Tourterelles apprivoisées
Des tourterelles (Turques?) fréquentent le quartier régulièrement, et certaines se posent même sur ma terrasse pour picorer, mais s'envolent à mon approche. Comme j'avais du temps cet été, j'ai essayé d'en apprivoiser une, en la tentant avec des miettes de pain et en m'approchant de plus en plus, sans l'effaroucher. Le résultat?: Après 5 jours de patience (plusieurs heures par jour), elle a accepté de manger dans ma main, mais avec beaucoup d'hésitations et à condition que ma main soit posée sur la balustrade. (Il s'agit d'un mâle adulte).
Au sixième jour, il est arrivé, accompagné de sa femelle. J'ai tenté la même opération avec elle, mais elle est beaucoup plus méfiante et j'ai eu plus de mal avec elle, mais c'est presque gagné.
Après un mois d'efforts quotidiens, nous sommes inséparables.
Dès qu'ils m'aperçoivent sur la terrasse, ils arrivent comme des bolides. Puis un jour, leur petit (presque aussi gros que la mère) est arrivé avec eux, mais bien qu'il vole déjà très bien, il demande la becquée en permanence, ce qui a l'air de déplaire aux parents qui doivent le trouver assez grand pour se débrouiller seul, et se sauvent quand il réclame.
Quand ils ne me voient pas, le mâle entre dans la veranda et me cherche à travers la vitre de la fenêtre, et si je fais de la chaise longue en feignant de les ignorer, il se perche sur mes orteils ou me marche sur le ventre.
Plus besoin de poser la main sur la rambarde. Dès que je tends la main, il se pose dessus sans aucune hésitation. La femelle reste plus timide, mais ça vient doucement et ces deux volatiles restent à mes côtés plusieurs heures par jour. Je précise ici qu'ils gardent toute leur liberté. Je ne sais même pas oû ils nichent. Les habituant à l'homme, je craignais un peu pour leur sécurité, mais il semble que je reste le seul qu'elles laissent approcher.
J'ai réussi à faire se poser le mâle sur mon épaule, mais je ne recommencerai pas, car je crains qu'ils transportent des saloperies sous les pattes.
Par contre, impossible de les caresser. Ils se sauvent à l'approche de cette main qui leur veut pourtant du bien. Comment faire pour les habituer à la carresse?
Si j'y arrive, je n'irai pas plus loin dans ma démarche d'apprivoisement, car je tiens à ce qu'elles ne devienent pas dépendantes de moi et gardent leur entière liberté.
Qu'en pensez-vous?
A bientôt.