Bonjour zozio auvergnat,
zozio auvergnat a écrit :...
Il y a 6 ans, que l'éleveur qui est indirectement cité ci dessus, s'est mis à "fabriquer" (c'est le terme), mais il n'est pas le seul, des calopsittes apprivoisées pour les les animaleries. Les clients étaient demandeur, donc les animaleries ont sollicité les fournisseurs. Pour les fournisseurs c'est une aubaine, vendre des oiseaux à des prix bien plus élevé, qui refuserait dans le monde du commerce.
On estime qu'ils n'ont que peu de scrupule, l'argent avant l'oiseau. La finance est en tête de peloton dans n'importe quelle catégorie.
Evidemment, nous sommes dans un monde où le "fric" a priorité sur tout, c'est bien dommage et c'est là , à mon avis, que le bât blesse. Je ne suis pas totalement contre la vente d'oiseaux eam mais c'est la façon de le faire qui, pour moi, doit être prioritaire. Certains le font très bien, tant mieux, d'autres, comme le sujet de ce post (oiseaux non sevrés) pratiquent sans éthique et sans respect. Mais vous avez raison, ce n'est pas que dans le domaine des oiseaux qu'on constate ces pratiques, c'est partout !
zozio auvergnat a écrit :Pour les EAM, certaines grandes espèces sont difficiles à reproduire et cette technique est nécessaire. Pour les calopsittes ou perruches ondulées, désolé, la repro est facile et pourtant pour les apprivoiser, la seule méthode, c'est par le bec : En les nourrissant manuellement.
Désolée mais je ne suis pas d'accord. La méthode "par le bec" comme vous dites est bien évidemment la plus facile et la plus sûre d'obtenir le résultat attendu. Quoi que... parfois, l'oiseau retourne à l'état "sauvage". Tout dépend de l'individu et de la façon de faire. Mais il est tout aussi possible d'apprivoiser un oiseau ayant été élevé naturellement par ses parents. C'est souvent le cas chez-moi et dernièrement, c'est une femelle cacatoes âgée de 15 ans (EPP et ayant toujours vécu hors maison avec un congénère aussi EPP) qui m'a accordé sa confiance au point où je pouvais la prendre sur moi sans souci. J'ai aussi des conures (c'est vrai, c'est plutôt une espèce facile) qui viennent manger à ma main sans crainte, il serait très facile de les apprivoiser totalement. D'ailleurs, je l'ai fait pour une d'entre elles. J'ai eu des pennants, sauvages, avec lesquels j'ai eu le même scénario, etc. Et je ne suis pas la seule à obtenir ces résultats (que j'ai aussi obtenus avec quelques petits becs droits, corvidés, insectivores), toute bonne personne peut le faire. Donc, l'apprivoisement, ce n'est pas seulement "par le bec".
zozio auvergnat a écrit : Le commerçant n'a pas de scrupule ni d'état d’âme pour sa marchandise. C'est le système. Le contraire est différent. Je pourrais vous citer le cas d'une jeune animalière qui voulait refuser de vendre les lapins nains et cochon d'inde à un client qui lui avait dit que c'était pour nourrir son boa. Elle y fut obligé par son patron et ne s'en est jamais remise puisqu'elle a commis l'acte ultime. Le patron n'avait aucun scrupule alors que l'animalière ne pensait qu'au bien être des animaux.
Oui, bien sûr, je comprends totalement la jeune animalière, je comprends aussi le commerçant qui ne doit pas faire trop de sentiments non plus pour son business mais tout de même... lorsqu'on a de la "marchandise" vivante, il me semble qu'il y a un minimum d'éthique et l'arrivée d'une "marchandise" non sevrée (sujet du post) ne devrait pas pouvoir se faire. C'est à mon sens un grand
minimum à respecter.
C'est une triste chose de songer que la NATURE parle et que le genre humain n'écoute pas...
Victor Hugo