identification d'oiseaux
Tout ce qui concerne les oiseaux.
Re: identification d'oiseaux
Voici la suite des photos, j'ai bien quelques idées mais je ne veux pas vous influencer
L'oiseau dont il n'y a que la tête est de la taille d'un merle.

Re: identification d'oiseaux
Pour le premier je dirais coryllis, la deuxième photo peut-être Tanagrelle et pour la 3ième Paroare, il faudrait fouiller un peu plus mais je n'ai pas le temps ce soir.
Re: identification d'oiseaux
Avec le nom marqué dessous c'est plus simplenuage a écrit : pour la 3ième Paroare, il faudrait fouiller un peu plus mais je n'ai pas le temps ce soir.

Dominique
Qu'il est dommage de voir souvent tant d’énergie dépensée à la confection de volière et si peu à l'enrichissement intérieur (confucius )
Re: identification d'oiseaux
Pour le premier , je dirais loricule de Malacca (ou coryllis à tête bleu) femelle. On ne vois pas trop sur la photo mais la nuque est jaune et le dessus de la tête est bleu.
J'aurais également dis paroare à huppe rouge pour le troisième.
J'aurais également dis paroare à huppe rouge pour le troisième.
Cédric
Visitez mon blog : http://birdy33000.skyrock.com/
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Re: identification d'oiseaux
Merci beaucoup, j'avais pensé au coryllis mais la tête n'a pas de bleu et la nuque est toute verte. Pour le Paroare, c'est la couleur qui est étrange.
Re: identification d'oiseaux
Je suis tombé sur coryllis vernal qui me semble bien correspondre mais malheureusement, il y a très peu de photos. Je n'ai rien trouvé sur les tanagrelles.
Re: identification d'oiseaux
Le premier ne serait-il pas un agapornis swindernianus?? 

Re: identification d'oiseaux
il est très vert sans distinction sauf le croupion donc je ne pense pas mais merci beaucoup ! Et bon réveillon à tout le monde !
Re: identification d'oiseaux
Non, le coryllis vernal à le bec rouge manifestement.RéRé a écrit :Je suis tombé sur coryllis vernal qui me semble bien correspondre mais malheureusement, il y a très peu de photos. Je n'ai rien trouvé sur les tanagrelles.
Cédric
Visitez mon blog : http://birdy33000.skyrock.com/
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Re: identification d'oiseaux
Le bec est bien celui des loricules, pas celui d'un inseparable pour moi.
Quand j'ai bossé sur la collection napoleonnienne j'ai bien retenu une chose : Ne pas se fier aux couleurs des plumes, couleurs du bec et de l'iris de l'oeil, parfois le naturaliste joue un peu perso.
Quand j'ai bossé sur la collection napoleonnienne j'ai bien retenu une chose : Ne pas se fier aux couleurs des plumes, couleurs du bec et de l'iris de l'oeil, parfois le naturaliste joue un peu perso.
Re: identification d'oiseaux
Salut.
J'ai contacté un spécialiste (notre ami Rouquin sur ce forum) à venir jeter un coup d'Å“il …
Lui rappelle que c'est souvent un travail de morphologie comparée (affaire des spécialistes, l'anatomie comparée est une branche de l'anatomie fondée par Georges Cuvier qui a pour objectif de comparer la morphologie de différentes espèces, animales ou végétales, pour en déterminer la phylogénie.), qui ne peut être sérieusement mené à bien que sur la base d’étude morphométrique (mesure des formes, mensurations d'un spécimen comme hauteur de corps, longueur de tête … les valeurs étant réduites en pourcentage d'une autre).et par comparaison de séries de spécimens dans les collections de références. Dans beaucoup de cas, on est d’ailleurs contraint d‘utiliser le système des clefs dichotomiques
Wiki: Une clé de détermination également appelée clé dichotomique est en taxinomie une succession d'alternatives portant sur les caractères d'un spécimen qui permet de l'identifier étape par étape à un taxon décrit et nommé, et donc de lui donner un nom.
Si la plupart des alternatives proposées dans une clé sont dichotomiques, certaines étapes peuvent présenter 3, 4, voire 5 ou davantage d'options alternatives.
Il existe des clés de détermination pour les différents groupes zoologiques et botaniques, comme pour les champignons, et à chaque niveau taxinomique : clés des ordres, des familles, des genres, des espèces.
Un peu plus hors-sujet, mais passionnant: Évolutions et prospectives
Avec les progrès de la bio-informatique et des NTIC, on voit apparaitre depuis la fin des années 1990
des logiciels d'aide à l'identification et des clés de détermination informatisées (pour les insectes, plantes, chiroptères, etc. Certains sont facilement utilisables sur des matériels nomades, tels que PDA ou petits ordinateurs portables de terrain.
Quelques logiciels sont adaptés aux langues locales, comme le logiciel identification des espèces d’arbres des forêts des Ghâts occidentaux, en Inde, qui a été primé par par le Centre de bio-informatique de l'université de Pondichéry et qui a aussi reçu le prix Manthan Asie du Sud 20092. Ce logiciel a été réalisé dans le cadre d'un projet européen Biotik.
Des puces à ADN pourront sans doute dans un proche avenir permettre, à des coûts raisonnables l'identification précise d'espèces, de provenance géographique ou d'identité génétique.
Ces puces et ces logiciels experts ou d'aide à la reconnaissance pourraient notamment faciliter le travail des douaniers, des forestiers, pêcheurs, naturalistes et parataxonomistes, et autorités de contrôle concernant la traçabilité de certains produits (bois exotiques, bois précieux ou écocertifiés, matériaux ou espèces appartenant à des espèces dont le commerce est interdit ou réglementé par la CITES par exemple).
Attention aussi à la taille, la forme, l'attitude représentée … En fait, on ne pourrait se fier à rien ? Si, tout ce qui a été énuméré reste quand même un ensemble d'indicateurs, sachant que effectivement les yeux sont toujours factices, et les becs (et pattes) souvent peints ou vernis.nuage a écrit :Ne pas se fier aux couleurs des plumes, couleurs du bec et de l'iris de l'oeil, parfois le naturaliste joue un peu perso.
J'ai contacté un spécialiste (notre ami Rouquin sur ce forum) à venir jeter un coup d'Å“il …
Lui rappelle que c'est souvent un travail de morphologie comparée (affaire des spécialistes, l'anatomie comparée est une branche de l'anatomie fondée par Georges Cuvier qui a pour objectif de comparer la morphologie de différentes espèces, animales ou végétales, pour en déterminer la phylogénie.), qui ne peut être sérieusement mené à bien que sur la base d’étude morphométrique (mesure des formes, mensurations d'un spécimen comme hauteur de corps, longueur de tête … les valeurs étant réduites en pourcentage d'une autre).et par comparaison de séries de spécimens dans les collections de références. Dans beaucoup de cas, on est d’ailleurs contraint d‘utiliser le système des clefs dichotomiques
Wiki: Une clé de détermination également appelée clé dichotomique est en taxinomie une succession d'alternatives portant sur les caractères d'un spécimen qui permet de l'identifier étape par étape à un taxon décrit et nommé, et donc de lui donner un nom.
Si la plupart des alternatives proposées dans une clé sont dichotomiques, certaines étapes peuvent présenter 3, 4, voire 5 ou davantage d'options alternatives.
Il existe des clés de détermination pour les différents groupes zoologiques et botaniques, comme pour les champignons, et à chaque niveau taxinomique : clés des ordres, des familles, des genres, des espèces.
Un peu plus hors-sujet, mais passionnant: Évolutions et prospectives
Avec les progrès de la bio-informatique et des NTIC, on voit apparaitre depuis la fin des années 1990
des logiciels d'aide à l'identification et des clés de détermination informatisées (pour les insectes, plantes, chiroptères, etc. Certains sont facilement utilisables sur des matériels nomades, tels que PDA ou petits ordinateurs portables de terrain.
Quelques logiciels sont adaptés aux langues locales, comme le logiciel identification des espèces d’arbres des forêts des Ghâts occidentaux, en Inde, qui a été primé par par le Centre de bio-informatique de l'université de Pondichéry et qui a aussi reçu le prix Manthan Asie du Sud 20092. Ce logiciel a été réalisé dans le cadre d'un projet européen Biotik.
Des puces à ADN pourront sans doute dans un proche avenir permettre, à des coûts raisonnables l'identification précise d'espèces, de provenance géographique ou d'identité génétique.
Ces puces et ces logiciels experts ou d'aide à la reconnaissance pourraient notamment faciliter le travail des douaniers, des forestiers, pêcheurs, naturalistes et parataxonomistes, et autorités de contrôle concernant la traçabilité de certains produits (bois exotiques, bois précieux ou écocertifiés, matériaux ou espèces appartenant à des espèces dont le commerce est interdit ou réglementé par la CITES par exemple).
Laurent Daymard
Mo Cuishle - S'enfuir, être spectateur ou s'engager …
AGIR ESPÈCES
Association de Gestion des Intérêts et de la Réglementation, Espèces Sauvages Préservées En Captivité Ex Situ
Mo Cuishle - S'enfuir, être spectateur ou s'engager …
AGIR ESPÈCES
Association de Gestion des Intérêts et de la Réglementation, Espèces Sauvages Préservées En Captivité Ex Situ
Re: identification d'oiseaux
Bonjour à tous
Raf, je te remercie d'avoir sollicité mon aide pour quelques nouvelles déterminations d'oiseaux naturalisés et de la confiance que tu me portes, c'est avec plaisir que je reviens sur ce forum pour faire profiter chacun de mon expérience et de ma documentation. Voici donc mes première impressions sur cette sélection d'oiseaux naturalisés.
Première photo : Concernant ce Coryllis, je reste assez perplexe, cet oiseau semble porter un plumage immature, ce qui rend sa détermination assez délicate. En effet, chez les Loriculus, les jeunes ne portent habituellement pas les marques colorées des adultes, à part pour le croupion, du moins chez certaines espèces. Certaines informations complémentaires, telles que la longueur alaire ou la couleur d'origine du bec, permettrait d'éliminer au moins certaines espèces. Peux-tu vérifier si la couleur noire du bec est naturelle ou artificielle, et dans le cas où cette partie serait repeinte, il serait judicieux de gratter avec la lame d'un canif le dessous de la mandibule inférieure (là ou ça se voit le moins) pour faire apparaître la couleur d'origine. Chez les Coryllis, le bec est soit noir, soit rouge ou orange selon les espèces et les races, or il faut savoir qu'un bec rouge d'origine devient brun jaunâtre, ou même jaune corne, sur un spécimen naturalisé, mais un bec noir d’origine restera noir ou tout au plus virera au brun foncé, mais il ne deviendra pas jaune. C'est pourquoi il me semble important de connaître la coloration originelle du bec de cette Loricule. Pour ce qui est de la morphométrie, en ornithologie la longueur de l'aile se prend du poignet au bout des rémiges primaires les plus longues (wing-point), on place la règle sous l'aile fermée et on appuie légèrement les rémiges primaires le long du réglet en veillant bien à mettre le point zéro juste au niveau du poignet. D'après Forshaw (1989) (1) la longueur de l'aile chez les Coryllis varie de 65 à 110 millimètres, donc pratiquement du simple au double, d'où l'importance de la morphométrie pour le diagnostic spécifique des Loricules, entre autres espèces.
Deuxième photo : Comme l'a très justement pressenti "Nuage", nous sommes bien en présence de Thraupidés (ou Tangaras, Tanagrelles etc.), il s'agit ici d'un couple de Tangara à gorge jaune (ou à dos jaune) (Hemithraupis flavicollis). Tu en trouveras une magnifique représentation, exécutée de la main du fameux peintre Paul Barruel (planche 38), dans le non moins fameux bouquin de François Haverschmidt - "Birds of Surinam" (1971) (2). L'espèce est commune dans une bonne partie de l'Amérique tropicale, Olivier Tostain (1998) (3) le dit commun sur l'ensemble du massif forestier en Guyane française.
Troisième photo : Ce Paroaire noir est surprenant, en voyant ces photos j'ai d'abord cru à une bonne blague, une sorte de montage, puis je me suis rappelé qu'il existait un gros Tisserin africain ayant exactement ce type de coloration et d'aspect général, en effet l'oiseau de la photo ressemble beaucoup au Malimbe huppé (Malimbus malimbicus), mais ce dernier porte une huppe plus courte, son bec est noir et visiblement plus fort que chez le Paroaire et, selon les races, les lorums et le front peuvent être noirs. La morphologie générale de cet oiseau semble cependant bien être celle d'un Paroaire huppé (Paroaria coronata), mais comme tu le dis toi-même, c'est sa coloration qui est étrange, totalement aberrante même et il s'agit peut-être d'un cas unique chez cette espèce ! Je vois plusieurs possibilités, par ordre de probabilités :
A - Il s'agit d'un individu présentant un cas particulièrement remarquable d'hyperchroïsme (mélanisme somatique complet dans ce cas), mais on ne s'explique pas vraiment pourquoi la région céphalo-cervicale a échappé à cette mélanisation, le rouge du plumage à cet endroit est à peine plus foncé que chez les individus typiques de cette espèce. Il existe par ailleurs des photos de Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) atteints de mélanisme presque complet, dont le masque rouge n'est quasiment plus apparent, or chez le Paroaire figurant sur tes photos, les parties rouges initiales sont intactes et pratiquement de même intensité que chez un Paroaire "normal". On est en droit de s'interroger sur l'origine naturelle d'un tel cas de mélanisme, la littérature nous rappelle qu' il est en effet possible d'obtenir des modifications, parfois spectaculaires, dans la couleur du plumage des oiseaux maintenus en captivité, par modification du régime alimentaire, en intervenant juste avant la mue.
B - Il n'est pas impossible que cet oiseau soit un hybride, entre un Paroaire huppé et un autre Emberizidé (Cardinaliné) naturellement noir, comme par exemple un Pitylus fuliginosus ou Pitylus grossus ( Paroaria coronata x Pitylus fuliginosus ou P. coronata x P. grossus ) qui sont de mêmes gabarits, mais ce n'est bien sûr qu'une hypothèse. Il n'en demeure pas moins vrai qu'un tel "phénomène" a vraisemblablement été obtenu en captivité, voire à la suite d'une intervention humaine directe.
C - il ne faut pas exclure sinon la possibilité que nous soyons en présence d'un spécimen "modifié" comme on dit en muséologie, autrement dit d'un sujet que l'on aurait, pour une raison qui reste à définir, volontairement rendu spectaculaire après naturalisation. On peut imaginer que le corps de ce Paroaire ait été badigeonné avec de la teinture noire, on utilise en effet ce genre de méthode pour rehausser les couleurs fanées de certains oiseaux naturalisés, dans certains muséums. De nombreux spécimens du MHN de Bordeaux sont ainsi partis "au maquillage" chez un restaurateur d'Orléans et ont été "repeint" dans un but esthétique, mais il va sans dire que d'un point de vue scientifique et patrimonial, un spécimen "maquillé" perd toute valeur. Il est facile de reconnaître un oiseau badigeonné de teinture, il suffit de soulever la partie du plumage que l'on souhaite évaluer et d'observer la différence de tonalité entre la partie exposée et la partie abritée des plumes. Si le contraste entre les parties exposées et cachées est net et parfaitement délimité, il s'agit d'un oiseau maquillé, mais si les plumes sont noirâtres jusqu'à la racine ou même s'il y a éclaircissement graduel vers la base, alors on est en présence d'un plumage naturellement pigmenté, réellement noir dans ce cas. Pourrais-tu essayer de vérifier ce dernier point, si tu as prochainement accès à cette collection.
De mon point de vue, je pense que l'hypothèse la plus probable reste celle d'un Paroaire huppé de coloration aberrante, fortement mélanisé, que cette aberration ait été provoquée ou non. La littérature ornithologique fait d'ailleurs mention d'un individu mélanisé d'une espèce voisine ; un Paroaire dominicain (Paroaria dominicana) lequel fut capturé dans le Nord-est brésilien il y a plus d'un siècle et que l'auteur de la description originale (Angelini) avait élevé au rang d'espèce sous le nom de Paroaria humberti, en raison de sa coloration. Je n'ai toutefois pas encore eu personnellement accès à cette description et je ne connais aucune illustration de ce spécimen, il m'est donc impossible d'évoquer une quelconque ressemblance avec l'oiseau noir montré sur ce forum, mais il y fort à parier que si ce dernier était passé par les mains de certains ornithologues, tels que Angelini ou Hellmayr, il aurait lui aussi probablement été considéré par eux comme une espèce valide. Quoi qu'il en soit, je pense que ce Paroaire noir est le plus intéressant de tous les oiseaux mis en ligne dans le cadre de cette collection, j'aimerais d'ailleurs en savoir plus sur ses origines (date et localité de la capture si l'individu est d'origine sauvage, nom du collecteur etc.). S'il s'agit d'un cas naturel, je pense même que cet oiseau mériterait sans doute d'être porté à la connaissance de la communauté ornithologique, au travers d'une publication scientifique à venir, on aura peut-être l'occasion d'en reparler.
Quatrième photo : Cette curieuse et originale présentation en "buste d'oiseau" ne pose pas de problème. Même s'il manque le reste du corps de l'oiseau, on reconnaît parfaitement un Motacillidé sud-africain ; le Pipit-éperonnier (ou Pipit-sentinelle) du Cap (Macronyx capensis). Il figure sur la planche 75 du HBW (vol. 9) (4).
Cinquième photo : Il me semble hasardeux de poser un diagnostic sur ce Pic sans en savoir un peu plus sur l'individu de la photographie, plusieurs espèces pouvant correspondre à ce type d'habitus et de pattern général, lesquels sont assez répandus chez les Picidés. Il s'agit à l’évidence d'un oiseau du groupe des Pics dits "variés", autrement dit faisant partie du genre Picoïdes ou Dendrocopos, mais sans données morphométriques disponibles, là non plus je ne peux pas me prononcer de façon déterminante. D’après Short (1982) (5), on trouve des Pics ayant cette apparence dans une fourchette de gabarits très variables, allant de celui d'un Moineau à celui d'un Merle. Pourrais-tu relever la longueur alaire de ce spécimen ? Il serait intéressant aussi d'avoir aussi une photo de cet oiseau en vue dorsale, montrant bien le détail du plumage du dos et du croupion, ces parties pouvant montrer de grandes variations entre les espèces et pouvant être déterminantes dans le cadre d‘une recherche d’identification.
Voilà , j'espère avoir été à la hauteur de tes espérances, même si je reste volontairement évasif pour le Coryllis et le Pic, mais conformément à mon habitude je ne me montre affirmatif que lorsque j'ai suffisamment d'éléments en main pouvant conduire au diagnostic définitif. Par contre, lorsque il y a de bonnes raisons de douter, je préfère suspendre le diagnostic, s'abstenir dans le doute me semble une sage attitude. J'espère que, dans l’attente, tu ne sera pas trop déçu, mais on peut affiner les déterminations si tu m'envoie les détails qui manquent à mes conclusions et dont je parle dans cette lettre.
Je vous souhaite, à toi Raf et à toi RéRé, ainsi qu’à tous nos amis de ce sympathique forum, une bonne et heureuse année à venir.
A bientôt
Références citées :
(1) Forshaw & Cooper (1989) - « Parrots of the World » Melbourne. 672 p.
(2) Haverschmidt, François (1971) - "Birds of Surinam" Edinburgh. 445 p.
(3) Tostain, Olivier, et al. (1992) - « Oiseaux de Guyane » MNHN Brunoy 222 p.
(4) Del Hoyo, J., et al. (2004) - « Handbook of the birds of the world - Cotingas to Pipits and Wagtails ». Barcelona. 863 p.
(5) Short, Lester L. (1982) - « Woodpeckers of the World » Delaware. 676 p.
Raf, je te remercie d'avoir sollicité mon aide pour quelques nouvelles déterminations d'oiseaux naturalisés et de la confiance que tu me portes, c'est avec plaisir que je reviens sur ce forum pour faire profiter chacun de mon expérience et de ma documentation. Voici donc mes première impressions sur cette sélection d'oiseaux naturalisés.
Première photo : Concernant ce Coryllis, je reste assez perplexe, cet oiseau semble porter un plumage immature, ce qui rend sa détermination assez délicate. En effet, chez les Loriculus, les jeunes ne portent habituellement pas les marques colorées des adultes, à part pour le croupion, du moins chez certaines espèces. Certaines informations complémentaires, telles que la longueur alaire ou la couleur d'origine du bec, permettrait d'éliminer au moins certaines espèces. Peux-tu vérifier si la couleur noire du bec est naturelle ou artificielle, et dans le cas où cette partie serait repeinte, il serait judicieux de gratter avec la lame d'un canif le dessous de la mandibule inférieure (là ou ça se voit le moins) pour faire apparaître la couleur d'origine. Chez les Coryllis, le bec est soit noir, soit rouge ou orange selon les espèces et les races, or il faut savoir qu'un bec rouge d'origine devient brun jaunâtre, ou même jaune corne, sur un spécimen naturalisé, mais un bec noir d’origine restera noir ou tout au plus virera au brun foncé, mais il ne deviendra pas jaune. C'est pourquoi il me semble important de connaître la coloration originelle du bec de cette Loricule. Pour ce qui est de la morphométrie, en ornithologie la longueur de l'aile se prend du poignet au bout des rémiges primaires les plus longues (wing-point), on place la règle sous l'aile fermée et on appuie légèrement les rémiges primaires le long du réglet en veillant bien à mettre le point zéro juste au niveau du poignet. D'après Forshaw (1989) (1) la longueur de l'aile chez les Coryllis varie de 65 à 110 millimètres, donc pratiquement du simple au double, d'où l'importance de la morphométrie pour le diagnostic spécifique des Loricules, entre autres espèces.
Deuxième photo : Comme l'a très justement pressenti "Nuage", nous sommes bien en présence de Thraupidés (ou Tangaras, Tanagrelles etc.), il s'agit ici d'un couple de Tangara à gorge jaune (ou à dos jaune) (Hemithraupis flavicollis). Tu en trouveras une magnifique représentation, exécutée de la main du fameux peintre Paul Barruel (planche 38), dans le non moins fameux bouquin de François Haverschmidt - "Birds of Surinam" (1971) (2). L'espèce est commune dans une bonne partie de l'Amérique tropicale, Olivier Tostain (1998) (3) le dit commun sur l'ensemble du massif forestier en Guyane française.
Troisième photo : Ce Paroaire noir est surprenant, en voyant ces photos j'ai d'abord cru à une bonne blague, une sorte de montage, puis je me suis rappelé qu'il existait un gros Tisserin africain ayant exactement ce type de coloration et d'aspect général, en effet l'oiseau de la photo ressemble beaucoup au Malimbe huppé (Malimbus malimbicus), mais ce dernier porte une huppe plus courte, son bec est noir et visiblement plus fort que chez le Paroaire et, selon les races, les lorums et le front peuvent être noirs. La morphologie générale de cet oiseau semble cependant bien être celle d'un Paroaire huppé (Paroaria coronata), mais comme tu le dis toi-même, c'est sa coloration qui est étrange, totalement aberrante même et il s'agit peut-être d'un cas unique chez cette espèce ! Je vois plusieurs possibilités, par ordre de probabilités :
A - Il s'agit d'un individu présentant un cas particulièrement remarquable d'hyperchroïsme (mélanisme somatique complet dans ce cas), mais on ne s'explique pas vraiment pourquoi la région céphalo-cervicale a échappé à cette mélanisation, le rouge du plumage à cet endroit est à peine plus foncé que chez les individus typiques de cette espèce. Il existe par ailleurs des photos de Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) atteints de mélanisme presque complet, dont le masque rouge n'est quasiment plus apparent, or chez le Paroaire figurant sur tes photos, les parties rouges initiales sont intactes et pratiquement de même intensité que chez un Paroaire "normal". On est en droit de s'interroger sur l'origine naturelle d'un tel cas de mélanisme, la littérature nous rappelle qu' il est en effet possible d'obtenir des modifications, parfois spectaculaires, dans la couleur du plumage des oiseaux maintenus en captivité, par modification du régime alimentaire, en intervenant juste avant la mue.
B - Il n'est pas impossible que cet oiseau soit un hybride, entre un Paroaire huppé et un autre Emberizidé (Cardinaliné) naturellement noir, comme par exemple un Pitylus fuliginosus ou Pitylus grossus ( Paroaria coronata x Pitylus fuliginosus ou P. coronata x P. grossus ) qui sont de mêmes gabarits, mais ce n'est bien sûr qu'une hypothèse. Il n'en demeure pas moins vrai qu'un tel "phénomène" a vraisemblablement été obtenu en captivité, voire à la suite d'une intervention humaine directe.
C - il ne faut pas exclure sinon la possibilité que nous soyons en présence d'un spécimen "modifié" comme on dit en muséologie, autrement dit d'un sujet que l'on aurait, pour une raison qui reste à définir, volontairement rendu spectaculaire après naturalisation. On peut imaginer que le corps de ce Paroaire ait été badigeonné avec de la teinture noire, on utilise en effet ce genre de méthode pour rehausser les couleurs fanées de certains oiseaux naturalisés, dans certains muséums. De nombreux spécimens du MHN de Bordeaux sont ainsi partis "au maquillage" chez un restaurateur d'Orléans et ont été "repeint" dans un but esthétique, mais il va sans dire que d'un point de vue scientifique et patrimonial, un spécimen "maquillé" perd toute valeur. Il est facile de reconnaître un oiseau badigeonné de teinture, il suffit de soulever la partie du plumage que l'on souhaite évaluer et d'observer la différence de tonalité entre la partie exposée et la partie abritée des plumes. Si le contraste entre les parties exposées et cachées est net et parfaitement délimité, il s'agit d'un oiseau maquillé, mais si les plumes sont noirâtres jusqu'à la racine ou même s'il y a éclaircissement graduel vers la base, alors on est en présence d'un plumage naturellement pigmenté, réellement noir dans ce cas. Pourrais-tu essayer de vérifier ce dernier point, si tu as prochainement accès à cette collection.
De mon point de vue, je pense que l'hypothèse la plus probable reste celle d'un Paroaire huppé de coloration aberrante, fortement mélanisé, que cette aberration ait été provoquée ou non. La littérature ornithologique fait d'ailleurs mention d'un individu mélanisé d'une espèce voisine ; un Paroaire dominicain (Paroaria dominicana) lequel fut capturé dans le Nord-est brésilien il y a plus d'un siècle et que l'auteur de la description originale (Angelini) avait élevé au rang d'espèce sous le nom de Paroaria humberti, en raison de sa coloration. Je n'ai toutefois pas encore eu personnellement accès à cette description et je ne connais aucune illustration de ce spécimen, il m'est donc impossible d'évoquer une quelconque ressemblance avec l'oiseau noir montré sur ce forum, mais il y fort à parier que si ce dernier était passé par les mains de certains ornithologues, tels que Angelini ou Hellmayr, il aurait lui aussi probablement été considéré par eux comme une espèce valide. Quoi qu'il en soit, je pense que ce Paroaire noir est le plus intéressant de tous les oiseaux mis en ligne dans le cadre de cette collection, j'aimerais d'ailleurs en savoir plus sur ses origines (date et localité de la capture si l'individu est d'origine sauvage, nom du collecteur etc.). S'il s'agit d'un cas naturel, je pense même que cet oiseau mériterait sans doute d'être porté à la connaissance de la communauté ornithologique, au travers d'une publication scientifique à venir, on aura peut-être l'occasion d'en reparler.
Quatrième photo : Cette curieuse et originale présentation en "buste d'oiseau" ne pose pas de problème. Même s'il manque le reste du corps de l'oiseau, on reconnaît parfaitement un Motacillidé sud-africain ; le Pipit-éperonnier (ou Pipit-sentinelle) du Cap (Macronyx capensis). Il figure sur la planche 75 du HBW (vol. 9) (4).
Cinquième photo : Il me semble hasardeux de poser un diagnostic sur ce Pic sans en savoir un peu plus sur l'individu de la photographie, plusieurs espèces pouvant correspondre à ce type d'habitus et de pattern général, lesquels sont assez répandus chez les Picidés. Il s'agit à l’évidence d'un oiseau du groupe des Pics dits "variés", autrement dit faisant partie du genre Picoïdes ou Dendrocopos, mais sans données morphométriques disponibles, là non plus je ne peux pas me prononcer de façon déterminante. D’après Short (1982) (5), on trouve des Pics ayant cette apparence dans une fourchette de gabarits très variables, allant de celui d'un Moineau à celui d'un Merle. Pourrais-tu relever la longueur alaire de ce spécimen ? Il serait intéressant aussi d'avoir aussi une photo de cet oiseau en vue dorsale, montrant bien le détail du plumage du dos et du croupion, ces parties pouvant montrer de grandes variations entre les espèces et pouvant être déterminantes dans le cadre d‘une recherche d’identification.
Voilà , j'espère avoir été à la hauteur de tes espérances, même si je reste volontairement évasif pour le Coryllis et le Pic, mais conformément à mon habitude je ne me montre affirmatif que lorsque j'ai suffisamment d'éléments en main pouvant conduire au diagnostic définitif. Par contre, lorsque il y a de bonnes raisons de douter, je préfère suspendre le diagnostic, s'abstenir dans le doute me semble une sage attitude. J'espère que, dans l’attente, tu ne sera pas trop déçu, mais on peut affiner les déterminations si tu m'envoie les détails qui manquent à mes conclusions et dont je parle dans cette lettre.
Je vous souhaite, à toi Raf et à toi RéRé, ainsi qu’à tous nos amis de ce sympathique forum, une bonne et heureuse année à venir.
A bientôt
Références citées :
(1) Forshaw & Cooper (1989) - « Parrots of the World » Melbourne. 672 p.
(2) Haverschmidt, François (1971) - "Birds of Surinam" Edinburgh. 445 p.
(3) Tostain, Olivier, et al. (1992) - « Oiseaux de Guyane » MNHN Brunoy 222 p.
(4) Del Hoyo, J., et al. (2004) - « Handbook of the birds of the world - Cotingas to Pipits and Wagtails ». Barcelona. 863 p.
(5) Short, Lester L. (1982) - « Woodpeckers of the World » Delaware. 676 p.
Re: identification d'oiseaux
Merci beaucoup, pour ton aide ! Tes connaissances sont vraiment formidables ! J'ai mis ce post pour aider un ami. Je t'envoie l'addresse de son site par message privé pour que tu lui parles directement. Malheureusement, je crois qu'il a vendu le paroare. Bonne année à tout le monde !
Re: identification d'oiseaux
Monsieur "ROUQUIN" merci de nous avoir donné toutes ces informations très intéressentes.
Je pense que nous avons besoin de personnes comme vous pour la qualité de ce site.
N'hésitez pas à nous faire par de nos erreures de jugement celà nous fait progesser.
Cordialement,
BONNE ET HEUREUSE ANNEE à toutes les "amis" de NVC.
Je pense que nous avons besoin de personnes comme vous pour la qualité de ce site.
N'hésitez pas à nous faire par de nos erreures de jugement celà nous fait progesser.
Cordialement,
BONNE ET HEUREUSE ANNEE à toutes les "amis" de NVC.
Re: identification d'oiseaux
Bonjour à tous
Comme on m'a gentiment invité à venir apporter mon point de vue de naturaliste muséologue sur ce forum, j'y suis donc revenu hier soir, à tout hasard, et j'ai remarqué la nouvelle venue de ce petit héron dont le gabarit à lui seul est assez parlant (merci d'avoir indiqué la taille du spécimen, même approximative, c'est toujours important avec les oiseaux !).
Mais avant de poursuivre, j'aimerais tout d'abord m'excuser auprès de Raf du cafouillage que j'ai récemment commis, en coulisse, en lui envoyant personnellement un message qui ne lui était pas destiné. Suite au dernier message de RéRé, m'invitant à prendre directement contact avec son ami (l'auteur de cette collection d'oiseaux naturalisés), j'ai malencontreusement confondu, sur ma messagerie, plusieurs intervenant de ce forum et j'ai envoyé des messages qui ont du paraître incompréhensibles à leurs destinataires, ayant en effet confondu Raf, RéRé et l'ami taxidermiste de ce dernier. Il faudrait que je pense à redescendre de mon nuage de temps en temps ! Concernant le propriétaire des oiseaux naturalisés, je lui ai dit qu'il pouvait me contacter directement, s'il le souhaitait, et j'en ai profité pour lui demander des renseignements sur le Paroaire noir, mais il ne m'a pas encore répondu et je ne suis pas sûr qu'il ait reçu mon message, ou peut-être n'a t'il pas le temps.
Pour en revenir au petit héron de la photo, je pense que d'autres personnes l'ont probablement déjà reconnu car il s'agit de l'une des espèces d'Ardéidés les plus répandues sur Terre, mais aussi une des plus polymorphes qui soit. En effet, le Héron vert (Butorides virescens) est une espèce ubiquiste, avec une préférence marquée pour les régions tropicales, on le rencontre cependant aussi dans certaines régions tempérées comme les USA, le Japon et la Chine, en revanche il reste tout à fait accidentel dans le Paléarctique occidental et à fortiori en Europe (individus probablement échappés de captivité). L'ouvrage de Handcock & Elliott (1978) (1) lequel représente toujours une excellente référence pour la familles des Ardéidés - dont il existe une version française en format réduit (1989) (2) - reconnaît pas moins de 36 sous-espèces distinctes au niveau mondial, dont certaines sont tellement différentes au niveau de la coloration générale que certains auteurs préfèrent parler d'espèces distinctes plutôt que de sous-espèces, dans certains cas (Butorides striatus). S'il est généralement possible d'évaluer l'origine géographique d'un individu adulte, il n'en va pas de même pour les jeunes oiseaux au plumage plus uniforme, d'une race à l'autre, et encore mal connus. Or le sujet de la présente photo est un immature et d'après le Hbk de Cramp & al.(1986) (3) il devrait s'agir d'un jeune individu sous son plumage de deuxième année, mais de provenance non déterminable.
A bientôt sur ce forum
et encore pardon Raf pour mon étourderie, tu n'es pas fâché au moins ?
Cordialement
références citées :
(1) Handcock & Elliott (1978). - The Herons of the world. London 304 p.
(2) Handcock & Kushlan (1989) - Guide des Hérons du Monde. Paris 288 p.
(3) Cramp, S. et al (1986) - Handbook of the Birds of Europe, the Middle East and North Africa - The Birds of Western Palearctic Vol. 1 - Ostrich to Ducks. Oxford 722 p.
Comme on m'a gentiment invité à venir apporter mon point de vue de naturaliste muséologue sur ce forum, j'y suis donc revenu hier soir, à tout hasard, et j'ai remarqué la nouvelle venue de ce petit héron dont le gabarit à lui seul est assez parlant (merci d'avoir indiqué la taille du spécimen, même approximative, c'est toujours important avec les oiseaux !).
Mais avant de poursuivre, j'aimerais tout d'abord m'excuser auprès de Raf du cafouillage que j'ai récemment commis, en coulisse, en lui envoyant personnellement un message qui ne lui était pas destiné. Suite au dernier message de RéRé, m'invitant à prendre directement contact avec son ami (l'auteur de cette collection d'oiseaux naturalisés), j'ai malencontreusement confondu, sur ma messagerie, plusieurs intervenant de ce forum et j'ai envoyé des messages qui ont du paraître incompréhensibles à leurs destinataires, ayant en effet confondu Raf, RéRé et l'ami taxidermiste de ce dernier. Il faudrait que je pense à redescendre de mon nuage de temps en temps ! Concernant le propriétaire des oiseaux naturalisés, je lui ai dit qu'il pouvait me contacter directement, s'il le souhaitait, et j'en ai profité pour lui demander des renseignements sur le Paroaire noir, mais il ne m'a pas encore répondu et je ne suis pas sûr qu'il ait reçu mon message, ou peut-être n'a t'il pas le temps.
Pour en revenir au petit héron de la photo, je pense que d'autres personnes l'ont probablement déjà reconnu car il s'agit de l'une des espèces d'Ardéidés les plus répandues sur Terre, mais aussi une des plus polymorphes qui soit. En effet, le Héron vert (Butorides virescens) est une espèce ubiquiste, avec une préférence marquée pour les régions tropicales, on le rencontre cependant aussi dans certaines régions tempérées comme les USA, le Japon et la Chine, en revanche il reste tout à fait accidentel dans le Paléarctique occidental et à fortiori en Europe (individus probablement échappés de captivité). L'ouvrage de Handcock & Elliott (1978) (1) lequel représente toujours une excellente référence pour la familles des Ardéidés - dont il existe une version française en format réduit (1989) (2) - reconnaît pas moins de 36 sous-espèces distinctes au niveau mondial, dont certaines sont tellement différentes au niveau de la coloration générale que certains auteurs préfèrent parler d'espèces distinctes plutôt que de sous-espèces, dans certains cas (Butorides striatus). S'il est généralement possible d'évaluer l'origine géographique d'un individu adulte, il n'en va pas de même pour les jeunes oiseaux au plumage plus uniforme, d'une race à l'autre, et encore mal connus. Or le sujet de la présente photo est un immature et d'après le Hbk de Cramp & al.(1986) (3) il devrait s'agir d'un jeune individu sous son plumage de deuxième année, mais de provenance non déterminable.
A bientôt sur ce forum
et encore pardon Raf pour mon étourderie, tu n'es pas fâché au moins ?
Cordialement
références citées :
(1) Handcock & Elliott (1978). - The Herons of the world. London 304 p.
(2) Handcock & Kushlan (1989) - Guide des Hérons du Monde. Paris 288 p.
(3) Cramp, S. et al (1986) - Handbook of the Birds of Europe, the Middle East and North Africa - The Birds of Western Palearctic Vol. 1 - Ostrich to Ducks. Oxford 722 p.
Re: identification d'oiseaux
Merci beaucoup, mon ami compte te recontacter, il n'a simplement pas eu le temps. J'avais pensé à un héron strié de mon côté mais je ne suis pas très calé en hérons
Merci de ton aide, je met des nouvelles photos à chaque nouveau spécimen non identifié.

Merci de ton aide, je met des nouvelles photos à chaque nouveau spécimen non identifié.