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visite inattendue.

Tout ce qui concerne les oiseaux.

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Antho4100

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Message par Antho4100 » 29 oct. 2013 15:03

Re: visite inattendue.

C'est cruel mais je pense effectivement que ça sera la façon employée ...

Mais pour tout te dire, j'en ai entendu parler et puis, plus rien.

Donc, je ne sais pas si c'est fait ou si ça doit être fait.
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nuage

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Message par nuage » 29 oct. 2013 15:06

Re: visite inattendue.

Fait non, mais peut-être en cours...

Pour les florides les abattages vont bon train depuis un paquet d'année tout comme pour les ibis sacré mais on y arrive pas a faire baisser la population, elle se renfloue très vite
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lac jean louis

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Message par lac jean louis » 29 oct. 2013 15:45

Re: visite inattendue.

Bonjour . Effectivement , je me suis trompé de ruminants !!! de plus ma liste n'était pas complète ... Ce que je peux dire c'est que dans ma campagne ! l'épervier d'Europe est bien présent , comme il lui faut un oiseau par jour pour ce nourrir , certains fugeurs n'on pas une longue vie à  l'extérieur des volières ...Je pense que la plupart des oiseaux ou autres N.A.C.s sont des animaux ""abandonnés"" par leur soit disant ""maitres"" ... Bien qu'il y ait aussi des animaux qui s'échappent ... Cordialement . J2L.
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nuage

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Message par nuage » 29 oct. 2013 16:10

Re: visite inattendue.

Oui tu as tout à  fait raison Jean Louis, et il ne faut pas oublier les apprenti sorcier qui relachent dans l'espoir de voir les colonies se former chez eux...
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calypso

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Message par calypso » 29 oct. 2013 18:10

Re: visite inattendue.

nuage a écrit : Pour les perruches à  collier par exemple outre les dégats qu'elles provoquent dans les vergers ou dans les jardins publics ou même sur les balcons des particuliers le problème principal est que pour la nidification elles occupent des cavités dans les arbres a 90%. Et bien sur pour celà  elles chassent les pics, les sittelles, les mésanges, les chauves souris qui du coup disparaissent des grandes villes vu le nombre d'arbres a cavité de plus en plus faible.
Il semblerait que non, ou en tout cas, si les indigènes veulent prendre leur place, ils ne se gènent pas, en atteste cet article (en anglais) qui résume les résultats d'une étude menée aux Pays-Bas (où les espèces férales sont nombreuses ! Rien qu'en anatidés on croise des canards mandarins et des oies d'Egypte sur quasi tous les plans d'eau urbains).
http://cityparrots.org/journal/2007/1/2 ... keets.html

De même l'étude montre que les choucas des tours volent les nids aux perruches souris (seule espèce de psittacidé à  bâtir de vastes nids).
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Message par nuage » 29 oct. 2013 18:23

Re: visite inattendue.

1 seul couple de pic observé, aucune note de compétition avec mésanges, sitelles et autres chauves souris. Pour moi il faudrait lire la publi de ce thésard pour en apprendre quelque chose.

Sinon pas surprenant que le choucas gagne sur les colliers, mais les autres...

Et c'est cool si en Hollande on compte des effectifs stables d'oiseaux de parc, en France la diminution des cavernicole est là  si on ne compte pas les mésanges. Et ce sans les colliers donc avec...
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Message par bppilote » 29 oct. 2013 22:47

Re: visite inattendue.

Elles s'installent en Ile de France !
alexandres (55.jpg
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Message par nuage » 29 oct. 2013 22:50

Re: visite inattendue.

Attention se sont des colliers pas des alexandres. Et ca fait déjà  bien 10 ans qu'elles sont installées.
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Message par bppilote » 29 oct. 2013 22:56

Re: visite inattendue.

Merci nuage, je sais, ce n'ai que le nom du fichier...Quant à  Paris par millier, je n'en n'ai encore pas vu à  ce point !
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Message par nuage » 30 oct. 2013 00:22

Re: visite inattendue.

Le Corif les estime a ce nombre. Perso au parc Monsouris j'en ai compté jusqu'à  50, au jardin de Vincenne une bonne centaine, à  Bures sur Yvettes au moins 200, porte d'Orléans au dessus du boulot je dirai une 20aine et j'en passe et des meilleures au parc de Saint clou et autre donc ça ne m'étonnerai pas qu'elles se comptent en milliers.

Quand à  la remarque elle n'était pas méchante hein, c'était au cas ou.
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Message par bppilote » 30 oct. 2013 22:15

Re: visite inattendue.

Bonsoir,

Je faisais référence à  Paris : "Perruches à  collier à  Paris (ce comptent en milliers), ", mais si tu le dis !
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Message par nuage » 30 oct. 2013 23:08

Re: visite inattendue.

Moi je dis rien c'est le Corif qui tient les comptes. Après c'est sur que je considère l'IdF et pas juste Paris.
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Message par bppilote » 30 oct. 2013 23:19

Re: visite inattendue.

Ok ! ;-)
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ANDRE 83

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Message par ANDRE 83 » 31 oct. 2013 08:40

Re: visite inattendue.

Bonjour à  tous,
Pour en revenir au sujet initial, concernant les Leitorix, appelé communément le "Rossignol du Japon" et c'est surtout depuis qu'il a cette appellation que sont Prix à  centuplé.Et qu'en plus, l' exportation de ces oiseaux à  été interdite.
Donc pour moi, ce n 'est pas fréquent, que l'on relâche intentionnellement un pareil oiseau. D'où le fait qu'il n 'y a aucun danger que ce soit un oiseau à  caractère invasif..
Cependant il est tout a fait apte à  supporter le froid et il est parfaitement capable de se débrouiller tout seul, pour trouver sa nourriture.
Pour l 'instant, aucune inquiétude à  voir de nombreux Leitorix jaune en liberté, à  part le fait d 'un accident.
Enfin ceci n'est que mon avis personnel.
Cordialement,
ANDRE.
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jybo

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Message par jybo » 31 oct. 2013 09:10

Re: visite inattendue.

Le caractère invasif n'a rien à  voir avec le nombre de spécimens relâchés, mais avec la faculté d'adaptation et d'extension de la population. Pour le moment, cet oiseau n'est pas considéré comme invasif, mais honnêtement, faut il attendre qu'il le devienne pour agir ? La nature à  horreur du vide, donc s'il s'acclimate et se développe, c'est qu'il le fait au dépend d'un autre organisme.
Il faut espérer que l'impact restera minime, ce qui est tout à  fait possible, mais je pense que personne n'a assez de recul pour le savoir, du moins pour le moment.

Dans tous les cas, je trouve dommage de se réjouir de voir des organismes (animaux ou végétaux) exotiques dans des milieux naturels où ils n'ont pas leur place, ça cause du tord aux organismes autochtones, parfois aux écosystèmes, coûte de l'argent à  la communauté, et fait passer les éleveurs amateurs pour des gugus. C'est ce qui fait que certaines espèces passent de détention libre à  autorisation de détention (cf bernache du canada). ça serait dommage que la liste s'étende. A chacun de nous de faire en sorte que cela n'arrive pas.
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Message par nuage » 31 oct. 2013 13:06

Re: visite inattendue.

Beau discours auquel j'adhère totalement

Pour ceux qui ne s'inquiètent pas du leiothrix, il faut monter en Belgique en Hiver, 90% des non bagués viennent des captures de France et sont revendus ensuite aux magasins français. Et ça en fait du piaf et tout les ans et juste la proportion qui est capturée.

Le principe de précaution n'est pas appliqué, on pleurera plus tard comme avec les espèces citées plus haut.
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Raf

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Message par Raf » 15 nov. 2013 13:45

Re: visite inattendue.

Salut.

Exotique, exotique, c'est presque du racisme … Disons plutôt ALLOCHTONES

Les oiseaux allochtones en France : statut et interactions avec les espèces indigènes
Philippe J. Dubois (vieil article de 2007 ou 2008)


PERRUCHE à€ COLLIER Psittacula krameri


Aire de répartition naturelle. Afrique centrale et occidentale, Asie, de l’Inde et du Pakistan au sud-est de ce continent.


Populations férales. Espèce introduite dans de nombreux pays. En Europe, d’importantes populations sont présentes en Grande-Bretagne (sans doute près de 10000 individus en 2004 ; Butler 2005), en Belgique (500 couples, mais de 5500 à  6000 individus comptés au mois de novembre 2001 à  Bruxelles !), aux Pays-Bas (550-600 couples), en Allemagne (250-350 couples),mais aussi à  Barcelone, Espagne (effectifs selon Japiot 2005).

La population britannique est constituée d’oiseaux originairesd’Asie (sous-espèces borealis etmanillensis, Pithon & Dytham 2001).


Historique en France. L’espèce a niché pour la première fois en liberté en France en 1990 dans le Loir-et-Cher. C’est au début des années 1990 que la Perruche à  collier a commencé à  nicher régulièrement en àŽle-de-France (Drancy, Seine-Saint-Denis) avec 5 à  10 couples (Dubois et al. 2001).

à€ Marseille, l’espèce a été contactée à  partir de 1996 (une quinzaine d’oiseaux). C’est à  partir de la fin des années 1990, qu’elle semble s’être durablement installée en France.


Statut et effectifs. L’enquête nationale a permis opportunément de faire le point sur l’état de la population française. Il est très difficile de recenser les nicheurs, mais les dortoirs permettent en revanche de quantifier les effectifs locaux. En 2006, la population française est d’environ 1000 individus (895-1075 individus), et ce chiffre est probablement sous-estimé, car beaucoup de recensements sont partiels, les dortoirs n’ayant pas été localisés dans de nombreux cas. Trois populations principales existent (fig. 10) :


• dans le département duNord, une petite population est présente depuis le début des années 2000 dans le secteur Roubaix-Villeneuve d’Ascq. Elle compte aumoins 20 couples nicheurs et au moins 80 individus (P.-R. Legrand, G. Lepoutre et al.) ;


• en àŽle-de-France, il est difficile de parler d’un seul noyau, car en réalité, il existe plusieurs petites populations, qui ne sont peut-être pas toutes en relation les unes avec les autres. La plus importante se situe dans le secteur Antony, Chatenay-Malabry, L’Haà¿-les-Roses, Cachan, Sceaux, à  cheval sur les départements des Hauts-de-Seine, de l’Essonne et du Val-de-Marne. La seconde (peut-être en relation avec la précédente) se trouve dans le secteur Lonjumeau,Chilly-Mazarin,Wissous, Ablon-sur-Seine (Essonne et Val-de-Marne). Une troisième est située dans le nord de la région :

Sarcelles, Mareil-en-France et Roissy-en-France (Val-d’Oise), mais aussi vers Drancy et La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Enfin, il y a peut-être une petite population pérenne dans le parc du château de Versailles, Yvelines. Au total, on peut estimer la population francilienne à  475-525 oiseaux (X. Japiot, F.Malher,P.Mur,A.Vinot et al.) ;


• dans leMidi, à Marseille, Bouches-du-Rhône, les effectifs sont difficiles à  recenser, mais il y a au moins 250 oiseaux (F. Dhermain). L’espèce est également nicheuse dans le secteur de Fréjus, Var, avec au moins 30 à  60 oiseaux (D. Huin) et sûrement ailleurs (vers Six-Fours-les-Plages ?). L’espèce est nicheuse dans le Vaucluse (un couple à  L’Islesur- Sorgue) et dans les Alpes-Maritimes (Cannes, 2 couples,mais sans doute plus,C. Abraham). Au total, la population de la région Provence-Alpes- Côte-d’Azur pourrait atteindre 300 à  400 oiseaux (F. Dhermain). Un couple s’est peut-être reproduit en 2004 à  Sigean, Aude (G. Olioso, comm. pers.) et l’espèce a été trouvée dans la vallée du Lez à  Montpellier, Hérault, en 2007 (5-6 couples et jusquâ€™à  18 individus, X. Rufray, comm. pers.). Ailleurs en France, 2-3 couples nichent à  Nancy, Meurthe-et-Moselle (T. Besançon, J. François), et plusieurs cas, possibles ou certains, ont été rapportés de Bretagne (Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan) ces dernières années. L’espèce est en catégorie C de la Liste des Oiseaux de France. Reproduction. Il y a peu d’informations sur la reproduction. L’espèce recherche visiblement les grands parcs bien plantés, y compris au coeur même des villes. Les platanes sont signalés plusieurs fois comme arbre d’élection (T. Besançon, F. Dhermain, P.-R. Legrand), mais c’est surtout les cavités qu’elle recherche, puisqu’elle est cavernicole.

Plusieurs observateurs indiquent avoir vu cette perruche sortir d’une loge de Pic vert Picus viridis (G. Olioso, A. Vinot). En période de reproduction, les oiseaux se dispersent, deviennent très discrets et il est alors difficile de les localiser.


Tendance. L’accroissement de la population française est considérable depuis le début des années 2000. Le développement actuel en àŽle-de-France est similaire à  celui noté par le passé dans de grandes villes comme Londres ou Bruxelles. Il est probable qu’il y ait plusieurs milliers d’oiseaux en France avant la fin de cette décennie. L’espèce est à  présent signalée, souvent ponctuellement, dans de nombreuses régions françaises, mais en augmentation comme dans la région Rhône-Alpes ou dans les Pays-de-la-Loire. Elle amême été notée en juin 2007 (hors période d’enquête) à  Propriano, Corse-du-Sud. Menaces, interactions et gestion. Plusieurs travaux ont montré le risque encouru par l’avifaune cavernicole autochtone face à  la présence de la Perruche à  collier. La concurrence directe avec des espèces comme le Pigeon colombin Columba oenas et la Chevêche d’Athéna Athene noctua est avérée (Jacob in Devillers et al. 1988). Dans le sud de la France, des craintes sérieuses sont formulées sil’espèce continue sa progression et s’implante en Crau et Camargue, notamment pour le Rollier d’EuropeCoracias garrulus, autre espèce cavernicole.

En àŽle-de-France, des Perruches à  collier ont été vues attaquant et tuant un Écureuil roux Sciurus vulgaris (Japiot 2005). Il y a sans doute concurrence directe entre les deux espèces pour les cavités et l’écureuil peut être un prédateur potentiel des oeufs de perruche (J.-P. Jacob). La Perruche à  collier peut harceler un Faucon crécerelle Falco tinnunculus (P. Noël in Japiot op. cit.) ou des laridés, voire un Héron cendré Ardea cinerea (M. Wauters) en les poursuivant en groupe. Selon ce dernier observateur, le groupe encercle (en vol) et poursuit inlassablement la « victime ». Pour les végétaux, les Perruches à  collier peuvent mettre à  sac un arbre fruitier en un temps record (F. Dhermain). Cet observateur rapporte également quâ€™à  Digne-les-Bains, Alpes-de-Haute- Provence, en mars 2004, il y a eu conflit avec l’administration de l’hôpital de la ville, une Perruche à  collier s’en prenant aux joints des parebrises des voitures ! Cependant, les habitants des lieux citadins où vivent les Perruches à  collier ne semblent pas se plaindre de l’espèce.

Conclusion:
La Perruche à  collier reste, en Europe, très inféodée aux grandes villes. Sans doute y trouve-t-elle une nourriture accessible et des conditions de température meilleures quâ€™à  la campagne. Ces facteurs peuvent en effet contraindre les psittacidés féraux à  rester dans les limites des zones urbaines sans chercher à  se répandre ailleurs (Butler 2005). C’est le cas actuellement des inséparables à  l’est de Nice. Les Perruches à  collier restent également très citadines en France. La concurrence est donc limitée aux espèces également citadines. Les conditions climatiques allant vers un réchauffement global, il est possible que la Perruche à  collier puisse se développer davantage et ne pas rester limitée aux agglomérations. Avec, dans ce cas, un risque accru de concurrence avec des espèces cavernicoles comme les pics ou, dans le Sud, le Rollier d’Europe.
Laurent Daymard
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Message par Raf » 15 nov. 2013 13:55

Re: visite inattendue.

Conure souris (Conure veuve) Myiopsitta monachus :

cette espèce d’origine sud-américaine a tenté plusieurs fois de s’implanter en France, mais jusqu’alors sans succès. Elle a niché au Jardin des Plantes de Paris dans les années 1970. Un couple a construit un nid en 1977 et 1978 à  Drancy, Seine-Saint-Denis. Puis au début des années 1980 et jusqu’en 1991, 5 à  10 oiseaux ont fréquenté un jardin public à  Toulon, Var, et une reproduction a eu lieu plusieurs années de suite (Dubois et al.2001). De même, une colonie s’est maintenue dans les années 1990 et jusqu’en 2000 dans un parc ornithologique à  Lagorce,Gironde.Cette petite population a compté jusquâ€™à  10-12 couples nicheurs en 1993-1994 et 30 individus (B. Eliotout). En 1997, un couple s’est reproduit à  Parentis-en- Born, Landes. Enfin, un couple semblait cantonné en juin 2006 à  Penmarc’h, Finistère (F. Séité, J.- M. Lucas). Dans le cas de la colonie girondine, il semble que la plupart des oiseaux aient été tués par les chasseurs ou les agriculteurs, parce qu’ils mangeaient les graines destinées aux poules. Certains ont été attrapés et remis en cage. En Europe, en dehors de l’Espagne, qui héberge à  Madrid une population évaluée à  environ 1400 individus en 2005 avec aumoins 287 nids trouvés (Martà­n Pajares 2007), et de Bruxelles, Belgique (Weiserbs & Jacob 1999), les populations qui ont tenté de faire souche (Grande-Bretagne, Pays- Bas, Allemagne, Italie) n’y sont pas parvenues ou n’ont pas développé de population importante(Lever 2005).

INSÉPARABLE DE FISCHER , Agapornis fischer :

Aire de répartition naturelle. Afrique tropicale (Tanzanie).
Populations férales. L’espèce a été introduite avec succès au Kenya.
Historique en France. En 1992-1993, des oiseaux ont été relâchés sur la commune de Saint-Jean-Cap-Ferrat,Alpes-Maritimes. L’espèce a fait souche et s’est reproduite dès 1994 (J.-M. Tisserant).

Statut et effectifs. En 2006, la population locale est estimée à  20 couples au moins, et sans doute 100 à  300 individus, répartis entre Saint-Jean-Cap- Ferrat et Beaulieu-sur-Mer (Jiguet & laCAF 2007). Il ne semble pas que l’on assiste actuellement à  une expansion de l’espèce,mais des oiseaux isolés ont été signalés à  Seyne, Var, ainsi quâ€™à  Marseille et Aubagne, Bouches-du-Rhône (F. Dhermain). L’espèce figure en catégorie C de la Liste des Oiseaux de France.

Reproduction. Les oiseaux affectionnent les lampadaires pour nicher (C.Denis),mais on les trouvent également dans les arbres (palmiers notamment), sous les toitures (corniches, tuiles) ou dans les anfractuosités de murs.

Tendance. Bien qu’il y ait peut-être des fluctuations, il semble y avoir une certaine stabilité de la population, même si certains observateurs ont noté une baisse des effectifs au cours des dernières années, notamment en 2000 (F. Dhermain).

Menaces, interactions et gestion. Les inséparables font des dégâts parfois importants : citronniers, orangers, mandariniers et néfliers, bourgeons de toutes sortes et pelouses sont ratissés, et il arrive que les oiseaux sectionnent les fils électriques des lampadaires dans lesquels ils nichent (F. Dhermain). Pas d’interactions connues avec l’avifaune locale, mais il est possible qu’il y ait concurrence à  terme avec leMoineau domestique Passer domesticus , les deux espèces recherchant le même type d’emplacement pour leur nid (lampadaires, endroits abrités dans les palmiers, etc.).
Les oiseaux semblent bien acceptés par la population suscitant même un engouement certain (dépêche AFP du 15 mars 2007).

Inséparable masqué Agapornis personatus :

cet inséparable vit à  l’état sauvage en Afrique de l’Est,
en particulier en Tanzanie. Une population férale existe également au Kenya, comme pour l’Inséparable
de Fischer. En France, l’espèce est présente dans les Alpes-Maritimes, aux mêmes endroits que
cette dernière espèce (V. plus haut) et sans doute depuis le même nombre d’années (début des
années 1990). Des cas de reproduction ont été signalés en 2004, et peut-être même auparavant
(J.-M. Tisserant). En 2005, la population est estimée à  20-25 oiseaux, et au moins un nid a été trouvé dans chacune des deux localités (Jiguet & la CAF 2007). L’espèce figure actuellement en catégorie E de la Liste des Oiseaux de France.


Perroquet youyou Poicephalus senegalus :

cette espèce d’Afrique tropicale s’observe assez régulièrement en àŽle-de-France au moins, et semble s’être reproduite (avec succès?) en forêt de Pontcarré, Seine-et-Marne en 2004 au moins (L.Albesa, J.-C.MartinfideO. Sigaud), ainsi quâ€™à  Longjumeau, Essonne, en 2007 (B. Lebrun fide F. Malher).


Les petites calos, qui doivent avoir plus de mal à  résister dans nos contrées, vu le nombre d'évasions recencées :
Calopsitte élégante Nymphicus hollandicus: deux adultes et trois jeunes oiseaux de ce psittacidé australien ont été observés du 11 au 27 août 2001 à  Six-Fours-les-Plages, Var (Feuillets Naturalistes duCEEP n°59, nov. 2001).Cette observation traduit-elle une reproduction locale ? L’espèce est parmi les Psittaciformes les plus régulièrement rencontrés en France.
Modifié en dernier par Raf le 15 nov. 2013 14:00, modifié 1 fois.
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Message par Raf » 15 nov. 2013 13:59

Re: visite inattendue.

LÉIOTHRIX JAUNE Leiothrix lutea

Aire de répartition naturelle. Asie du Sud-Est. Populations férales. Introduit au Japon. En Europe, présence dans la région de Barcelone, Espagne, seul pays européen avec la France, dans lequel l’espèce niche à  l’état libre.
Historique en France. L’espèce est présente en àŽle- de-France depuis 1993 et a niché pour la première fois à  Juziers, Yvelines, en 1999 (Le Maréchal & Lesaffre 2000). Au début des années 2000, elle a été trouvée dans d’autres secteurs des Yvelines, ainsi que dans le Val-d’Oise (G. Jardin et al.). En Béarn, elle a été signalée à  partir de l’année 2000 dans la région de Pau, Pyrénées-Atlantiques (Cordier 2002, Chalvet & Basly 2002, M. Chalvet, J.-L. Grangé et al.), mais elle semble s’être échappée de captivité depuis 1993, à  partir de la commune de Laroin, Pyrénées-Atlantiques, et s’est rapidement propagée à  l’ensemble de cette province. Enfin, l’espèce a été découverte à  partir de 2004 dans le département des Alpes-Maritimes (LPO-PACA). Elle avait été signalée en 1992 à  Bagnols-sur-Cèze, Gard (peut-être 2 couples, V. Joubert fide G. Olioso). En Béarn, c’est apparemment la sous-espèce nominale, originaire du sud-ouest de la Chine et du nord du Vietnam, qui est présente (Cordier op. cit.).
Statut et effectifs. L’espèce est à  présent durable- ment installée en France avec des effectifs sans doute déjà  importants. Elle est inscrite en catégorie C de la Liste des Oiseaux de France. La taille de la population nationale est difficile à  estimer. En àŽle-de-France, où elle niche dans le nord des Yvelines (secteur de Juziers-Meulan) et dans le Val- d’Oise (Montmorency, Frémainville), un total de 50 chanteurs a été recensé, représentant peut-être 200-300 individus (P.J. Dubois, G. Jardin, A. Vinot et al.). En Béarn, l’espèce s’est rapidement pro- pagée, atteignant à  présent la limite avec le Pays basque, tandis que l’espèce a été contactée dans le Gers et les Hautes-Pyrénées en 2006, entre Tarbes et Tournay. La population locale est d’au moins 1000 oiseaux et peut-être de plusieurs milliers (Basly 2007, M. Chalvet) ! En région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de petits groupes sont présents sur les communes de Gilette, La Gaude, Revest-les-Roches et Carros (jusquâ€™à  20 individus), Alpes-Maritimes, surtout le long de la vallée du Var totalisant probablement plusieurs dizaines d’oiseaux. La reproduction est possible à  La Gaude (J. Celse), mais l’espèce est peut-être présente ailleurs, en plusieurs points de la vallée du Var.
Reproduction. L’espèce fréquente les milieux boisés à  sous-bois dense. C’est dans les ronciers, les halliers touffus qu’elle se tient, souvent cachée, comme elle le fait dans ses milieux naturels asia- tiques. La période de reproduction semble longue et s’étend d’avril à  septembre (Basly 2007, Cordier 2002, G. Jardin comm. pers.). à€ l’automne, le mâle fait encore retenir son chant.
Tendance. En Béarn, l’accroissement de la population est considérable, tant en effectif que d’un point de vue géographique (seule la plaine du nord du Béarn n’est pas occupée). Même s’il est très probable que l’espèce ait été présente antérieu- rement à  la date de sa découverte, elle affiche une dynamique particulièrement remarquable. En àŽle- de-France, où les conditions climatiques sont sans doute plus rigoureuses, cet accroissement est net- tement moindre, bien qu’il soit loin d’être négli- geable au plan spatial : l’espèce est trouvée dans un nombre croissant de boisements (forêts, sim- ples petits bois).
Menaces, interactions et gestion. Au Japon, Amano & Eguchi (2002) ont étudié les interac- tions de cette espèce allochtone avec l’avifaune locale. Ils n’ont pas trouvé de compétition parti- culière, le Léiothrix jaune se nourrissant avec une technique et à  des hauteurs distinctes de celles des espèces autochtones (mésanges, bouscarles). Dans ce pays, il n’y a donc pas d’interactions néga- tives avec l’avifaune locale. En France, il n’y a pas de témoignage particulier concernant ces interac- tions ou une menace quelconque pour les espèces indigènes.

CAPUCIN BEC–DE-PLOMB Euodice malabarica
Aire de répartition naturelle. Asie tropicale.
Populations férales. En Europe, seule la France héberge une population férale de cette espèce. Historique en France. La découverte de cette espèce remonte à  1988, lorsqu’une vingtaine d’oi- seaux furent observés dans le jardin botanique de la Corniche Fleurie à  Nice, Alpes-Maritimes, où ils nichent à  l’état libre depuis cette date (Boët & Boët 1990). Au cours des années 1990, les oiseaux niçois se sont dispersés dans la ville (entre 20 et 30 couples nicheurs), puis dans la vallée du Var entre Carros et Saint-Laurent-du-Var, dans un rayon de 12 kilomètres, et sont remontés égale- ment au nord dans certains villages de l’arrière- pays niçois, de même que vers l’ouest (et dans une moindre mesure, vers l’est).
Statut et effectifs. L’espèce se rencontre d’Antibes et Biot à  l’ouest jusquâ€™à  Beaulieu-sur-Mer et au nord jusquâ€™à  Lucéram (25 km au nord de Nice). Les effectifs ont été estimés à  700 ± 300 individus (M. & M. Boët fide F. Dhermain). Il n’existe pas de chiffre récent et fiable ; peut-être l’effectif est-il inférieur au chiffre cité (F. Dhermain). L’espèce est inscrite en catégorie C de la Liste officielle des Oiseaux de France.
Reproduction. Pas d’informations précises. Peu exigeante, l’espèce niche dans les parcs et les jar- dins, et même dans des plantes en pot sur un balcon ! La ponte est signalée dès la fin décem- bre (E. & T. Beyna).
Tendance. L’expansion se poursuit assez lente- ment et de manière centrifuge. Certains indivi- dus observés récemment sont munis de bagues de couleur, ce qui indique que des évasions de cap- tivité ont toujours lieu (F. Dhermain)
Menaces, interactions et gestion. Aucune inter- action n’a été signalée là  où l’espèce niche.
Laurent Daymard
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Raf

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Message par Raf » 15 nov. 2013 21:37

Re: visite inattendue.

Conclusion:


à€ l'image de certaines populations allochtones françaises, le nombre d'espèces invasives en Europe (et les publications qui les accompagnent) a crû de façon exponentielle depuis le début des années 2000 (Shirley & Kark 2006). C'est même sans doute, du point de vue de la biodiversité, un des phénomènes majeurs de ce début de XXIe siècle. S'y ajoute probablement un effet psychologique et émotionnel non négligeable qui ne permet pas toujours d'avoir une approche objective et impartiale de l'impact potentiel d'une espèce allochtone sur la communauté d'espèces indigènes qui la côtoie. à€ priori, toutes les espèces allochtones ne sont pas invasives, et il est tout à  fait possible que certaines d'entre elles n'aient en réalité aucun impact sur les espèces indigènes, simplement parce qu'elles accroissent le fonctionnement de l'écosystème dans lequel elles vivent, en y ajoutant de nouveaux traits écologiques, en intensifiant ceux existant et en augmentant la redondance fonctionnelle (Reise et al. 2006). L'autre point essentiel est le manque de recul évident que nous avons aujourd'hui pour prédire les effets de l'arrivée d'espèces allochtones sur la faune autochtone. Les processus écologiques et évolutionnaires mis en jeu sont tellement importants qu'on ne peut les appréhender que dans une perspective à  long terme.Or la plupart des études effectuées jusqu'alors manquent de ce contexte temporel pour permettre l'analyse fine des impacts et des effets d'espèces potentiellement invasives (Strayer et al. 2006). Dans le même temps cette « xénodiversité » a ouvert la voie,depuis unequinzaine d'années, à  des débats passionnés entre les tenants d'une science objective et d'une rigueur éthique, et ceux d'une « hostilité aux étrangers » comme le souligne Simberloff (2003). Il est intéressant de constater également combien le message d'explication concernant certaines espèces (arrivée du Cygne noir et menaces sur les autres espèces de cygnes ou les espèces autochtones) peut-être aisément assimilé par les médias à  une forme de racisme (obs. pers.).Néanmoins, dans le contexte actuel, l'application du « principe de précaution » semble une alternative à  la fois crédible et réaliste. Certaines espèces donnant des signes empiriques de menaces sur l'avifaune indigène doivent être placées sous haute surveillance écologique. Pour quelques-unes d'entre elles (Érismature rousse et Ibis sacré notamment), les mesures de régulation, voire d'éradication, proposées ou entreprises s'inscrivent logiquement dans ce contexte de précaution. Selon Hulme (2006), tout l'enjeu de cette problématique réside en réalité dans la façon donc les réponses possibles - prévention, éradication, contrôle - sont appréhendées en fonction des espèces concernées. Cet auteur démontre par ailleurs, au vu de nombreuses interventions à  travers le monde que l'éradication est généralement moins coûteuse sur lemoyen/long terme que le contrôle, et s'avère bien sûr plus efficace. L'enjeu actuel, prôné par la plupart des organismes de conservation de la nature est que la limitation, voire l'éradication, doivent être les démarches à  envisager en priorité. Dans ce contexte de principe de précaution, il est conseillé d'agir vite, sans attendre une démonstration du carcatère nuisible de l'espèce invasive. Même si les espèces d'oiseaux potentiellement invasives ont probablement un impact moindre que certaines plantes ou insectes sur les espèces autochtones et les écosystèmes (Lowe et al. 2001, Strayer et al. 2006), il y a nécessité d'exercer une vigilance accrue sur la dynamique de ces espèces nouvellement arrivées et/ou en voie d'installation en Europe. De même, la multiplication du nombre d'espèces concernées par ce problème est à  mettre en relation directe avec d'autres facteurs, tels que la perte des milieux naturels ou le réchauffement climatique, qui agissent en synergie avec lui et potentialisent parfois les impacts des espèces allochtones sur l'avifaune et les milieux naturels. Ces espèces allochtones souvent très adaptables et généralistes représentent alors une menace importante pour des espèces spécialisées, possédant une niche écologique étroite et déjà  souvent menacées par la perte ou la modification de leur habitat.

Ornithos 14-6 : 329-364 (2007) LPO


Sujet intéressant s'il en est, d'autant plus avec les dernières évolutions règlementaires françaises.
La détermination d'espèce invasive, ainsi que les décisions d'éradication, sont on le voit l'objet de tâtonnements et de désaccords, facilité et principe de précaution/bouclier parfois. Il me semble que les réductions de niches écologiques (d'espèces autochtones ET menacées), et les risques d'hybridations, sont d'excellents critères.

Aussi, je ne vois pas du tout les colonies (ou volées) de psittacidés ici rappelées comme nuisibles ou inquiétantes, la plupart d'entre elles s'établissant en milieux urbains: et là , si il y avait à  choisir, je préfère largement voir des perruches à  collier ou des cacatoès sur les bancs publics ou dans les squares, que des pigeons domestiques créés par l'homme et porteurs de moults germes de saloperies.
J'crois qu'il doit rester ici sur NVC quelques anciens qui avaient assisté avec moi à  la conférence de Rolant Jonker en 2006 ou 2007: rappelons que la famille des psittacidés est la plus menacée de risques d'extinctions à  travers le monde (plus de 100 espèces figurant sur la liste de l'UICN), en même temps que l'une de celles dont le processus adaptationnel est le plus élevé; toutes ces populations férales (à  travers le monde), de perruches et perroquets "urbains" montrent que les perroquets peuvent s'adapter à  des habitats exotiques (pour eux !) et maintenir des populations importantes là -bas.
La préservation d'espèces menacées, est souvent un vÅ“u pieu ou ressemblant pour beaucoup à  une chimère, à  cause des difficultés de réintroduction … la plus grande d'entre elles étant la disparition des habitats originels (et comme la population humaine n'est pas partie pour baisser, la "réduction de nature" non plus). Dés lors, "introduire ailleurs" devient pour certaines espèces la seule chance de perdurer quelques générations de plus … ailleurs qu'en zoo ou chez les éleveurs.

Pour mémoire, on peut aussi donc évoquer dans ce post la petite population de Aras macao qui vivent aux Pays-Bas depuis plus de 30 ans et 4 générations.

Enfin, illustrant que les populations férales ne sont pas que néfastes, mais aussi une véritable alternative de préservation dans certains cas, voici pour les anglophobes une version francogoogle d'une interview de Mr Jonker:
http://translate.google.fr/translate?hl ... 26prmd%3Di

Si ça vous a plu et que comme lui vous voulez faire de la férale de Guarouba Guarouba, j'ai les coordonnées de Rolant, des adresses pour en acheter et un endroit pour les lâcher … :ange: 8)
Laurent Daymard
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