Message
                                par Salagou » 01 nov. 2025 19:12
            
            
            			
            
            
			Bonjour
Pour l’épervier, perso il s’est accroché une fois dans le grillage de 13x13 et il a paniqué un maximum quand il m’a vu approché, il tirait comme un fou et a finalement pu partir.  Je mets une mangeoire extérieure en hauteur à quelques mètres de la volière et en général l’épervier connaissant les horaires de nourrissage va toujours préférer attaquer un moineau. J’ai assisté en direct à quelques captures et à beaucoup d’échecs. Le moineau capturé sera celui qui aura les réflexes les plus lents, donc un sujet plus âgé, la sélection naturelle. Ma volière est sur un sol rocailleux et à des fondations en béton de 40 cm et malgré cela j’ai eu des infiltrations de mulots. Je les ai éliminés avec les sachets de raticides cachés sous des petits tas de pierres pour pas que les oiseaux y touchent, je fais de même avec les tapettes, cela fonctionne. En général un rongeur qui a avalé le poison va crever dans son coin. Un rapace mangera un cadavre seulement en cas de disette extrême. Perso, j’ai eu des chats, des chiens, mais j’ai toujours préféré mes oiseaux. Les plus grands destructeurs d’oiseaux au monde sont les chats, alors ils ne sont plus les bienvenus chez moi. Ils ennuient mes oiseaux, ils font leurs besoins dans mon potager, les chats sont un fléau. On ne pourra pas éradiquer les rongeurs, ce sont des animaux en bas de la chaine alimentaire, ils ont des vies courtes, c’est pour cela qu’ils ont un taux de reproduction démentiel, ils nourrissent les autres et comme tous les animaux ils répondent à un puissant instinct de reproduction et ne connaissent pas les politiques de contrôle des naissances. Leurs régulateurs sont leurs prédateurs et les humains sont des prédateurs. Une volière aussi grande soit-elle avec des oiseaux pratiquement en semi-liberté, restera toujours un espace artificiel maintenu en l’état par la main de l’homme. Il faut donc choisir entre volière pour oiseaux ou pour rongeur. S’ils ne mangeaient pas les mêmes aliments, on aurait beaucoup moins de problèmes. Nous sommes responsables de déséquilibres comme on le voit avec les sangliers, nous sommes donc contraints d’intervenir.