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L’Hygiène en élevage d’oiseaux de compagnie


L’Hygiène c’est : « les moyens individuels ou collectifs, les principes et les pratiques qui visent à préserver ou favoriser la santé » (Larousse)

Cela correspond à l’ensemble des mesures prises pour empêcher l’apparition de maladies dans l’élevage.
            Ces mesures visent, entre autres, à limiter au maximum la présence d’agents potentiellement pathogènes dans le milieu,
           leur multiplication et leur transmission.

Tout d’abord quelques principes de bases :

-         Mieux vaut prévenir que guérir. 

-         Une Quarantaine est indispensable.


 Elle a plusieurs intérêts : le plus important est d’empêcher l’entrée de nouveaux agents pathogènes dans l’élevage.
Cependant on oublie trop souvent que la période pendant laquelle l’oiseau est en quarantaine lui permet de s’habituer petit à petit à la flore de l’élevage, lui donne le temps de se défendre contre elle, tout en se remettant doucement du stress du transport.
Cela permet aussi de traiter préventivement l’oiseau contre les parasites (poux et vers) et de changer progressivement son alimentation.
On pourra aussi faire tester son oiseau pour certaines maladies (PBFD, Psittacose…) et faire faire des coproscopies.
La durée de la quarantaine dépend de l’espèce et des durées d’incubations des maladies que l’on ne veut pas voir entrer dans son élevage. Cela peut aller d’un mois à 90 jours dans certains grands élevages.

 

-         La plupart des maladies d’élevage sont le résultat d’erreur de gestion et ne sont pas un diagnostic en soi. 

-         Les médicaments ne sont pas des substituts à une gestion saine.

-         Il est important de se laver régulièrement les mains.
Il faut se laver les mains avant toute manipulation des oiseaux, des mangeoires, des abreuvoirs. Ce sera particulièrement important pour la manipulation d’oisillons non sevrés.

-         Se rappeler que les vêtements et les chaussures peuvent transporter des germes.
Ainsi avant d’aller visiter un élevage, une animalerie ou une exposition, douchez vous, mettez des vêtements propres, et recommencez au retour avant de vous occuper de vos oiseaux.
Votre meilleur ami pourra être le pire ennemi de vos oiseaux, ils ont quasiment toujours des oiseaux et ne pensent pas forcement à prendre une douche et à se changer avant de vous rendre visite.

 

On peut ainsi agir au niveau de l’abreuvement, de l’alimentation et de l’environnement.

I.                  L’Abreuvement

Contrairement à ce que l’on pense, l’eau est un des principaux vecteurs d’agents pathogènes en élevage.

A.   Qualité de l’eau

La qualité de l’eau fournie dépend de sa provenance, du stockage, du transport et de la manipulation de cette eau.
      Les trois grands types d’eau utilisée en élevage sont l’eau « du robinet », l’eau minérale et l’eau provenant de sources naturelles.

L’eau minérale a l’avantage d’être « sans risque » mais son prix est élevé.

L’eau du robinet est potable pour la consommation humaine (attention cependant aux anciens tuyaux en plomb).
      La qualité microbiologique et chimique de cette eau est régulièrement contrôlée.

Utilisée pour l’abreuvement des animaux, l’eau de source naturelle devrait être controlée au niveau microbiologique et chimique.
      L’utilisation sans contrôle régulier de ce type d’eau représente une fausse économie et présente un grand risque.

B.   Mode de distribution

Le mode de distribution le plus classique est l’utilisation d’abreuvoirs.
      L’eau est changée et les abreuvoirs sont nettoyés et idéalement désinfectés tous les jours.

Il est préférable d’utiliser des abreuvoirs en matérieux non poreux, comme de la céramique ou de l’acier inoxydable.

Les abreuvoirs présentent cependant l’inconvénient d’être très facilement contaminés.
      L’oiseau peut y faire ses besoins, s’en servir de baignoire, y tremper sa nourriture etc…
      Un abreuvoir ne doit donc pas être au sol, ni placé en dessous d’un perchoir, et être assez loin des mangeoires.

L’utilisation de deux jeux d’abreuvoirs permet une désinfection idéale entre deux utilisations.
      Chaque jour un jeu est utilisé, tandis que l’autre est nettoyé, rincé puis placé dans une solution désinfectante, avant d’être rincé et utilisé le lendemain.

Il est aussi possible d’utiliser des points d’eau de type biberon, leur fonctionnement est généralement vite assimilé par nos oiseaux,  et l’eau qu’ils contiennent n’est pas contaminée au cours de la journée.
      Là encore, il faut changer l’eau tous les jours, nettoyer et désinfecter les biberons.

En volière, il est possible de concevoir un réseau de distribution d’eau « automatique ».
      Ce type de distribution est très pratique, l’eau est normalement peu contaminée.
      Il faut limiter au maximum les zones de stagnation de l’eau.
      Le système doit cependant être rincé et désinfecté régulièrement.
 

II.               L’Alimentation 

Après l’eau, la nourriture est la deuxième source de risque pour la santé de l’élevage.
      La gestion de l’alimentation est partie intégrante de la médecine préventive en élevage.
      On la distingue de la nutrition, qui est aussi une question importante.

Les sources de maladies bactériennes ou fongiques les plus communes sont :

-         les aliments avariés dans les mangeoires, particulièrement en été.

-         les mangeoires mal désinfectées, présentant des craquelures ou des fêlures dans lesquelles s’accumule de la nourriture.

-         des aliments périssables stockés à de mauvaises températures.

-         de la nourriture réutilisée, comme de la pâtée de gavage, qui doit normalement être préparée à chaque repas.

-         un réfrigérateur sale, avec une porte et une poignée mal nettoyées.

-         un matériel d’élevage à la main mal désinfecté (chaque oiseau en cours d’eam devrait avoir sa propre seringue de nourrissage, nettoyée et désinfectée entre deux repas)

-         une mauvaise utilisation des désinfectants, dont l’action est neutralisée dans certaines conditions.
     

A.   Approvisionnement

         A l’achat ou à la réception des aliments, il est important d’évaluer l’état des sacs, de l’aliment et de noter la date de production, et de péremption.
         Il faut ensuite stocker ces aliments : au sec et à l’abri des rongeurs et des insectes pour les graines, granulés et pâtées, au réfrigérateur ou congélateur pour les fruits et légumes.

B.   Préparation et Distribution

        Il est important de se laver les mains avec un savon désinfectant (contenant par exemple de la polyvidone iodée ou de la chlorhexidine).
        Toutes les surfaces et tous les instruments utilisés doivent être nettoyés et désinfectés après usage.

La nourriture doit être distribuée fraîche tous les jours.
      Les aliments secs, type granulés et graines, doivent être distribués dans des mangeoires différentes des aliments périssables type fruits, légumes ou graines germées.

La plupart des espèces mangent pendant deux périodes dans la journée : tôt le matin après le lever du soleil et quelques heures avant son coucher.

Les aliments périssables doivent être distribués tôt le matin et être laissé à disposition pendant quelques heures maximum pour éviter la consommation d’aliments rancis par les oiseaux, surtout en été.

La quantité d’aliments distribuée est très importante,  il ne faut ni trop ni trop peu.
      La quantité nécessaire est difficile à déterminer, elle varie de plus en fonction des saisons et de la reproduction.
      Pour déterminer la quantité nécessaire, il faut prendre quelques jours pour observer la consommation de son oiseau, en inspectant tous les soirs s’il y a des       restes et ajuster la quantité en fonction.
      L’idéal est d’arriver à distribuer une quantité d’aliments qui permette à l’oiseau de maintenir son poids sans qu’il y ait de restes le lendemain.
      Pour cela, une fois arrivé à une première estimation de la quantité nécessaire, pesez votre animal sur plusieurs jours : s’il perds du poids réaugmenter la ration (attention de plus aux périodes de reproduction où  il faut compter les petits en plus des parents dans la ration globale).

Comme les abreuvoirs, les mangeoires doivent être nettoyées et désinfectées tous les jours, et de la même façon.
      Il est intéressant d’avoir deux jeux de mangeoires.

 

III.           Les Désinfectants

Il existe de nombreuses sortes de désinfectants.
     Chaque désinfectant se caractérise par un spectre d’activité (bactéries, champignons, virus), et une vitesse d’action à une concentration donnée.
     Pour qu’ils soient efficaces, il faut qu’ils soient utilisés sur des surfaces propres.
     En effet, les germes se « cachent » dans la saleté et ne peuvent pas être atteints par le désinfectant.

Avant toute désinfection, on commence donc par un nettoyage, puis un rinçage, en effet les détergents peuvent rendre les désinfectants inactifs.
      Après nettoyage et rinçage, on applique un désinfectant, qui pour être efficace, doit être appliqué à la bonne concentration, suffisamment longtemps.
      Puis on rince à nouveau, les désinfectants étant plutôt toxiques.

A.   Principes généraux

-         Les agents pathogènes potentiels sont partout.
Le sol, les récipients et les oiseaux ne sont pas stériles.

-         Il est plus facile d’arrêter la diffusion d’un organisme avant qu’il n’ait déclenché une maladie qu’après coup.

-         Plus grande est la densité d’animaux, plus grand est le risque de propagation de maladies.

-         Les jeunes non sevrés sont bien plus sensibles que les adultes.

-         Une nurserie sale est une bombe à retardement

-         Les systèmes de distribution d’eau et les abreuvoirs sont généralement les zones les plus importantes de contact avec des pathogènes potentiels.

-         Un programme d’hygiène parfait sur le papier est généralement ruiné par son créateur.
 Les gens transportent des germes sur leurs chaussures, leurs mains et leurs vêtements.

-         Les meilleurs élevages d’oiseaux du monde sont des secrets bien gardés.
Vous et moi ne les visiterons jamais et de ce fait leurs oiseaux ne seront pas exposés à des pathogènes potentiels.

-         L’eau chaude augmente généralement l’efficacité des agents nettoyants, par rapport à l’eau froide.

-         Plus on utilise d’eau pour nettoyer, plus la dilution des organismes est importante et moins on a de résidus « La solution à la pollution c’est la dilution »

 

B.   Classes de désinfectants

1.      Les Flammes

Il s’agit du nettoyant ultime, les lance-flammes tuent tous les organismes connus.
Utilisées sur des grillages, le sol, elles vont tout stériliser.
Mais leur utilisation est très limitée, surtout quand on a des oiseaux autour et des nids en bois.
C’est l’ancestral remède au épidémie : « Brulez tout »

2.      La Glace

Les températures négatives ont une action sur les agents pathogènes, mais quelques microbes, notamment certains virus vont survivre.
Il s’agit de la méthode de laboratoire pour conserver les échantillons viraux à long terme.
Plus longtemps dure la congélation, moins les germes survivent.

3.      La Vapeur

Appliquée sous pression dans des anfractuosités, elle a une excellente action stérilisatrice en dénaturant les micro-organismes.
Les limitations pratiques sont le coût de l’équipement et le dérangement des oiseaux en reproduction.
La vapeur est plus efficace après nettoyage sur des équipements en plastique et en métal.

4.      Le Savon et les Détergents

Ce large groupe inclus les détergents anioniques (chargés négativement) et les détérgents synthétiques (chargés positivement).
Ces composés sont utilisés pour casser la surface naturelle de tension des graisses et de la saleté, pour permettre à l’eau de s’infiltrer et d’agir.
Certains de ces détergents sont additionnés de désinfectants.
Les nettoyants ménagers usuels sont un bon exemple.
 Ils ne sont pas coûteux et sont efficaces comme premier agent de nettoyage pour enlever les matières organiques et les débris.
Ils ne doivent pas être mélangés avec des désinfectants, car ils peuvent s’inactiver entre eux.
 Il faut faire attention à éviter l’ingestion, et le contact avec les muqueuses.

5.      Les composés Chlorés

Le plus connu de ces composés c’est la Javel. Elle est disponible sous forme liquide ou sous forme de poudre stabilisée.
Ce sont de très puissants oxydants, qui sont très destructeurs pour les agents pathogènes.
Attention aux vapeurs qui sont toxiques, principalement avec des produits très concentrés. Mieux vaut réaliser des désinfections dans des locaux bien aérés. Des gants sont recommandés.

Avantages
 : faible prix pour une grande efficacité, facilement disponible, la dilution au 32eme est considérée comme efficace. Très diluée, elle est efficace pour purifier l’eau de boisson.
Elle est efficace contre toutes les bactéries et tous les virus.

Inconvénients
: ce produit est très caustique, il est rapidement inactivé par les débris organiques. Il est moins actif dans une eau calcaire. Le soleil, la chaleur et le vent lui font perdre son efficacité. Les concentrations varient beaucoup selon le produit et le producteur.
Avec le temps la concentration de javel diminue dans le produit.

6.      Les composés Iodés

Les iodophores sont les plus utilisés de cette classe. C’est le choix traditionnels des chirurgiens et du personnel d’hôpitaux.

Avantages
 : Ils sont relativement bien tolérés par les tissus organiques et produisent peu de vapeurs.
Ils ont un excellent spectre d’activité contre les bactéries, les champignons et de nombreux virus.
Ils ne sont pas affectés par l’eau calcaire. Ils sont aussi efficaces avec de l’eau chaude que froide.
 Ils sont disponibles sous forme de solutions et de savons. Ils ne perdent pas leur activité avec le temps.

Inconvénients 
: Ils sont modérément à très coûteux comparés à d’autres types de désinfectants.
Ils peuvent colorer certains matériaux en marron, ils corrodent le métal à long terme.
Ils sont inactivés par la présence de débris organique et par la lumière du soleil, la chaleur et le vent en un à plusieurs jours dans un contenant ouvert.
 L’ingestion est toxique. Ils assèchent la peau. De nouvelles souches de Pseudomonas résistantes ont été découvertes, et les iodophores ne sont pas efficaces contre de nombreux virus comme le Polyomavirus et la PBFD.
Dilué dans l’eau, ils sont moins efficaces.

7.      Les Ammoniums quaternaires

Ce sont des détergents synthétiques. Ils agissent comme désinfectants et comme détergents.
Il y a très peu de différences d’efficacité entre les différents produits de cette classe.

Avantages
 : Faible coût, car ils sont toujours efficaces même très dilués. Ils ont une action détergente et désinfectante.
Très peu toxique. Très bon désinfectant contre une grande variété de bactéries, de nombreux virus et les chlamydia.

Inconvénients
 : Non actifs sur les spores bactériens, les champignons et les mycobactéries.
Non actifs sur les virus non enveloppés. Inactivé par une grande quantité de débris organiques.
Très faible activité contre les Pseudomonas.
Doit être préparé tous les jours pour être complètement efficace contre de nombreux micro-organismes.
L’efficacité dépend de la dureté de l’eau.
 Les surfaces sont difficiles à rincer après utilisation.

8.      Les Alcools

Souvent utilisés comme solvant pour d’autres types de désinfectants, ils ont une activité très importante contre les agents pathogènes.
Utilisés en spray sur des surfaces inanimées, ils contribuent grandement à la destruction des agents pathogènes.
Cependant ils s’évaporent rapidement et n’ont pas d’activité résiduelle.
L’alcool à 70° a un puissant spectre germicide contre de nombreux pathogènes incluant les virus enveloppés ou non.
Vingt minutes de contact sont nécessaires.

9.      La Chlorhexidine

Ces solutions sont utilisées comme antiseptique cutané et désinfectant de surfaces.
 Beaucoup de produits sont disponibles pour le public.
On peut les utiliser pour se laver les mains, pour désinfecter les récipients, le matériel d’eam, et pour nettoyer les cages.
 Il est recommandé comme additif dans l’eau dans les incubateurs et les couveuses pour limiter la croissance fongique, spécialement d’Aspergillus.

Avantages
 : Efficace contre beaucoup de bactéries/champignons/levures et de nombreux virus.
Très peu toxique. Peu corrosif. De plus en plus préféré aux iodophores.

Inconvénients
 : Peu efficace contre les bactéries Gram négatif, comme Pseudomonas.
Ne tue pas les virus non enveloppés, les spores de bactéries et les mycobactéries.
L’efficacité est très réduite par les débris organiques.
Modérément coûteux.  

10.  Le Glutaraldéhyde

Ce produit est un très bon choix pour la désinfection, grâce à une combinaison entre un très grand spectre et une bonne vitesse d’action.
Son action chimique dénature l’ADN et l’ARN, son activité n’est donc pas sélective.
Il s’agit d’un produit peu toxique, qui ne corrode pas les métaux ou les matériaux synthétiques.
Ce produit reste stable et actif jusqu’à plus d’un mois

.Avantages : Totalement efficace contre tous les pathogènes testés, non toxique, actif dans l’eau froide, chaude ou calcaire.
 Efficace en stérilisation à froid. Grande vitesse d’action. Coût raisonnable.

Inconvénients
 : une mauvaise ventilation pendant l’utilisation peut causer des irritations oculaires et respiratoires avec certaines marques.

 

C.   Applications pratiques

1.      Nettoyez tous les robinets et rincez les canalisations suspectes (surtout en PVC) avec 4  litre de Javel à 5,25 % pour 4 mètres cubes d’eau.

2.      Utilisez de l’eau distillée pour les jeunes non sevrés ou au moins faites couler l’eau au robinet 1 min avant utilisation.
L’eau en bouteille peut être plus propre que certaines eaux du robinet même pour les oiseaux adultes.

3.      Rincez et nettoyez tous les abreuvoirs et toutes les mangeoires avec du savon, puis laissez les tremper dans une solution de désinfectant en concentration correcte, et rincez avant de réutiliser.
Cela peut nécessiter deux jeux de récipients.

4.      Nettoyez et pulvériser les perchoirs et le grillage toutes les semaines avec de la vapeur et un détergent non toxique pour reduire le contact des oiseaux avec des matières contaminantes.
 Il faut faire attention à arrêter ce genre de procédure en période de reproduction pour ne pas perturber le couple. Rincez tous les résidus.

5.      Désinfectez rigoureusement la nurserie et les zones de préparation de la nourriture après avoir fini.
Après les sources d’eau, ce sont les deux plus importantes zones de contamination.

6.      Lavez les sols tous les jours. Les ammoniums quaternaires sont recommandés pour cet usage.

7.      Des pédiluves devraient idéalement être placés à toutes les portes, surtout à l’entrée de la nurserie et de la pièce de stockage et de préparation des aliments.
Des chaussures de rechange sont une meilleure solution.

8.      Insistez sur le lavage des mains pour tout le monde avant le moindre contact avec un oiseau, surtout dans la nurserie. Les savons contenant des iodophores sont excellents pour cet usage.

9.      Assurez vous du mode d’emploi exact du désinfectant que vous choisissez d’utiliser, ainsi que des précautions d’emploi.
Des désinfectants trop dilués peuvent être aussi efficace que de l’eau du robinet.
Des solutions trop concentrées peuvent être dangereuses pour vous comme pour vous oiseaux.

 

Sabrina Dehay alias Skimo, modératrice du forum de Nosvolières

D’après : Clisham R « Environmental preventive medicine: Food and Water management for reinfection control » In : 1990 Proceedings Association of Avian Veterinarians.

 

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