je retiens cette technique parce que c'est celle qui me semble la plus appropriée puisqu'elle s'adresse aux mêmes oiseaux concernés je l'ai expliqué dans mon message qu'il semble que seule shouya ai lu, et pour ce qui est des autres techniques je les testerai sur mes autres oiseaux si celle la ne marche pas
merci encore à tous ceux qui m'ont répondu sans aucun signe de lassitude semble t'il , puisque le forum evolu il n'est pas statique de nouveaux inscrits arrivent qui ont peut être de nouvelles choses à dire et des anciens partent , je suis désolé de ne pas avoir tenu compte de ton long message qui ne répondais pas à ma question d'ailleurs et je comprend en même temps ta frustration mais je ne viens pas sur NVC pour retrouver des copier collés du net
donc ton message pour rappel du lien en question
viewtopic.php?f=24&t=200&p=287314&hilit ... 9s#p287314
pour répondre aux granulo-septiques (dont j'ai fait parti ), ci-dessous une complilation d'informations sur le sujet faite par C.... G......, vétérinaire spécialiste NAC et professeur à l'ecole vétérinaire de Maison ALFORT .
Pour ma part ( et pour répondre à Claude, entre autre), les oiseaux dans la nature ne sont jamais exclusivement granivore ( loin de là ) et même certains pssitacidés que l'on range dans cette catégorie ne le sont ...pas du tout !
Donc un régime alimentaire sur cette base est forcement carencé .
Article:
"Le régime 100% graines est trop riche en protéines et lipides, déficient en vitamines A, D, E, K, en calcium, en acides aminés essentiels, notamment en lysine et méthionine (Harrison). De plus, la composition réelle est souvent pire que celle indiquée sur le paquet, puisque l’analyse prend en compte les écailles des graines, non consommées par l’oiseau. Les graines devraient idéalement représenter 20-40% de la ration selon l’espèce d’oiseau. Evidemment, il ne faut pas penser que le perroquet se régulera de lui-même si on en donne à volonté (voir Fig.2). Encore faut-il que ces graines soient de bonne qualité (qu’elles puissent germer), que le mélange soit varié et qu’il se rapproche si possible de l’alimentation dans le milieu naturel. Par exemple les Aras et les Cacatoès devraient recevoir chaque jour des noix, des pacanes, des noix de macadamia, des noix de palmes, des amandes car ces espèces requièrent davantage de protéines et d’acides gras dans leur diète.
Le reste de l’alimentation devrait être constitué de légumes, de fruits et de 60% à 80% de granulés. Les granulés ont vu le jour aux Etat Unis afin d’éviter le tri, et de garantir une composition constante en vitamines et minéraux et de faciliter le travail du propriétaire. Chez les psittacidés, les résultats sont assez impressionnants : amélioration de la qualité du plumage et du bec , diminution de l’obésité et des problèmes reproducteurs sans avoir recours à des suppléments. Mais là aussi, mieux vaut se méfier des contrefaçons ! Il existe deux procédés de fabrication des granulés : les granulés compressés, à privilégier, et les granulés extrudés, qui cachent souvent des sous-produits de mauvaise qualité derrière des colorants attirants.
Les granulés compressés ont une couleur brune peu appétissante, mais qui peut ressembler à du biscuit pour l’oiseau si on prend le temps de lui écraser. Les ingrédients de base sont moulus et le mélange est cuit à la vapeur à basse température, puis compressé dans une matrice pour donner le granulé. Ce procédé de compression à basse température laisse passer les probiotique . De plus le producteur est obligé de choisir des ingrédients de bonne qualité à cause du procédé de fabrication . Enfin les granulés compressés se conservent plus longtemps que les granulés extrudés.
Les granulés extrudés, quant à eux, sont cuits sous pression à haute température (140°C). Ce procédé détruit toutes les bactéries, les vitamines, les arômes naturels, modifie la conformation des protéines et rend les fibres très digestibles, ce qui accélère le transit des oiseaux. Le procédé par extrusion est plus coûteux pour le fabriquant qui peut compenser en utilisant des ingrédients de moins bonne qualité que la cuisson à haute température rendra comestible. Puis pour améliorer la composition du produit, des éléments de synthèse sont ajoutés au mélange : vitamines, fibres non extrudées, colorants artificiels… Ces colorants modifient la couleur des selles des oiseaux rendant le diagnostic plus difficile, et n’améliorent pas l’appétence pour l’oiseau, qui mange ce dont il a l’habitude. Notons que les colorants ne sont pas utilisables avec le procédé par compression, ce qui permet au consommateur de détecter le mode de fabrication des granulés. Toutefois certains fabricants garantissent l’utilisation de matières premières biologiques de qualité .
En général, les oiseaux habitués aux graines ne veulent pas tester les granulés. Après avoir convaincu le propriétaire vient donc le challenge le plus difficile : convaincre l’oiseau ! Beaucoup de techniques fonctionnent à condition de s’adapter au perroquet. La transition doit être graduelle sur une semaine. On peut cacher quelques graines sous les granulés, proposer des granulés dans la journée et seulement quelques graines le soir, manger à côté de l’oiseau en lui donnant des granulés, placer un miroir dans la cage et poser des granulés dessus, écraser les granulés en poudre, recouvrir transitoirement les granulés d’huile aux omega 3, etc. Pour les oiseaux récalcitrants, il existe aussi des graines agglomérées avec un mélange de vitamines et de minéraux qui peuvent remplacer les granulés.
Pour les oiseaux nourris avec des granulés, il est inutile de rajouter des suppléments vitaminiques ou de l’œuf en période de mue. Mal cuit, l’œuf prédipose aux salmonelloses du jabot. "
Enfin la dernière part de l’alimentation est constituée de légumes et de fruits. Ceux-ci doivent être idéalement coupés selon la taille du bec de l’oiseau. Ils doivent être retirés de la cage après quelques heures afin d’éviter les proliférations bactériennes et fongiques, responsables d’ingluvites à levures et à Gram négatifs. Rappelons que l’avocat est toxique pour tous les oiseaux. On peut privilégier les fruits de saison et les fruits riches en vitamine A comme les figues, les framboises, les papayes, les melons, les abricots et les mangues, mais là aussi la variété est préférable.
Avec une ration composée de 60-80% de moulée, 20-40% de graines de bonne qualité et le reste de fruits, les psittacidés présentent un bien meilleur état général qu’avec 100% de graines. "
Cdlt
Dominique