'éleveur … Mais des Eleveurs avec cette connaissance et ce respect de ce que sont les oiseaux, et qui ont des résultats, il n'y en a pas qu'à  l'étranger ou dans les bouquins. En france JPC et FP par exemple aussi pratiquent la volière commune … avec isolement des couples en période de repro. C'est "compatible", efficace (pour l'éleveur compteur de jeunes comme pour l'oiseau) et "sans" problème … enfin, pour celui qui se donne la peine.

Chacun fait selon sa conscience et ses moyens. De là  à  dire que "le-par couple" est la meilleure des solutions en sous-entendant la seule, raisonnable et responsable … :inter:
…
Dominique a écrit:
Salut Raf,
4 couples dans ces dimensions, personnellemnt je n'aurai pas osé mais il est vrai que je n'ai jamais élevé cette espèce.
Je connais ton interet dans le domaine de la vie communautaire de differentes espèces et donc je m'interroge sur l'organisation de cet espace pour obtenir ce résultat ainsi que sur la détermination du nombre de couples à  y mettre ( ce que tu as du déterminer au préalable).


Je ne suis pas un scientifique, et donc je "travaille" empiriquement, en m'appuyant sur mon expérience et celles des autres.
Autant la mienne (j'ai fait des "essais" en volières de 25 et 14 m de long) que celles des autres ( comme celle d'Eric avec des querelles). Et comme je l'ai écrit plus haut, il y a des passages obligés (simultanéité d'introduction, aménagement de la volière) et des grosses contraintes (beaucoup de temps d'observation à  passer, quotidiennement, bien plus de gamelles, de nids … on est loin de ceux qui parlent de faire des économies), ainsi que des individus difficiles voir impossibles à  faire cohabiter. Les grosses caractéristiques des Kaks par rapport à  d'autres psittacidés (qui rend leur cohabitation délicate avec d'autres espèces) est leur suractivité (grimpent et volent constamment) et leur côté terrestre (fouisseurs), caractéristiques que peu d'installations leur permettent d'exploiter. Donc un bon espace de vol (pas de saut de perchoir) + des enchevêtrements de branches bien touffues + des branches fraiches à  dépiauter régulièrement (de vrais distributeurs de mushing) + une plage de sable + une surface engazonnée + de l'eau de baignade (même en hiver) …

Dominique a écrit:
J'aimerai à  cette occasion confirmer les bénéfices que tu cites mais également mettre l'accent, pour les débutants, sur les risques d'une telle technique sans une bonne connaissance des espèces elevées, de la façon dont doit être gérer l'espace et l'invesstissemnt en temps nécessaire au bon suivi de ce microcosme.
Tout à  fait ! Et je préfère clôre ma participation à  ce sujet sur ces paroles pleines de bon sens, allant dans la même direction que mes mises en garde dans ce même sujet, plutôt que de deviser stérilement avec des pseudo-éleveurs soi-disant EXPÉRIMENTÉS, mais qui cherchent surtout à  n'imposer que leur lubies, à  diaboliser les pratiques autres …

viewtopic.php?f=27&t=27538&hilit=colonie
Action, sport, conflit, dégâts, réduction en pièces, boucherie, peste, catastrophe, implosion …

Vous avez sûrement raison, car moi, je n'ai jamais essayé, ni vu (avec les psephotus) …

De ceux qui ont répondu (ou d'autres s'ils le souhaitent):
Qui a essayé ?
Qui a vu (directement ou indirectement) ?
Quel est leur comportement (en rapport avec cette associabilité) in situ ?
Quel volume minimum faudrait-il pour tenter une cohabitation entre individus de la même espèce ?
Quel volume minimum faudrait-il pour tenter une cohabitation entre individus d'espèces différentes et de tailles voisines ou inférieures ?
…
Merci à  ceux qui ont répondu en amenant quelques éléments d'évaluation de situation, ou même leurs expériences propres. Merci spécial à  Nathalie, jamais avare de détails et d'arguments.
Comme dit précédemment, je n'ai pas d'expérience directe ou indirecte de cohabitations de perruches à  croupion rouge (bien que j'ai différents souvenir d'en avoir vu …).
Néanmoins, pour répondre à  Sylvany, je commence à  avoir un peu de recul pour la cohabitation des psittacidés.
Tout d'abord, il est nécessaire de scinder la problématique en deux: le monospécifique (colonie) et l'interspécifique. Et ensuite de préciser que le raisonnement (issu des expériences et observations) ne concerne que les relations entre espèces (sous-espèces, genres, familles …), sans prendre en compte le caractère particulier d'un individu, qui pourra être différent de la moyenne de l'espèce (plus cool, plus chiant), généralement en fonction de son vécu propre et de son âge.

En colonie, il n'y a aucun problème de cohabitation entre individus d'une même espèce. Que des règles.
Quasiment tous les psittacidés sont grégaires (in situ) et tirent force (protection, sentiment de sécurité, recherche alimentaire …) et plaisir (communication, jeux, éducation des jeunes …) d'une vie communautaire … une partie de l'année: dans certaines espèces (sous-espèces), certains couples adultes chercheront à  s'isoler (plus ou moins loin) du reste de la colonie pour nidifier, quand d'autres le feront tous ensemble ou en groupes plus réduits (généralement en fonction des ressources alimentaires et surtout de sites de nidification). Aussi, en captivité, la règle essentielle est celle du volume mis à  disposition, tempérée de celle de l'agencement (aménagement de zones privatives, autant pour nidifier, que se reposer … ou jouer !).

En communauté multispécifique, deux cas:
Espèces issues du même secteur géographique et cohabitant in situ (quasiment sur les mêmes bases qu'en colonie, l'appariement en moins) et espèces éloignées à  très éloignées (différents continents), dont l'humain n'a pas (ou peu) de connaissance sur leur compatibilité/rivalité alimentaire, typologie de nichoirs, rythme d'activité, caractère … en clair, tout ce qui peut être source de conflit ou au contraire, totalement neutre.
Ici aussi, volume et aménagement seront à  adapter en fonction de la territorialité (zone de conflit potentiel), et forcément plus importants de par l'absence de traits communs visant ou à  la coopération, ou à  l'acceptation. De plus, apparaît ici le risque d'hybridation qui doit être géré, c'est à  dire rendu impossible: pas de communauté entre deux espèces pouvant donner lieu à  un accouplement dont le produit serait fertile (éthique d'élevage).

Donc en théorie, toute communauté captive est possible, elle n'est fonction que de … moyens ! S'il faut 100 m entre deux couples de croupions rouges, il faut une volière de … plus de 100 m de long (ou parfois 50m coupés visuellement, avec 2 points de nourrissage, de jeux, de bains, dortoirs …).

Mais …

D'autres règles issues de l'observation (en pratique donc):
- Au même titre qu'une volière pour 2 oiseaux (1 couple) devient très rapidement leur territoire, une communauté (mono ou interspécifique) devient très vite aussi un équilibre … fragile. Pas forcément instable (certaines espèces ou individus accueilleront très facilement les nouveaux-NÉS, d'autres moins), mais fragile: l'introduction de nouveaux locataires sera quasiment impossible, ou sous très grande surveillance (pas intervention humaine) -> Tous les membres d'une communauté doivent être introduits simultanément, pour que chacun s'octroie la part de territoire disponible.
En exception, on peut citer l'introduction de nouveaux occupants plus gros et non "belliqueux", avec notamment les non-mâtures sexuellement.
Sinon, nouveau lieu, nouvel agencement et réintroduction simultanée de l'ensemble de la nouvelle communauté.
- Une surveillance quotidienne (comme pour les couples détenus seuls …) et une capacité de lecture des comportements et cris: savoir différencier chamailleries et concurrences sans échappatoire. L'accueil de nouveaux arrivants (dans les cadres précédemment énoncés) va faire l'objet au minimum d'intérêt, voir en fonction de la période, de viols de territoires (inconnus des nouveaux) et d'amplification des marques et limites de ceux-ci (territoires), justement pour l'exprimer aux nouveaux.
- Une connaissance des mÅ“urs des espèces détenues, amenant en fonction des saisons ou période une plus grande territorialité. Notamment en phase d'appariement, de nidification, d'incubation, d'élevage … La communauté doit donc être prévue à  l'avance comme volière de repro, de repos (hors repro) ou mixte … Et les volières d'appoint correspondantes aussi …
Dans tous les cas, une (ou des en fonction de la taille de la communauté et du nombre d'espèces différentes) volière de "secours" (vides, prêtes à  l'emploi) doivent être disponibles.
- Une communauté impose le respect des règles (et conséquences) de dominance (dominé/dominant). L'alimentation en est la première contrainte (éviter suralimentation des uns, sous-alimentation des autres), puis les sites d'abri (intempéries, sécurité, nuit), de nidification (premier choix, par défaut … non-repro) … jusqu'aux traitements (préventifs ou curatifs) qui doivent toucher les cibles et respecter les posologies.

Voilà  en gros (et si je n'ai rien oublié … c'est du direct-live et pas du copié-collé).

En face de ces contraintes et règles, beaucoup de joie et bien-être … pour les oiseaux ! Ce qui veut dire qu'en l'absence, il peuvent "s'y faire" … ou pas ! Dans toutes les déclinaisons du fait que ça ne fonctionne pas.

Enfin, et pour conclure vers Sylvany et sa demande particulière (espèces), mon expérience personnelle de communauté interspécifique avec notamment des:
- Inséparables:
* Roseicollis: Echec (à  plus ou moins long terme)
* Fisher: Mitigé
* Personatus: Réussite (dans tous les cas)
- Ondulées/anglaises: Mitigé
- Callopsittes: Réussite (dans tous les cas)

Mais moi, en interspécifique adultes mâtures en conditions de repro, la plus petite volière jamais utilisée faisait 6x6x2 + Abri jusqu'à , à  ce jour, 24 x 5,5 x 3,5.


Ce n'est évidemment que mon avis … mais aussi mon expérience avec quelques espèces (sous-espèces, genres, familles …) et celles de quelques collègues ou autres passionnés (petits particuliers, éleveurs, grands éleveurs, parcs, français, internationaux …) s'exprimant sur le sujet. Mon intervention n'est ni exhibitionnisme ou pavanage, encore moins provocation, simplement partage d'expérience.
Laurent Daymard
Mo Cuishle - S'enfuir, être spectateur ou s'engager …
AGIR ESPÈCES
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Raf

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Message par Raf » 06 juil. 2012 17:11

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

viewtopic.php?f=25&t=28047&hilit=colonie
stanley33 a écrit:
:slt:
moi je suis pour volières individuelles
je m'explique
les calopsittes qui sont des oiseaux sympas j'en avais mis deux couples dans une volière de 2m de long,2m de haut, et 1m10 de large avec trois nids pas cote à  coté
chaque couple à  pris un nid et 1ere couvée 4 petits nés huit jours aprés morts pourquoi ????
2eme couvée idem ???? à  la troisiéme couvée j'ai surveillé et me suis aperçu que les males empéchaient les femelles et eux mémes d'aller nourrir les petits
conclusion chacun chez soi c'est comme chez les humains il faut pas tenter le diable
voici pourquoi tout ce beau monde ont chacun leur appartement
:salut:



Moi, je suis contre …
- D'abord car c'est ne pas respecter ces oiseaux et leurs caractères grégaires, c'est à  dire leurs besoins (observable in situ dans 99% des espèces composants la famille) …
- Ensuite car c'est possible (plus d'une centaine de posts de ma part, plus de nombreux autres -probablement partis depuis- citant et détaillant les expériences, échecs et réussites, puis procédures, les protocoles, les contraintes … les minimas !) …
- Enfin car cet exemple censé démontrer l'impossibilité éprouvé énumère trop de facteurs d'échecs:
* volière bien trop petite
* 2 couples est le seul cas de concurrence néfaste PARTOUT énoncé: 3 couples mini pour équilibre mini
* 3 nids pour 2 couples est insuffisant
* 3 pontes, c'est du ad lib qui fatigue tout le monde, femelles comme mâles, organismes comme esprits, oiseaux comme éleveurs respectueux

Conclusion:
Oui comme les humains parqués en HLM (voir NTM), ils finissent par se foutre sur la gueule. Le "diable" est tenté depuis des décennies en France et on voit ce que ça donne.
Non pas en appartement, en cages !

Si on veut des oiseaux en communauté, en volière commune, en colonie, en associations d'espèces … et plus dur encore de la repro, on s'en donne les moyens. On LEUR en donne les moyens. Et on ne fait pas des résumés et des interprétations trompeuses risquant une fois de plus de convaincre les novices, néophytes ou simples spectateurs que la seule possibilité de détenir/élever des psittacidés est par couple et en couloir ou box ! C'est faux .
…
Colonie: goût et intérêt d'une espèce pour la reproduction "collective" ou la collaboration
Association d'espèces: cohabitation, avec contraintes de territorialité et compétition.

Volumes/taille et caractère de l'oiseau (espèce et individus) et aménagements (nombre et implantations des nids, gamelles, perchoirs, jeux, panneaux occultants …) TRES différents !
…

Maintenant, pour rappel et relancer le débat sous un autre angle, il n'est pas non plus nécessaire d'opposer volières communautaires à  volières "individuelles" (par couple): les deux peuvent "cohabiter", alliance optimale des "souhaits de repro" légitimes pour tout éleveur et du respect des rythmes et natures grégaires des oiseaux (et de leurs aptitudes au vol !), dans une alternance calquée sur saisons et hormones.

La volière communautaire devient volière de "repos", après repro … et avant donc. Aussi, tout dépend comment on organise ce repos, vis à  vis des espèces certes, mais aussi et surtout des "individus-couples", où on prendra surtout en compte leur historique (dés qu'il y en aura un), soit la fin de leur période de repro et le début de la suivante: la "mise en repos" (et donc en volière de repos) est un choix d'éleveur, d'élevage, une stratégie donc … et une réponse aux observations faites sur les oiseaux, à  leurs besoins.

Le besoin de repos est dicté par l'état physiologique des oiseaux, généralement la femelle, aussi bien l'état de son plumage que la fatigue apparente (maigreur), liés aux dépenses énergétiques pour "produire" les Å“ufs, les pondre, les couver et pour certains élever les jeunes. Un éleveur "respectueux" veillera aussi à  ne pas dépasser 2 pontes par an en général (surtout s'il s'agit de 2 "couvées" avec élevage par les parents en perruches), bien que certains oiseaux peuvent être d'excellentes pondeuses (3 pontes/an) et mauvaises couveuses sans (apparemment) être trop fatiguées.
La mue, de plus en plus aléatoire devant les variations climatiques, qui peut aussi n'être que partielle et progressive, sera aussi un indicateur de "fin de repro" …

La volière de repos donc, communautaire, associations d'espèces … permettra donc de "penser à  autre chose", de se remplumer, de communiquer avec les autres, de se refaire une santé en jouant, volant … dans des dimensions bien évidemment largement supérieures à  celles qu'ils ont au quotidien (de repro) … et de renforcer le couple. Ou pas ! Dans certains cas, certains individus, notamment dans de jeunes couples, pourront être tentés de changer de partenaire … comportements et choix que l'éleveur confortera d'autant plus que les résultats du couple précédent étaient "insatisfaisants" (pas d'accouplements, ou pas de pontes, ou Å“ufs clairs …).
Un repos de 3 mois me paraît être le minimum (jusqu'à  6), avant que de réintégrer sa ou une volière de repro (par couple).
Ce délai de 6 mois à  passer en volière de repro est largement suffisant pour se "réapproprier" les lieux … D'autant que ce "retour" sera fait comme je l'ai dit plus haut, au vu de l'historique du couple et/ou de l'observation des oiseaux: état physique, parades, compétition …

La "réacclimatation", notamment à  un volume moindre, ne posera pas de problèmes si elle s'opère au moment voulu, celui de recherche de Sentiment Global de Sécurité. La séparation d'avec les "concurrents", la disponibilité de nids, un territoire plus facile à  défendre … seront bien plus motivants et rassurants que destabilisants.

Bien évidemment, des volières de repro couplées à  la volière de repos (avec tunnels ou trappes d'accès par exemple), isolables à  souhait par l'éleveur, présentent le double avantage du choix exact du moment par les oiseaux eux-même, et l'absence de capture et donc de stress induit.
Des installations à  rêver … puis à  concrétiser !

Pour aider à  comprendre, l'article d'un ami, qui écrit ce qu'il pense et fait ce qu'il écrit:

http://www.psitta.com/images/file/Respe ... ement1.pdf

Nota: on parle là  de "perroquets" …

viewtopic.php?f=27&t=28084&hilit=colonie
shouya a écrit:
Bonjour,

Que pensez vous d'une volière communautaire pour 3 couples d'emma meme en période de repros?
avez vous des expériences sur la vie de pyrrhura en couple en volière communautaire?
merci à  vous



Comme pour toute communauté, notamment en psittacidés, il est très difficile de parler "dans l'absolu": volume de volière, aménagement, introduction des individus …
Je n'ai aucune expérience en Pyrrhura.

Cependant, les quelques rares observations in situ, semblent marquer une différence en termes de comportement social avec les autres psittacidés néo-tropicaux. Je m'appuie notamment sur les rapports de Donald Brightsmith, Tampbopata, du Pérou au Costa-Rica (Hoffmanni, Rupicola et Picta):
- si on trouve des regroupements (notamment en foraging sur falaises d'argile) de différentes espèces, grands et petits aras, pionus, amazones, caïques et conures (aratingas) … on n'y trouve pas de pyrrhuras.
- les différentes espèces et familles citées se déplacent au dessus de la canopée, au ras ou largement au-dessus de la cime des arbres, quand les pyrrhuras volent très rapidement et silencieusement entre les arbres des forêts denses, en formations serrées.Décrits comme "maîtres de la furtivité" …
- le plus gros groupe observé (aperçu) comprenait une trentaine d'individus, mais généralement ils se déplacent en bandes de 10 individus et moins (probablement des groupes familiaux).
- pas de nidification observée en colonie (un seul nid), mais pas forcément d'un couple seul. Observation de groupe de 4 individus occupant simultanément un nid (cavité) pendant la couvaison, d'une probable unique ponte (4 Å“ufs). Groupe familial ? Couple plus deux jeunes non émancipés ? Dans tous les cas cohabitation au moins familiale, et probablement "collaboration d'élevage" …
Je me permets de vous mettre un récit d'observation de D.B., de mauvaise qualité (traduction Google+Raf), mais passionnant (de mon point de vue) et instructif (Bird Talk Magazine Octobre 1999):

Sur une autre occasion, j'ai été surpris par un groupe de quatre Conures peintes (Pyrruhra picta) d'un arbre sur le côté d'un sentier et admiré leur agilité car ils volaient en formation serrée à  travers les branches. Comme je re-passais par là  quelques heures plus tard, je me suis arrêté dans ce même endroit, me rappelant ma chance plus tôt. à€ ma grande surprise, j'ai entendu les mêmes appels calmes mais distinctifs de cette conure. Effectivement à  environ 30 pieds de haut, quatre Conures peintes étaient accrochées à  une branche de vigne verticale mince et nue (liane). Les oiseaux ne mangeaient pas et semblaient fort occupés à  me regarder. J'étais immobile, mais ils s'envolaient rapidement. A ce moment là , j'étais très méfiant si je tournai la tête et vit un beau trou de deux pouces de diamètre dans le côté d'un arbre à  quelques pieds seulement de l'endroit où les oiseaux étaient perchés.

J'ai couru pour revenir au camp récupérer mon matériel d'escalade et était suspendu bientôt à  30 pieds vers le haut avec un miroir dentaire et une lampe de poche à  l'entrée de la cavité. La cavité était une Å“uvre d'art. Deux pouces de diamètre, elle avait pourri où une branche avait rompu de l'arbre, un certain nombre d'années plus tôt. L'arbre avait entouré le trou ouvert avec une épaisse couche de nouveau bois vivant et presque incassable. L'intérieur de la cavité était de 12 po de profondeur et même prolongée jusqu'à  et sur le côté, hors de vue. J'ai cherché à  l'intérieur de la cavité et découvert un nouveau-nés tout neuf et 3 oeufs.

Pendant que j'étais accroché là -haut, je me demandais pourquoi il y avait quatre oiseaux entièrement volants qui assistaient évidemment le nid. J'avais lu un incident où deux femelles Molinae en captivité avaient pondus leurs Å“ufs ensemble dans la même boîte-nid, puis avaient couvé ensemble, mais dans ce cas, ils avaient déposé une double ponte de 13 Å“ufs. Là , la taille de la couvée était de seulement 4, donc supposer que seule une femelle est en cause. Serait-ce que les jeunes des années précédentes ont traîné pour contribuer à  augmenter le potentiel de cette nouvelle couvée? Ce pourrait-être le cas, car je sais que j'ai vu au moins un des oiseaux quit beaucoup moins rouge sur la tête, ce qui indique que cet oiseau était plus jeune. Mais savoir si tous les quatre oiseaux nourrissaient des jeunes s'est avéré impossible à  déterminer.

Un soir que je me suis assis prés du nid pour observer le comportement des adultes, j'ai eu droit à  un spectacle plutôt étonnant. A environ 5 heures, j'ai entendu les oiseaux appelant tranquillement comme ils sont arrivés dans le coin. Ils se posaient à  environ 60° au nord du nid et vite se turent. Côté sud-est, j'ai entendu un groupe de singes capucins Brown sauter à  travers les arbres, sur le chemin de leur gîte nocturne. En quelques minutes, les quatre conures déménagèrent dans l'arbre au-dessus du nid. Puis tous les quatre descendirent jusqu'à  ce qu'ils étaient perchés sur une vigne à  6 pieds du trou. Deux oiseaux rapidement sautaient dans le nid, puis la troisième entrait, laissant le dernier en dehors à  regarder les singes qui approchaient.

à€ ce moment, la troupe de singes se dirigeait dans la direction générale du nid et dans les 30 '. Bien que n'étant pas normalement considérés comme de grands chasseurs, les singes capucins sont connus pour être des prédateurs voraces des nids, et je les ai souvent vu fouiller les entrailles des cavités des arbres pour se nourrir. Mais les singes ne sont pas limités aux Å“ufs et aux oisillons, ils sont connus pour tuer une variété de grenouilles adultes, des oiseaux, des serpents, et les écureuils, et ont même été vus tuant des aras adultes.

La conure restée dehors, semblait nerveuse par la présence des singes, mais le nid était caché de l'autre côté de l'arbre, par rapport à  la troupe qui progressait. Avec les singes approchant, la conure volait jusqu'à  la sécurité de la canopée en appelant tranquillement. sur cet appel, deux de ces oiseaux ont quitté la cavité d'arbre et se sont perchés sur les vignes près de l'entrée du nid. Puis, un singe à  moins de 20 pieds, a commencé à  emprunter une vigne qui l'amènerait à  quelques pieds de la cavité du nid. A ce moment, l'un des conures volaient jusqu'à  une branche à  seulement 15 mètres au-dessus du nid et pendu la tête en bas maladroitement appelant à  grands cris. L'oiseau apparaissait comme s'il était pris au piège, emmêlé dans les feuilles. Le singe l'aperçut et immédiatement s'élança dans une tentative de le capturer, couvrant la distance en quelques bonds rapides. En cet instant, tous les quatre oiseaux, y compris celle qui était restée dans le nid, ont rapidement pris la fuite à  travers les arbres. Le singe excité, ayant manqué son objectif, se vit entraîné dans la direction que les oiseaux avaient volé et n'a jamais regardé en arrière pour voir la cavité du nid.

De nombreux oiseaux ont bien développé des comportements de distraction visant à  éloigner les prédateurs loin de leurs nids. L'adulte Killdeer, un pluvier qui niche partout aux États-Unis, sont souvent aperçus en feignant une aile cassée et boitant, dans un effort pour mener les chiens, chats et même des humains à  loin de leurs nids. à€ l'exception de mon observation, je n'ai pas pu trouver d'autre récit de ce type de comportement des perroquets de quelque espèce que ce soit.

Avoir été témoin de cet exploit incroyable de distraction ne fait qu'accroître mon respect pour les conures Pyrrhura. De leurs visites amusantes pour lécher l'argile à  leurs bouffonneries comiques à  l'heure du bain, je me sens chanceux d'avoir eu l'occasion d'observer la vie de ces petits qui apparaissent rompre toutes les règles. Dans le futur, je suis sûr qu'ils vont continuer à  me frustrer par leur furtivité les rendant quasi-invisibles, mais j'attends avec impatience le défi et ma prochaine occasion d'obtenir un autre regard sur la vie privée de ces merveilleuses petites conures.

…

laurent31 a écrit:
Étant novice sur le sujet, et pas que sur celui-là  d'ailleurs,et intéressé par la question, je me demandé si le nombre d'oiseau dans la volière influx sur leurs
comportement?
Est ce que plus le nombre d'oiseaux et important( avec dimension de la volière en rapport) plus l'agressivité d' un dominant par exemple est repartit sur le nombre ?

On peut effectivement résumer en partie comme cela. Sauf que je ne pense pas que l'on puisse appeler ça de l'agressivité. Il s'agit plutôt de territorialité et de compétition, notamment dans le choix du nid, du perchoir de nuit ou de la chronologie d'accès à  l'alimentation. D'où le fait qu'on ne peut le résumer à  la dimension, bien que très importante, mais aussi au nombre et emplacements de nichoirs, perchoirs et aires de nourrissage, et donc aux distances de fuites comme aux zones de non-visibilité. Ces comportements belliqueux ou dissuasifs ne sont pas "que néfastes ou dangereux", ils sont aussi source d'émulation, comme réponse à  leurs besoins et natures d'oiseaux grégaires, avec quantité de communications et intercations. Le jeu, le foraging, l'exploration au sol … le sentiment de sécurité sont exacerbés en communauté, au contraire de l'ennui, l'apathie et de l'angoisse, du stress … Un soigneur de grandes volières communautaires (> à  1000 m2) constate des interruptions de piquage sur des oiseaux introduits dans de telles communautés, et les explique:
- par l'éveil permanent sollicité par la présence d'autres occupants, interdisant l'arrêt ou le repli sur soi
- l'envie et le goût retrouvé de communication et interactions, puis d'occupation de place
On observe aussi pour les oiseaux en colonie (même sous-espèce) que la monogamie n'est pas aussi stricte que le voudrait le choix humain, en cours de saison de repro ou au fil des saisons (pour les espèces où le mâle a un rôle, actif ou passif, dans l'élevage de la nichée.
Pour des oiseaux en communauté inter-spécifique, on observe aussi une atténuation ou une disparition des comportements belliqueux intra-couple … notamment cas des "mâles tueurs" chez les cacatoés blancs détenus en couples isolés. Dans ce sens, l'agressivité dont tu parles, se déporte de la femelle (qui était l'unique exutoire) vers les autres habitants de la volière, et avec moins de virulence que "l'explosion meurtrière" … On parle de "soupape" …
…
laurent31 à  écrit:
Sa donne envie de faire ces valises.

Connaissez vous des personnes qui ont déjà  tenté de maintenir en groupe des
pyrrhura ou autres d'ailleurs, dans des volières plus modestes ( inférieure à  1000m²), en respectant bien sur les caches,abris, perchoirs, nids .

Moi, oui. Mais pas de pyrrhuras.

Mais kktos (alba), aras (ararauna), amazones (aestiva), gris, conures, platycerques, psittaculas, callos, touis … et becs droits, pointus, plats, longs, courts … Difficultés ou échecs (personnels) avec Roséicollis, Ondulées, Youyous, Kéas.

Contrairement aux détracteurs aux idées préconçues ou à  ceux qui ont "essayé" sans respecter les règles minimales (contraignantes et coûteuses, bouffeuses d'espace, temps et pognon), ça existe (et fonctionne) chez de nombreux détenteurs. Beaucoup plus "facilement" sans ou hors repro, mais ça existe aussi avec repro …

Fonction recherche avec "volière communautaire" et "colonie", de nombreux exemples, témoignages, conseils, mises en garde …
…
shouya a écrit:
Hier on parlait avec un éleveur qui nous disait qu'il était possible d'élever 3 couples de leucotis emma à  condition de creer des cachettes et de mettre plusieurs points de nourrisage dans une volière de 9m²...
D'ou l'interet de ma question^^


Possible peut-être, mais si tu as lu (et compris) mon intervention, je ne suis pas sûr de l'intérêt (pour CES oiseaux !!!). A moins que les leucotis emma, que je ne connais pas je le répète, aient un goût pour la colonie, observé in situ …

9 m2 pour 3 couples? Moi, j'en doute fort. J'ai toujours milité pour un couple (MINIS):
"petites espèces" dans mini 5x2x2
"moyennes espèces" dans 6x2x2
"grandes espèces" dans 6x3x2

Je suis contre les "couloirs" de 0,5-0,7-0,8 ou 1 m de large, provoquant des tocs aux oiseaux et préconisant toujours un bon 1,5 de plus que l'envergure, pour permettre d'utiliser tout le volume en vol …
La hauteur de 2 m est aussi un MINI, les oiseaux aimant se percher en hauteur pour se sentir en sécurité, et 2,5m est bien mieux car "au-dessus de l'humain" …

Donc si ce n'est pas une colonie (goût et intérêt pour la reproduction "collective" ou la collaboration), c'est de la cohabitation, avec contraintes de territorialité et compétition.
9 m2, donc au sol c'est 3x3 (pas de possibilité de fuite) ou 4,5x2 (et on se croise quand même souvent …): quelle possibilité de "cachette" ? Une boîte fermée où je me cache toute la journée ? Avec double sortie pour ne pas rester coincé à  l'intérieur ? Non, pas suffisant. Ou, pas en linéaire, au minimum en L, avec brise-vues opaques sur faces intérieures du L et écran … Et encore, ça ne fonctionnerait qu'avec 2 couples avec risque de "domination" de l'un sur l'autre (gêne à  la repro).
Pour moi, il faut minimum le double (18 m2) en L ou T avec écrans, mais j'ai des doutes. La plus petite communautaire pour repro (non colo) que j'ai expérimenté faisait 6x6 (36 m2), avec des oiseaux HYPRA-CALMES et PLACIDES … et tous ne reproduisaient pas.
shouya a écrit:
Mais comment creer des cachettes dans une volière carré? penses tu que 9m² suffisent?
Moi, je ne parle pas de cachettes, mais d'occultation de vues:
- par forme de volière T ou L
- par panneaux végétaux opaques sol/plafond 0,8 à  1 m de large (la brande va très bien), 1 pour séparer un secteur en deux ou plusieurs décalés et obliques pour créer des zones d'intimité
- par plantation de persistants (sous grillage !)
- par boxes ouverts sur une face, panneaux végétaux sur les autres et nid à  l'intérieur: territoire matérialisé et un seul "angle" d'accès à  surveiller et protéger. Une branche (avec des brindilles !) touffue devant la dernière face finira de créer intimité et sentiment de sécurité

Et aussi séparer le ou les coins "jeux" des coins nids …, fournir nourriture auprès de chaque nid occupé (pour éviter visite -ou crainte de visite- lorsque quitté pour nourriture).

Pas facile, hein ?! Y en a qui pensent que ceux qui font du communautaire le font pour économiser du grillage ou du nombre de gamelles à  remplir !!!

viewtopic.php?f=1&t=28870&hilit=colonie
Très bonne idée ! Tu as un petit exemple ici se rapprochant de ta description, volière communautaire sur base de serre maraîcher/tunnel horticole: viewtopic.php?f=1&t=23350
Moi, j'ai utilisé du serrurier 25x50 (retenant des oiseaux de la taille des inséparables, ou des loriquets de Swainson), fils de 3 et 4 mm (résistance au grands aras ou cacatoes).
La volière communautaire de repos, entre deux saisons de repro donc, est une excellente méthode dite de "respect de comportements". Elle permet notamment la communication inter-spécifiques et inter-individus innée et essentielle chez la majorité des psittacidés, de même que le renforcement des couples (ou à  l'inverse le choix de partenaires en cas de colonie)), et déclenche aussi une augmentation du sentiment global de sécurité (et "désir" de repro) lors du retour en volière individuelle … au moment opportun ! Sans parler évidemment de la possibilité de "vrais" vols …

Globalement, peu de risques de conflits: davantage avec les petites espèces qu'avec les plus grosses (mais le coup de bec de ceux-ci sont bien évidemment plus "dangereux" …). Nous sommes de plus en plus nombreux à  pratiquer ainsi, avec un rapport bénéfice/risque largement à  l'avantage du bien-être des oiseaux, et aussi de la reproduction ! La problématique relationnelle est davantage de l'ordre de l'individu, que de l'espèce, d'où la nécessité de surveillance permanente …
Pour l'abri, comme on peut apercevoir sur les photos de l'époque, j'ai réalisé un abri 3 faces + toît, protégeant des vents dominants, mais que je l'avais depuis complété d'un autre à  l'autre extrémité (chez moi, le tunnel fait 25 m, un abri de 4 m, l'autre de 2 m … sur toute la largeur). C'est aussi fonction du nombre d'oiseaux, et de leur "relationnel" …
Sinon, sans occulter l'aire de vol, la clef de la cohabitation est dans l'aménagement*, l'enrichissement du milieu, avec notamment une multiplication du nombre de perchoirs et surtout de toutes formes, gros, petits, horizontaux, verticaux, fixes, mobiles, touffus (branchages) … et renouvellement régulier de branches feuillues et/ou fleuries, pour déchiquetage. L'occupation, le jeu, la recherche éliminent ennui et rixtes, parfois avec des querelles … mais tout à  fait de l'ordre de leurs besoins et fonctionnements cognitifs. Dans de tels volumes, l'enrichissement par fontaine, bassin, jeu d'eau est largement possible, et forcément utile à  l'objectif de ces volières, bien-être et respect de comportement.

*Même si c'est largement répété, multiplication des points de nourrissage, en n'hésitant pas à  cacher, piquer, suspendre fruits et noix, et si on a fait un son herbeux, à  y jeter quelques poignées de graines (foraging).


viewtopic.php?f=40&t=29700&hilit=colonie
Re: eclectus en colonie
Salut.

"L'expérience" a été tentée et réussie. Il suffit de s'intéresser à  l'éthologie de l'espèce (ce devrait être le cas pour tous les animaux non-domestiques détenus en captivité) pour se rendre compte que la notion de couple ne s'applique pas à  tous les eclectus … et à  ce propos, attention svp aux sous-espèces.

jérome lama a écrit:
la voliere n'est pas encore faite ... mais je pense faire un espece exterieur de 10 metres sur 4 et 2 de haut et un espace intérieur d'environ 4 metres sur 4

Il me faut d abord bien mûrir ce projet.

2,50 m de haut c'est mieux, pour pouvoir se percher "au-dessus" de l'humain (Sentiment Global de Sécurité). Beaucoup de sujets sur ce forum (fonction recherche) sur colonies et volières communautaires …
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Raf

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Message par Raf » 06 juil. 2012 17:35

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

viewtopic.php?f=27&t=33026&hilit=communaut%C3%A9
Re: cohabitation (avec penannts)

Sacré mémoire Eric ! J'ai effectivement détenu en volière communautaire des Pennants avec des becs droits, mais aussi d'autres perruches (australiennes, asiatiques, sudam …), et … AUSSI avec des Omnicolores !!! Repro des Omnis, pontes claires des Pennants, jamais de blessures, ni concurrence directe.
MAIS :
patrick64 a écrit:
J'ai une grande volière avec seulement un couple de penants.
Grande volière, ça veut dire quoi ?
Celle qu'occupaient mes Pennants adultes en cohabitation inter-spécifique faisait L14xl5xh3, plantée de bouquets de saules, avec des treillages de bois sec et de brande pour brises-vue, bassin et fontaine, une trentaine de nids boîtes, nourissage à  volonté (sol et multiples gamelles) … Pas vraiment le modèle de détention type de l'éleveur standard !
J'en ai eu également en communauté de jeunes (jusqu'à  2 ans) avec des Omnis dans L6xl2xh2,5 jusqu'à  10 individus, et en communautaire hors-repro avec des petits (kakarikis) et des grands (aras, kktos) dans L25xl6xh3,3 … Les Pennants n'ont jamais été problématiques chez moi (par contre, différents collègues m'ont évoqué des individus acariâtres, toujours femelles, toujours mutantes, tuant aussi bien jeunes que maris … de là  à  dire que certaines sélections, la consanguinité, le confinement développent ou exacerbent certains comportements agressifs et territoriaux liés à  la reproduction, ou à  certains stress, je ne l'affirmerai pas en Pennants -puisque pas observé chez moi- mais je le signe sur nombre d'autres espèces).

Pour revenir à  la cohabitation, elle est pour moi possible avec la majorité des espèces (pas des individus), mais elle ne s'improvise pas (nombreux posts à  ce sujet sur ce forum). Elle demande bien plus d'espace, de moyens financiers, de temps d'observation … que le "classique" modèle de détention couloir (même "grand) / couple*.

* le plaisir d'observation du soigneur et la palette de comportements, les interactions, le bien-être, l'état physique … des oiseaux n'est pas le même non plus …

viewtopic.php?f=11&t=28014&hilit=communaut%C3%A9
Re: petit élevage....
Salut.

Boîtes à  chaussures et boxes ne sont pas l'apanage de la Thaïlande ou des "autres", ils sont aussi utilisés "chez nous". Le "monde de l'élevage" est très vaste, les motivations et usages des éleveurs très variés, nous en avons encore débattu il y a peu. Cela existe, plaît à  certains, ne choque pas d'autres …
La finalité est bien évidemment l'appariement contraint et la reproduction "maximale". Dans cette vidéo, tout simplement un GROS élevage de rapport, comme il en existe des milliers de "petits" en France.

Le "bien-être" et les conditions minimales de détention (en terme d'espace par oiseau/couple/groupe et … d'aménagement) sont souvent l'objet d'affrontement d'opinions et convictions, bien sûr de motivations et d'objectifs. Ce n'est (malheureusement à  mon avis) aucunement encadré par la loi.
A noter que certains pratiquent une méthode de compromis, celle de l'alternance REPRO/REPOS, où saisonnièrement les oiseaux vont de "petite volière" de repro par couples, à  "grande volière" de repos en communauté (sur le principe que la majorité des espèces d'oiseaux sont grégaires hors période de repro -ce qui favorise la formation/confirmation de couple- et préfèrent s'isoler pour mener à  bien une nichée -sentiment global de sécurité). Ce qui n'est peut-être pas plus mal que de passer leur vie en "couple" dans une volière aux dimensions "morales" mais toujours trop petites par rapport à  leurs aptitudes de vol notamment, et à  leurs besoins et goûts de contact social avec d'autres individus …

Débat sans fin, connaître, accepter et tolérer. Et chacun son point de vue.


viewtopic.php?f=28&t=29702&hilit=colonie
Re: Vie en communautée des perruches à  colliers

Comme Pépère, je l'ai fait (colonie de 8 oiseaux et autres espèces) et c'est donc possible. Ce n'est pas pour ça que c'est simple et automatique, il y a bien des paramètres à  mettre en Å“uvre pour mettre toutes les chances de son côté, enfin celui des oiseaux. L'observation in situ des différentes espèces montre que la vie en colonie est la norme, mais pas forcément la repro; ce qui n'implique pas obligatoirement de les séparer, mais plutôt de garantir Sentiment Global de Sécurité et intimité des couples par aménagement judicieux de la volière …
Il faut par contre éviter les communautés de plusieurs espèces proches (psittaculas dans ce cas) de par le (TRES GRAND) risque d'hybridation.
Ceux qui déclarent l'incapacité sociale ou reproductive de la plupart des psittacidés à  plusieurs, ne les connaissent pas, ne se posent pas les bonnes questions ou n'ont pas les bonnes réponses (colportées par les uns, déformées par les autres, liées le plus souvent à  l'automatisme du "box ou du couloir de repro SUFFISANTS").
=> Quand c'est en box, il y a une (inconsciente) reconnaissance des limites imposées par l'humain: c'est trop petit, c'est fait pour deux (1 gamelle, 1 perchoir, 1 nid, 1 interrupteur …)
=> Quand c'est en couloir, là  plus de réflexion: c'est des saloperies de bestioles, des teigneux …
Et n'oublions quand des accrochages arrivent chez ceux qui mettent des vrais moyens (notamment espace): on te l'avais bien dit !

viewtopic.php?f=27&t=31801&hilit=colonie
Re: Cohabitation avec conures veuves ?

Cécile-Anne a écrit:
Du coup, je me demande si je peux faire cohabiter les deux jeunes soleils qui restent avec un couple de conures veuves. Les volières font 4m x 1m x 2m. Le couple de souris est adulte et sont aptes à  reproduire mais ne sont pas en période de repro en ce moment.

Des avis ?


Dans 4x1, en colonie ou en inter-spécifique, c'est déjà  bien dangereux (même avec des agas ou des ondulées). Si ça fonctionne "un" temps, il y a Risque à  moyen ou long terme.

sybondgirl a écrit:
Un ami a tenté , conure veuve et conure Nanday ... grosse bêtise , un veuve bien amoché!!
Moi, 0 problème sur bientôt 4 ans … Mais dans 25x5 !

Cécile-Anne a écrit:
Je remonte ce post car je souhaite lire l'expérience d'une cohabitation entre conures différentes. Est-ce que quelqu'un a déjà  tenté de faire cohabiter plus d'une espèce de conures entre elles ? Si oui, quelles étaient les conditions de la volière ?
Les conditions, il y a sur le forum déjà  pas mal de sujets sur les cohabitations (réussies, par ce qu'il y en a encore plus sur celles ratées, 9 fois sur 10 sur des volumes insuffisants, des aménagements inexistants, des introductions désordonnées … ou sur celles réputées impossibles par des gens obtus).
Donc outre nanday/veuve, je connais des cohabitations nobilis/veuve, molinae/veuve, patagonie/veuve, soleil/patagonie, soleil/tête bleue … (pas de pot, pas veuve/soleil mais je n'y vois pas de contre indication majeure) et d'autres conures X/"plus gros": en bandes, toutes les conures (ou "mini-aras") que je connais, s'enhardissent et sont particulièrement teignes, ou casse-pompe, avec plus petits qu'elles ou équivalents, les pires étant les pyrrhuras; pas de soucis avec aras, amazones, kktos, gris …
Pour moi, mini 10x3 en long (avec brises-vues), ou 4x2x4x2 en L, ou encore 3x2x3x2x3x2 en T … et 2 dortoirs séparés.
Plus … pour toute communauté, observation quotidienne et volière vide de secours …

viewtopic.php?f=25&t=32661&hilit=colonie
Re: Elevage des aratingas en colonie : y a t'il des expériences

Dans ton cas, il s'agit bien de colonie(s) (et non pas de cohabitation de différentes espèces, où les paramètres volumes, vue, aménagement … sont essentiels, avec des minimas en-dessous desquels on fera toujours prendre des risques aux oiseaux).
Le mode de vie naturel (in situ) de nombre d'espèces d'arantigas permet de reconstituer en captivité des colonies: comportement social à  l'année, recherche de nourriture, dortoirs communs, appariement, reproduction, collaboration des jeunes dans l'élevage des couvées suivantes …
Espace suffisant: quels volumes/aménagements penses-tu pouvoir offrir (ceux-ci devront permettre à  certains individus ou couples de soustraire de la vue des autres, multiplicité des points de nourrissage …).
Pour moi, et pour 3 couples de conures soleil: mini 10x3 en long (avec brises-vues), ou 4x2x4x2 en L, ou encore 3x2x3x2x3x2 en T … et 2 dortoirs séparés.
Plus … pour toute communauté, observation quotidienne et volière vide de secours …

Nota, en colonies ou en inter-spécifiques, on évite toujours le "2 couples" (au profit d'au moins 3) pour éviter que la dominance de l'un ne s'applique que sur l'autre couple jusqu'à  acharnement.


viewtopic.php?f=1&t=21274&hilit=communaut%C3%A9
Salut, je respecte les avis et expériences de chacun, notamment sur les volières communautaires et inter-espèces (ne pas oublier néanmoins que je ne suis pas marginal, et que des "Loro Parque" par exemple y arrivent trés bien aussi …)

Par contre:

joker a écrit:
Les X ne sont pas faite pour des espaces aussi grands, elle ne trouveront jamais leur "place"....
les Y sont trés farouches et ont besoin de paix et les nids sont trés vite abandonnes si ce n'est pas le cas...



Je ne peux que dénoncer une telle affirmation. Ceux (et je veux bien qu'ils soient chanceux de "pouvoir" le faire) qui ont eu l'occasion de mettre des oiseaux dans de grands (plus que la moyenne des éleveurs en tout cas) volumes, ont pu clairement assister à  une métamorphose, aussi bien de l'état sanitaire (plumage, ligne, entrain) que de la crainte de l'homme (distance de fuite): pouvoir entrer quotidiennement dans ses volières sans aucunement perturber leurs évolutions, leur alimentation ou même leur nidification … change le regard sur ses piafs et sur leurs ressentis et besoins …
Quand à  la repro, ce n'est pas la finalité de tous (surtout dans les espèces citées) et, quand elle se produit dans de telles dimensions, avec tant d'espèces dites "incompatibles" (comme c'est le cas chez moi sans casse aucune), on est au moins en droit de se dire que s'ils le font, c'est peut-être qu'ils sont bien …

Après, OK pour dire haut et fort que si on n'étudie pas bien sa communauté avant (espèces, nombre/volume, disposition des nichoirs, brises-vues, différents points d'alimentation, branchages et occupations permanentes …), si on n'a pas le temps de les observer quotidiennement, si on n'a pas la place nécessaire, si on veut "produire" … il vaudra mieux alors des volières individuelles.



Un p'tit échantillonnage d'interventions et de posts sur les 7 dernières années sur ce forum, y en a d'autres, fonction recherche avec mots-clefs (désolé de ne pas commenter plus spécifiquement ce sujet, mais je manque de temps en ce moment …)
Laurent Daymard
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Message par trinette » 07 juil. 2012 01:16

Re: Quels oiseaux peuvent vivre en colonie ?

Pour la vie en groupe, les calopsittes sans hésitation,, l avantage des calopsittes c est qu elles ne font pas de mal aux oiseaux plus petits, il y a même la possibilité de joindre des oiseaux chanteurs (avec les calopsittes seulement pas avec les autres crochus) Certains ne vont pas les trouver assez colorées, il y a quand même de jolies mutations, les albinos, des joues jaunes, les faces blanche..
Elles vont aussi s apprivoiser facilement, venir manger dans les mains.

Une personne conseille les euphèmes, malgré leur petite taille les bourkes, surtout les males se battent dès qu ils deviennent adultes.
On doit quand même pouvoir les rentrer l hiver.

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