
à tous,
Tout à fait d'accord avec Prune, il faut laisser faire le couple sans le déranger (un changement maintenant serait courir à la catastrophe).
Pour ma part, mes australiens et océaniens sont en volières, s'y reproduisent et de façon la plus naturelle. Bien entendu, les résultats en fin de saison sont moins bon qu'en isolant un couple par cage (la concurence étant plus rude).
Par contre, je ne partage pas du tout l'idée de Scorpio sur le fait que "laisser aux parents une chance de réussir leur reproduction seul sans l'aide des moineaux" est un vaste débat... pour ma part, il n'y a pas de débat à engendrer:

avant de mettre des oeufs ou des poussins sous des moineaux (et souvent dès la première ponte des goulds), il faudrait réunir les conditions optimales pour ces derniers (et pas seulement une cage et un nid avec de la fibre de coco).

ensuite si il y a eu plusieurs échecs, il faut aussi chercher à savoir pourquoi il y a échec ! Peut-être est-il intéressent à ce moment là aussi à l'éleveur de se remettre en question !

de plus, il ne faut garder à l'esprit que comme bon nombre d'oiseaux, les goulds ont des affinités en ce qui concerne la reproduction. Quand on met un groupe ensemble, les femelles choisissent leur mâle (c'est pour cela que c'est interessant de proposer plus de mâles que de femelles !).
Quand une association faite par l'éleveur s'avère être un echec à répetition, avant de recourir aux MDJ, séparer le couple et le reformer avec d'autres individus peut s'avérer être une réussite....et on s'étonne de voir deux oiseaux qui "ne me fond rien" devenir avec d'autres partenaires d'excellents pondeurs/couveurs/éleveurs.

enfin, je dis et je repète, les MDJ ne font pas des miracles, ils sont soumis à des cycles de repro, et de ce fait ne sont pas "disponibles" à tous les instants ! Ils sont de précieux aides dans des cas biens précis, à condition d'y être bien préparés.
Cordialement,
Patrick