Florian: Bonjour,
apparement beaucoup utilise l'ivomec (à la base est plutot fait pour les bovins), pour les parasites internes mais ça traite les parasites externes (puces, tiques, gales)...voilà un petit témoignanges (certes il ne parle pas de tiques mais j'ai déjà lu des témoignages comme quoi ça fonctionnait aussi)
http://afoperruchesondulees.free.fr/ivomec.htm
René: 2 applications par an en pulverisation de mouxine mural (après la 1ère année 1 seule application suffit, au moins chez moi)
je confirme pour ivomec, mais ivomec est éliminé de l'organisme très rapidement et peut donc être utilisé en cas d'infestation, mais non préventivement.
Christine: Merci Florian et René,
la question est bien de trouver LE ou LES moyen(s) préventifs, un oiseau piqué par une tique étant à priori un oiseau condamné (d'après différents témoignages.)
Il serait intéressant de savoir si quelqu'un a déjà arraché une tique implantée sur un oiseau et vu ce même oiseau y survivre ...
Concernant la mouxine mural, voici ce qui est indiqué au niveau de la fréquence concernant les tiques
Mouxine Microcap CS.
"Concentré insecticide liquide microencapsulé. Efficacité de 1 à 2 mois/ contre tiques et acariens, de 1 à 2 semaines"
Il semble que ce produit soit en revanche plutôt prévu pour les bâtiments en dur, et assez impossible à mettre en œuvre dans une volière extérieure grillagée, et entourée de végétation, non?
Florian: ça m'est déjà arriver d'avoir une tique sur un roseicollis, au niveau de la joue...au début je voyais une boule marron mais j'ai bien attendu plusieurs jours avant d'attrapper l'oiseau....et arracher la tique (qui était relativement grosse)...et l'oiseau n'a eu aucun dommage...
René : Concentré insecticide liquide microencapsulé
ce n'est pas tout à fait le bon. mural=poudre mouillable. En tout cas pas à utiliser à l'extérieur.
Florent : Salut !
Je pense que le plus gros probleme avec une tique sur un oiseau vient de l'anticoagulant que la tique sécrète qui agit aussi comme un anesthésiant local ..
Si on retire la tique en appuyant dessus, on réinjecte du sang "anticoagulé" .. très néfaste, créant des foyer hémorragique...
Si la tique tombe d'elle même, il semblerait que le problème de mortalité soit moindre, sauf s'il y a plusieurs tiques .. ou que l'animal soit assez petit pour que la "ponction" du sang suffise a l'affaiblir ..ou que la quantité d'anticoagulant et d'anesthésique passé dans son sang soit suffisant pour le tuer !!
car je pense pas que la tique "module" la quantité "injecté" en fonction de son hôte ..
quelques infos :
=>
http://www.medespace.znsoft.fr/news.php ... y=2010&m=4
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http://www.tiques.fr
=>
http://www.maladies-a-tiques.com
Cetro : Salut.
Je doute vraiment que le probléme soit lié à une quantité de sang pompée (on voit de petits piafs sauvages littéralement envahis de tiques gorgées, sans que ça paraisse leur nuire outre mesure). Ils ne semblent pas non plus trés sensibles aux diverses maladies dont la tique est vecteur (mais étant confrontés en permanance au probléme, ils y sont surement immunisés, et en sont eux-même surement vecteurs). L'anti coagulant ne semble pas non plus leur poser probléme...
Sur ce que j'ai pu observer sur mes oiseaux, on dirait que certains psittacidés (pour ne pas dire une majorité) fasse en quelque sorte un choc anaphylactique (oedeme important au niveau de la face) consécutif à la morsure et à l'injection de telle ou telle substance ???
Comme ça intervient quelques jours aprés morsure, j'ignore totalement s'il s'agit de maladie (virale ou bactérienne) "injectée" ou bien d'une simple réaction aux fluides de la tique...
René : je me rends compte qu'à travers vos récits: 40 ans d'élevage et jamais un problème de tiques,même si mes voisins en avaient, et ils en avaient. J'ai vu leur vaches sortir du maquis, couvertes de tiques en chapelets.
2 solutions:
1. je suis super chanceux
2. j'utilise quelque chose qui marche
PV : Bonsoir,
J'en arrive à la même synthèse que René.
Après plus de 20 ans d'élevage, jamais un seul tique (je ne parle pas de moi, mais sur mes oiseaux.............)
De plus, comment vous pouvez-vous vous en rendre compte ?
Il faut "caresser" vos oiseaux à rebrousse plume !!!!!!!
J'ai deux adorables Westies, une pulvérisation totale de frontline ou une pipette de advantix
suffisent pour une tranquilité assurée. ( Est-ce nocif pour les oiseaux ?)
Ils vont dans les bois (aussi).
C'est vrai que Place Stanislas, il y a plus de "matuvus" que de tiques.
Cetro : Salut.
Aprés 20 ans ou 40 ans sans probléme de cet ordre, c'est bien, mais là n'est pas le probléme.
C'est je pense, plus une question de situation géographique que de produit utilisé. En sachant qu'au niveau parasites et maladies, les anciennes frontiéres ont une facheuse tendance à tomber.
Des régions sont sinistrées depuis longtemps par la leishmaniose (beaucoup de chiens et un nombre conséquent d'humains en subissent chaque année les conséquences), mais cette maladie était plus ou moins cantonnée à ce peu de régions...eh bien c'est un temps révolu puisque de plus en plus de régions sont touchées (changements climatiques favorables aux moustiques vecteurs)...c'est ça, l'ouverture des frontiéres :rolleyes:
Il y a encore peu d'années, les tiques (celles qui nous intéressent ici, qui ne sont pas forcément les mêmes que celles touchant les animaux "terrestres") ne représentaient pas un probléme dans la région où je vis pour les oiseaux d'élevage. Aujourd'hui, et malgré l'insistance de certains à balancer tout et n'importe quoi dans la nature pour soit disant protéger leurs piafs (ou autres bestiaux), je vous garantis que la pression parasitaire est énorme. Sans doute doit-on cela aux tempêtes/déforestations qui auront chamboulé un milieu et amené les parasites à exploser en nombre en même temps qu'à forcer leurs hôtes naturels à se déplacer pour s'approcher visiblement des nouvelles "zones sensibles".
Puisque je soupçonne grandement que les tiques des champs ne sont vraiment pas le probléme et que les attaques viennent du haut (soit branches au dessus des volieres accueillant des oiseaux sauvages, soit taxis vivants et improvisés pour ces charmantes bêtes venant se poser directement sur les voliéres), balancer des insecticides dans le milieu me semble inutile (sans parler des dommages pour l'environnement qui personnellement ne me sont pas indifférents).
Reste à traiter individuellement les oiseaux, mais peu pratique (et vraiment pas aisé quand on a de grandes voliéres) car il faut alors attraper trés réguliérement les oiseaux (au moins une fois par mois, voire beaucoup plus souvent selon la nature du produit utilisé). Certains produits me dérangent, aussi bien pour les chiens que pour les oiseaux.
Par exemple, quand je vois les recommandations, sur un flacon de frontline, de mettre des gants et d'éviter le contact avec le chien le temps du séchage...quand je met ça directement en relation avec le fait qu'il me soit recommandé d'en "badigeonner" le chien de la tête aux pieds/pattes, et ce sur une base trés réguliére (1 fois/mois), tout au long de l'année, la vie du chien durant...je sais pas vous, mais perso, je...tique :rolleyes: . Qui plus est, de plus en plus de ces produits suscitent des résistances chez les parasites et sont donc de moins en moins efficaces.
Comment s'aperçoit-on qu'un oiseau a une tique, monsieur ######?
Ben quand il en meure, pardi :rolleyes: ... l'autre solution est d'être assez attentif pour remarquer de légers changements d'attitude (je pense que la seule solution pour sauver les oiseaux est de repérer trés vite ce genre de signes infimes), repérer un larmoiement à son tout début...
Sur certains oiseaux et selon localisation de la tique, le repérage est aisé, tout de même...à contrario, parfois, c'est totalement invisible, même si la tique est trés gorgée.
Pour en revenir au produit dont je parlais, christine, ce n'est nullement une recette personnelle, juste un produit existant détourné de son utilisation premiére.
Je n'aime pas balancer comme ça des noms de produit sans savoir du tout si cela peut avoir un quelconque intérêt, je n'ai aucune envie de susciter des espoirs qui ont toutes les chances d'être déçus.
Mais bon, aprés tout, ça ne risque pas grand chose. IL s'agit juste du produit "ex mite easy" de "birdcare company", fait à base d'extraits de plantes. Il est censé lutter contre les poux rouges en empéchant, non pas la morsure, mais la digestion de leur repas. J'ai juste pensé que la tique étant 1 acarien hématophage au même titre que le pou rouge, il y avait possibilité pour que le mode opératoire de ce produit puisse donner des résultats sur la tique aussi (si tant est que le produit donne déjà des résultats sur les poux rouges
)
Ce qui m'a interpelé dans le dernier cas de tique chez moi, c'est cette tique que je n'aie repéré que juste avant qu'elle ne se détache elle même. Je précise qu'elle prenait place sur le devant de la tête d'un gris, zone où les plumes sont minuscules et peu à même de dissimuler ce genre d'hote bien longtemps. Malgré une inspection visuelle quotidienne et avertie (ouaip, je commence à avoir l'habitude, pinais' :p ), je n'avais vraiment pas repéré cette tique avant le jour où elle s'est détachée et était ma foi fort replete. Je me suis pris à imaginer que soit y me faudrait des lunettes...soit cela avait pu être l'effet de ce produit (que je n'utilisais que depuis 1 semaine), la tique ne digérant rien, elle se serait littéralement gorgée de sang à une vitesse record sans rien "recracher"(d'où peut-être, encore une fois notez le conditionnel, l'absence de réaction de cette grise, aucun hématome, pas d'oeil pleureur, rien, nada).
Enfin, voilà, aucune assurance, aucune certitude, juste celle que ces bestioles vont continuer à me/nous pourrir la vie un bon bout de temps encore...à moins de déménager place stanislas :rolleyes:
René : Bien sûr, tout cela est tout à fait juste, mais en élevage face à un prédateur, nous disposons de quel moyen?
1.éradiquer les lieux de reproduction de ce parasite
2. trouver l'ennemi naturel
3. employer un procédé chimique
à partir de là à chacun de choisir.
Pour ma part j'ai choisi uniquement la protection des bâtiments en dur, à mon avis le moins dommageable, mais au fond je n'en sais rien. Faudra au moins 20 ans de recul...et encore.
Je me méfie énormément du pyrèthre, j'ai eu beaucoup d'ennuis (confirmé par des analyses des services vétérinaires) sur des poussins de pintades.(formation de cristaux dans les cavités du corps autour des organes) et je ne pense pas que ça soit valable uniquement pour les pintades.
Cetro : Bonjour.
Eradiquer les lieux de repro de ce parasite, dans notre cas, bien sûr impossible.
Trouver l'ennemi naturel, il y en a, mais pas assez, visiblement.
Employer un procédé chimique, on peut en effet, en limitant même comme vous le faites l'impact sur l'environnement...le seul bémol que j'apporte à cela, et c'est ce à quoi je m'évertue depuis le début, c'est que je suis loin d'être convaincu que l'absence de souci de ce genre chez vous soit dû à l'emploi de tel ou tel produit.
Comme expliqué plus haut, le véritable probléme ne sont pas ces tiques venant du sol (bien qu'occasionnellement, je ne doute pas que ça puisse être le cas), mais bien des "parachutées" directement sur nos oiseaux. Dans ce cas de figure, vous comprendrez aisément que le fait de mettre des produit au sol et sur les murs n'arrange pas forcément grand chose à la situation.
Dans votre cas, on peut emettre plusieurs suppositions:
-soit votre produit agit bel et bien même en couverture aérienne
-soit vos oiseaux, vivant en colonnie, assurent un épouillage bien plus efficace que dans le cas d'oiseaux maintenus en couples seuls.
-soit le parasite que l'on cherche à incriminer n'est pas présent dans votre environnement proche, ou n'est pas porteur de l'éventuelle saloperie qui ferait crever presqu'à coup sûr bon nombre de psittacidés.
-soit les "taxis naturels" des ces petites pestes fréquentent peu votre environnement direct.
-soit vous avez vraiment le cul bordé de nouilles
.
Je parlais plus haut de zones, dans une même région, plus à rique que d'autres. Je connais des éleveurs dans la même région que moi qui élévent en extérieur, parfois en sous bois, sans connaître les problémes (jusqu'à maintenant en tous cas) que certains, au nombre desquels je figure, connaissent. Pourquoi, comment, je ne sais pas trop, on ne peut que se perdre en conjectures, mais je sais que l'emploi d'insecticides dans le milieu n'y change pas grand chose.
Ce que vous dites sur le pyrèthre est trés intéressant, et ça ne m'étonne pas outre mesure, les insecticides et autres biocides, quelle que soit leur nature, sont à manier avec des pincettes.
Savez vous s'il s'agit du pyrèthre naturel ou de celui de synthése, ou bien encore des deux?
Christine : Pourquoi, comment certains sont infestés et d'autres pas ... effectivement difficile de savoir ...
Chez moi, aucun problème sur les oiseaux depuis le départ, dans le même milieu fréquentés par mes chiens, qui eux reviennent couverts de tiques ...
Et Dieu sait que mes oiseaux vont pourtant aussi fureter partout, impossible concernant des perroquets en Vol Libre de traiter l'environnement bien-sûr ;)
D'ailleurs, aucun traitement, nulle part chez moi, seuls les chiens sont pourvus de colliers anti-tiques (pour ce que ça marche, d'ailleurs :lipsrsealed: )
René :
pyrèthre naturel ou de celui de synthése
impossible de vous donner une réponse. J'ai employé ce produit la 1ère année de sa sortie, tout content, enfin un produit naturel, exactement ce que je cherchais. Eh bien , j'ai déchanté!
Pour le reste j'ai une explication beaucoup plus simple.
Tous les oiseaux sans exception passent la nuit à l'intérieur et sont donc exposés à l'effet rémanent du produit, c'est qui d'ailleurs me l'a fait choisir. Il se pourrait, qu'il ne soit même pas en vente libre. Je l'achète toujours en coopérative agricole. Les autres micro encapsulés ne sont pas comparables.
Je ne veux pas faire de la pub pour ce produit, mais étant éleveur j'étais confronté à l'invasion quotidienne de ces bestioles, poux, puces et autres compagnons de volailles et le produit que j'avais choisie en toute connaissance de cause et qui m'a réellement donné satisfaction, était celui-là.
Bon, maintenant j'espère que le directeur du budget de pub de cette boite a bien enregistré mon sermon. J'attends le chèque.
tiques venant du sol (bien qu'occasionnellement, je ne doute pas que ça puisse être le cas), mais bien des "parachutées" directement sur nos oiseaux
les tiques qui nous embêtent ici sont des bestioles qui se laissent tomber des branches au moindre contact. Chiens et vaches en sortant du maquis en sont infestés. Parachutés par des oiseaux sur des oiseaux me semble improbable. La tique qui a trouvé son resto y reste accroché et quand elle se détache, elle n'a plus envie de manger. Mais après le repas et l'atterrissage au sol elle peut y rester un bon moment sans bouger, peut être même se reproduire et finalement trouver un nouveau resto chez vous en venant du sol.
Cetro: Cela vous parait improbable, c'est pourtant le plus sûr moyen de dissémination de la majorité des tiques.
Les tiques passent par plusieurs phases de croissance, et à chaque phase, il leur faut un repas "sanguin", de même qu'ensuite pour la ponte. C'est vrai qu'aprés chaque repas, elles se laissent tomber au sol pour y attendre la transformation.
Mais dans ce cas de figure, le mien, dans cette voliére dont le fond est "tapissé" de cailles de chine, on peut penser que ces derniéres en consomment dés qu'elles en ont l'occasion, et ensuite, que si la tique arrive au terme de sa transformation et désire prendre un autre repas, il lui serait plus facile de choisir ces petites cailles dodues qui ont le bon goût de rester trés terre à terre :rolleyes: . Hors, je n'ai jamais vu une seule tique sur une de ces cailles (mais il est toujours possible que cela m'ait échappé).
Ceci dit, une tique ne se "plante" jamais immédiatement sur son "hôte". Elle attend de trouver l'endroit adéquat (peau fine et trés irriguée, en général hors de portée du la gueule ou du bec de la victime) pour y "mordre". Dans ce laps de temps, l'hôte a pu parcourir un bon bout de chemin. S'il s'agit d'un chien qui revient de promenade, par ex, il n'est pas rare du tout de retrouver des tiques courant au sol de la maison, s'étant laissées tomber (ou ayant été aidées à tomber par le chien) et cherchant un autre hôte plus compréhensif
.
Dans le cas des oiseaux, idem...un oiseau porteur de tiques non plantées encore, quel qu'en soit le stade de développement, en venant se poser sur les voliéres, largue sans probléme des tiques en se toilettant. Les tiques étant largement capables de repérer le CO2 et la chaleur dégagée par un autre "corps" qui pourrait leur sembler plus "alléchant", sont capables de se laisser tomber d'elles mêmes pour peu que le diner suivant se situe juste en dessous.
Elles m'ont joué exactement cette blague sur ma terrasse où un des jeunes loriquets de l'année attendait d'être cédé dans une cage, cage suspendue (pas de contact avec le sol) et au sol fait de grillage à grosse maille (pour laisser passer fientes abondantes et autres cochonneries, mais apparement pas les tiques
).
Au dessus de cette cage, se trouvait un nid d'hirondelles, assez haut perché. Je vous assure que les tiques avaient surement de quoi s'empifrer dans le nid en haut, vu le nombre de jeunes, et pourtant 2 spécimens se sont laissé tomber ou y ont été aidé, je ne sais pas, et ont su trouver leur nouvel hôte. Je suis allé voir, avec une échelle, ce qu'il en était des petits hirondeaux, eux n'avaient pas de tique, les parents surement ont transporté puis laissé tomber ces tiques.
Maintenant, certainement le produit dont vous parlez est-il trés efficace, je ne le nie pas ni même n'essaie de le faire, mais je reste septique sur son efficacité dans les cas que j'aie évoqué.
René : Je vous remercie de votre patience, mais j'ai du mal à accepter ce que vous dites. Si les tiques étaient devenues intelligentes, elles n'agiraient pas autrement. Utiliser un transport en commun pour aller de volière en volière. Éviter de tomber sur des cailles qui n'en feraient qu'une bouchée et tomber pile sur le seul piaf qui n'est pas caille. Ça semble impossible et la seule explication a peu près plausible est un foyer énorme dans votre voisinage immédiat.
La tique doit tomber de son transporteur pile sur votre piaf, puisqu'elle ne sait pas voler. Mathématiquement il faudra combien de transporteurs et combien de tiques pour tomber juste une seule fois? Et chez vous il ne s'agit pas d'une seule fois, mais d'une coutume. Il doit y avoir une autre explication.
Encore une fois, excusez mon insistance.
Cetro : Bon, voyons, je ne suis apparemment pas suffisament clair :p ... de quoi est-ce que je parle depuis le début si ce n'est de régions et plus particuliérement de zones bien précises avec des foyers importants, aussi bien de parasites que de "porteurs"
...
Si ça ne vous parait pas plausible, moi je ne suis jamais péremptoire dans mes propos :huh: , je demande juste à ce qu'on m'apporte une explication, dusse-t-elle être à l'opposé de mon idée sur la question. Seulement, pour qu'elle soit recevable, va falloir déployer des arguments, ou des contre arguments.
Concernant les cailles, bien évidemment que les tiques ne les évitent pas sciemment
, je m'étonne juste du fait que si les tiques doivent venir du sol, alors comment se fait-il que les seuls oiseaux qui y résident en permanence ne soient jamais touchés alors que ceux qui n'y vont que trés trés peu, eux, le sont :huh: ???
Si les tiques viennent du haut, rien d'étonnant à ce qu'elles ne repérent pas la chaleur et le CO2 desdites cailles qui se situent 3m ou plus en contrebas.
Par contre, connaissant la nature curieuse, territoriale pour certains, voire agressive pour d'autres, des piafs élevés (psittacidés, donc), rien d'étonnant à ce qu'ils se présentent d'eux même juste sous le piaf qui se pose sur la voliere... à quelques cm, donc...et que donc la tique les repére plutôt facilement...que la chute ne représente plus qu'un saut de puce :rolleyes: ...mathématiquement, même si je ne suis pas un crac des statistiques, ça commence à redevenir possible, non??? Peut-être pas, aprés tout...
Loin de moi l'idée que les tiques préméditent le fait d'aller à tel ou tel endroit, comme si elles empruntaient le métro à telle station pour le quitter à telle autre...MAIS le fait est qu'elles se laissent porter,comme peuvent le faire certaines graines d'un champ à un autre ou des oeufs de poisson d'une mare à une autre (on se doute bien que ça n'est pas réfléchi, hein
), et ça c'est une réalité, pas une extrapolation de doux dingue naîf, béotien et ignare, nul en maths et en sciences tiquaires
.
Sachant, en plus,qu'il y a trés prés de chez moi de vrais dortoir à piafs sauvages qui en regroupent des centaines ou plus surement des milliers chaque soir (ce qui n'était pas le cas il y a quelques années)...je précise encore ma pensée ou bien est-ce suffisament clair
?
Moi, j'en veux des explications, je n'assure rien ici...Le piaf dans sa cage suspendue, à couvert, sans contact avec le sol et encore moins avec une quelconque végétation, c'est quoi, l'explication??? Qu'on veuille bien me la donner, parce que moi, mon petit esprit embrumé flanche :rolleyes: ...
Avant de devenir coutumier du fait (comme vous le dites et comme si j'en étais responsable...j'ai eu du mal à me convertir, mais une fois que chuis décidé à faire un truc, je le fais à fond...je savais pas quoi utiliser pour élever et nourrir mes tiques, le fait est que le perroquet, c'est pas mal pour ça, mais ça devient vite du consommable :rolleyes: ), assez récemment somme toute , je n'avais jamais connu de probléme de tiques avec mes piafs, ni même entendu parler que cela puisse poser tant de soucis...
Je n'avais pas alors besoin d'échaffauder d'extravagantes et visiblement peu plausibles hypothéses sur un sujet qui ne m'intéressait pas...hors, me voici contraint et forcé de me coltiner ce probléme qui semble n'être qu'affabulation ou le fruit de négligences, puisque certains ne l'ont jamais vécu alors que pour moi cela s'est produit 4 fois, dont une fatale...
Alors je vous en prie, insistez donc, car je serais franchement ravi que quelqu'un balaye mes croyances sur le sujet et m'apporte LA solution, voyez vous, (ou au moins L'explication), mais la seule que j'entrevoie pour le moment de réellement efficace serait de surplomber mes voliéres de...moustiquaires :rolleyes:
Raf :
http://www.francelyme.fr/tiques.html : "Elles peuvent piquer au stade de larve, nymphe ou adulte, ce qui rend quelquefois difficile la possibilité de les voir à temps sur les humains comme sur les animaux." :o
Par le lien cité, vous pouvez accéder à une thèse récente (soutenue en Novembre 2009) de l'Ecole Vétérinaire de Nantes (Valentin DEPREZ). Je vous invite notamment (de commencer … 258 pages !) à lire V. METHODES DE LUTTE page 30, I1 et I2 CYCLE EVOLUTIF et RECHERCHE DE L'HOTE page 32, le II.3 HAEMAPHYSALIS PUNCTATA (qui est de mon avis le belligérant qui nous concerne) page 37 …