La politique de la mésange
L’homme estime que le monde animal ne possède pas une intelligence développée, certes, entre un merle et le théorème de Pythagore, il y a un bout de chemin.
Analysons le mode de reproduction de la mésange commune, la Charbonnière (Parus major) que tout le monde connaît.
Cet oiseau est l’un des premiers à nicher dans l’année. Le couple s’approprie un terrain de chasse , cherche une cavité et y construit son nid en veillant à l’orientation pour ne pas subir les vents froids du nord.
La femelle pond de 5 à 12 Å“ufs qu’elle va couver, avec l’assistance du mâle durant 14 jours.
Certaines années, les mésanges pondent alors qu’il y a encore de la neige. Rassurez vous et observez bien, si une mésange commence à couver malgré le mauvais temps, il fera beau 14 jours plus tard, lorsque les jeunes naîtrons et en Lune montante. La mésange semble maîtriser le temps un peu plus qu’Evelyne Delhia.
Une fois sa nichée éclose, le couple de mésange s’acharnera à élever ses petits avec assiduité, mais si les conditions météo ne sont pas favorable à la prolifération des insectes, alors les parents empoisonneront à l’aide d’une certaine variété de chenille, leur oisillons en commençant pas les plus petits et le feront autant de fois jusqu’à ce qu’ils estiment pouvoir subvenir au reste de la nichée. Et si la nature est généreuse à compter de la naissance, alors ce sera une belle nichée qui s’envolera.
Contrairement à l’homme, la mésange , tout en veillant à sa descendance, ne multiplie sa reproduction qu’en fonction de la nourriture disponible. La terre est-elle en mesure de nourrir l’espèce humaine ? Un couple d’humain s’assure t-il de pouvoir subvenir à sa descendance avant de la créer ?
Ni écolo, ni sous la colère, ni autre, mais l’observation des oiseaux est enrichissante.