dani2 a écrit :C'est vrai que maintenant on ne trouve presque plus de sujet "pur" dans les élevages . C'est autant contestable que l'hybridation d'aprés moi, pour exemple

Tous les oiseaux que je me suis vu proposer étaient porteur d'une mutation de couleur !!! Imaginons qu'une espèce d'oiseau disparaise de son milieu naturel, comment envisager une éventuelle réintroduction de l'espèce dans son milieu naturel d'origine si nous n'avons plus un seul couple "pur" ? C'est une forme de pollution ça aussi .
S'il est effectivement important de préserver les phénotypes sauvages des espèces aviaires que l'on élève _comme l'a dit, entre autre, Faiblou_, il ne faut pas non plus exagérer.

Je m'explique. Tout comme les individus qui les composent, même les espèces ont une durée d'existence limitée.
Les mutations génétiques naturelles ne sont pas rares et ce sont elles qui permettent l'émergence de nouvelles espèces à partir d'espèces déjà existantes.
Même l'hybridation a sa place dans la nature.
Attention, il y a mutation artificielle (
changement de couleur d'une partie du plumage, par exemple) et Mutation Artificielle (
frisage de l'ensemble du plumage; albinisme; collerettes et "capuchons" de plumes qui obstruent + ou - partiellement le champ de vision; changement de caractères et de comportements, comme la non-couvaison des oeufs ou la docilité...).
A mon avis, un Gould qui possède une coloration du chef noir (comme d'ailleurs certains individus dans la nature) n'aura pas plus de difficultés qu'un autre à tête rouge, à perpétuer son espèce, dans son biotope naturel australien. De même qu'un Gould à poitrine jaune ou blanche. Ces colorations de "substitution" sont peut être moins jolies (chacun ses goûts) mais si un jour les individus porteurs du phénotype sauvage viennent malheureusement à disparaître de la Terre et qu'on veut toutefois réintroduire cette espèce dans la nature, je ne crois pas qu'on fera tout un plat pour de simples variations de coloris de plumage; il y a pire que ça.
Si on ne veut pas avoir un jour à regretter la disparition des phénotypes sauvages dans la nature, il vaut mieux se pencher sur les problèmes de préservation des espèces
sauvages actuellement existantes et non sur les types de coloration qu'on doit favoriser ou non
en élevage. La couleur de plumage des oiseaux n'est pas le seul facteur de survie dans la nature (une chance!). Si "l'instinct de couvaison"_ pour n'en citer qu'un _ est perdu, même les phénotypes sauvages (de coloration) réintroduits ne résisteront pas aux conditions "sauvages" de leur biotope.
Magellan.