L'histoire de Caty
CATHY Mon perroquet de Jardine
A l'époque les oiseaux n'étaient pas mon centre d'interêt mais celui de mon grand-père. Il les adorait. Il essayait bien de me faire partager sa passion mais je préférais les chiens et les chevaux.
Un jour ma grand-mère nous téléphone pour préparer l'anniversaire de grand-père. Nous papotons et je lui demande ce qu'il fait.
"Oh me dit elle, je ne le vois plus que pour les repas. Ses oiseaux lui ont fait des petits c'est tout juste s'il ne passe pas sa vie dans leur nid".
Nous continuons notre conversation et je lui demande ce qui ferait plaisir à mon grand-père pour ses 75 ans. Un gaillard au cheveux blanc avec un coeur énorme qui n'a jamais besoin de rien. Nous nous mettons d'accord sur une paire de bottes. Il adore les ballades en forêt et les siennes sont toutes usées.
Arrive ce fameux dimanche. Evidement Papy n'est pas dans la maison et c'est ma grand-mère qui nous reçoit. Nous cachons le cadeau en attendant son arrivée.
"Il est parti se ballader dans les bois avec ses perroquets. Il ne devrait plus tarder" nous dit elle.
Surprise je lui dis: "Ah bon, il a des perroquets maintenant?
"Regarde le bazar dans ma cuisine! Il les gave en plus". Sur une table je vois des pots de bouillie, des cuillères bizares et des livres d'oiseaux.
Sur ce, grand-père arrive. Sur chacune de ses épaules se tient deux gros oiseaux vert et orange avec un bec énorme comme une pince.
Il s'avance pour me faire un bisou mais je fais un bond en arrière. Le gros truc vert se met à crier en même temps. Grand-père se met à rire et me dit "C'est Juliette, elle te dit bonjour. C'est sa façon à elle, ne t'inquiètes pas, ils sont très gentils voyons! L'autre c'est Roméo.
Peut-être, mais je n'ai jamais vu des oiseaux avec un bec pareil. Je pensais qu'il avait de "petits" oiseaux, style canaris par exemple mais pas des comme ça!
"Ce sont des perroquets africains. On les appelle des Jardines. Tu sais ils m'ont fait de beaux bébés. Je ne m'y attendais pas. Nous irons les voir tout à l'heure.
"Allez, assied toi dit ma grand-mère et toi Pierre ramène tes oiseaux chez eux, nous allons passer à table.
Nous avons parlé "perroquets" une bonne partie du repas. Grand-père m'a raconté l'histoire de Roméo et de Juliette qu'ils a ramené de Normandie. En aidant un ami pour un déménagement il est revenu avec les deux oiseaux qui n'étaient pas sauvages. Ils appartenaient à une vieille dame qui venait de décéder. Le neveu ne voulait pas les garder, c'est donc mon grand-père qui en héritât.
"Tu n'as pas tout vu dit ma grand-mère. Il leur a construit un palace, il en a passé des heures! Quand je lui demande de me bricoler quelque chose c'est une autre histoire mais là il n'y a pas été de main morte...
Le repas terminé, les bougies soufflées, le cadeau donné nous allons prendre le café sur la véranda. C'est une belle journée du mois d'août. La vie est belle...
"Allez viens dit grand-père allons chercher les petits je dois les nourrir.
"Tu les as mis mis dans notre vieille cabane près la roseraie grand-père"?
Il ne me répond pas mais sourit avec des yeux tout plissés d'excitation comme un gamin.
Nous traversons le jardin, le potager puis descendons plus bas dans le terrain. J'apperçois derrière la roseraie une jolie petite maison entourée de verdure.
Il n'y avait plus la vieille cabane à outils de mon enfance où nous nous cachions avec mes soeurs pour déguster tranquillement les confitures de grand-mère. Je me souviens elle criait après mon grand-père en croyant que c'était lui le gourmand. Que de bons souvenirs...
Sauf celui où il nous a surpris en flagrant délit avec les mirabelles!!! Je l'entend encore crier à ma grand-mère: "Léa, alors vient voir si c'est moi qui mange tes confitures, regarde les!!!
" Flo en a plein les cheveux et la petite n'est pas mieux. Tu pourras les coller dans la bassine avant le souper".
Nous ne sommes plus très loin maintenant et je vois la petite maison avec un espace grillagé. D'un seul coup un cri strident suivi d'un autre plus rauque.
"Elles nous on entendu arriver, tiens regarde Roméo est accroché sur le grillage et Juliette est sur le gros tronc d'arbre. Les petits sont séparés, tu vois le trou sur le haut. Ils sont là , regarde bien car ils vont se montrer."
Ou? quel trou je ne vois pas?
"Mais pousse donc ta branche et avance" me dit-il pendant qu'il ouvre la porte.
Grand-père j'ai peur, je ne rentre pas, je t'attends là . Elles vont me sauter dessus.
"Bon d'accord, mais les petites bêtes n'ont jamais mangé les grosses tu sais!!!
J'entend un petit bruit bizare et je regarde là où grand-père m'a dit.
A l'entrée du trou je vois une petite bouille avec de gros yeux et un gros bec noir. Il fait un drôle de bruit que je ne peux décrire. Ce n'est pas un gloussement. On peux dire un piaillement. Il rentre aussi vite qu'il s'est montré.
Puis il ressort accompagné d'un autre qui le pousse un peu plus en avant. Ils se mettent alors à couicouiner de plus en plus fort vers mon grand-père. Les parent s'y mettent aussi. Ils sont collés sur la séparation.
"Regarde moi ces bijoux dit grand-père, ça suffit vous, vous n'aviez qu'à faire votre boulot, taisez-vous."
Roméo et Juliette se sont calmés comme s'ils comprenaient mon grand-père! C'était trop marrant.
Les deux petits dans sa grosse main il sort et me dit:" tiens prend en un que je referme la porte".
Il me tend le plus gros, celui qui à une grosse tête. J'ai le bout des doigts éléctrique. J'ai peur de le prendre et de le laisser tomber.
"Mais allons donc, c'est quoi cette histoire" et il me le colle contre moi.
Le gros bec pique ma médaille comme s'il voulait la manger. J'ai des frissons jusqu'à la racine des cheveux mais je n'ose pas crier. Il a des pattes comme des pinces à sucre qui bougent et griffent mes paumes .
"Allez en route, ils ont faim".
A un moment donné les mains moites sur le petit corps plumé, je jette vite fait un coup d'oeil dans sa direction, nos regards se croisent et le bébé émet un son particulier très doux sans me quitter des yeux. Comme s'il me posait une question.
A ce moment précis, il s'est passé quelque chose.
Le 22 août 1999 une histoire d'Amour va commencer. Elle s'appelle "CATHY".
Grand-mère nous apperçoit et nous dit "attendez, je sors Miquette (la chatte).
Le bac rempli de copeaux attend les 2 bébés. Grand-père me montre comment il prépare la bouillie.
"Elle doit être bien chaude et sans grumelaux me dit il. Il faut toujours la garder au bain marie pour ne pas qu'elle refroidisse.
Les petits courent dans le bac en piaillant. Il prend le plus petit et le tient bien dans sa main sans le serrer.
Une petite cuillère tordue de chaque côté va remplir le jabot. Lorsqu'il lui donne, l'oiseau fait un mouvement avec sa tête et couine en même temps. Après la bouillie il lui donne quelques ml d'eau dans une seringue pour le rincer.
Il me fait apprécier la grosseur du jabot car il ne faut pas donner plus que l'oiseau peut recevoir sinon il va vomir et s'étouffer.
"Allez à toi, n'ai pas peur."
Je prend la boule de plumes vertes aux yeux si attendrissants. Elle attendait dans un coin du bac fatiguée certainement de piailler pendant que l'autre cassait la croute.
On ne peut pas dire que le premier repas fut propre, comme au temps des mirabelles!
Elle en avait sur la tête et les pattes. Au début j'avais du mal à laisser la cuillère dans le bec. Elle bougeait trop mais ensuite j'ai pris le rhytme et tout s'est bien passé.
Grand-père était heureux, il sentait qu'un sentiment venait de naître entre moi et cet oiseau. Tu prendras soin d'elle, je suis vieux maintenant.
Il me donna des livres sur les perroquets et via internet j'ai trouvé un site fabuleux : perroquet.net où j'ai pu me documenter à fond. Un forum d'éleveurs et de propriètaires de perroquets m'ont permis d'apprendre encore plus.
Nicole, une amie belge, éleveuse depuis plus de vingt ans m'a été précieuse pour son savoir en médecine aviaire et ses conseils sur les perroquets qu'elle connait bien.
Cathy est arrivée à la maison lorsqu'elle avait deux mois et demi. Elle commençait à manger de la pomme et des carottes pour ensuite décortiquer ses graines et se nourrir toute seule. Elle se sevra d'elle même sans problème.
Cathy est une perroquette très sympathique, espiègle et affectueuse. Elle adore jouer au foot avec sa petite balle rouge. Elle adore me faire des câlins et lisser mes cils doucement lorsque nous regardons la télé.
Cathy rit à gorge déployée lorsque nous dansons la gigue, elle crit "Hé Hé" puis se met à siffler.
Cathy adore aller se ballader en voiture et chanter avec moi pendant le trajet.
Elle est connue de tous ici dans le village et bien au delà . Lorsqu'il fait froid et qu'elle n'est pas avec moi, les gens me disent :" Cathy n'est pas là aujourd'hui?
Non, Cathy n'est plus là . Cathy n'existe plus, c'est fini. La belle histoire est terminée.
Elle est morte le 15 février dernier.
Cathy je t'aime. Je veux que le monde entier sache que tu étais ma merveilleuse petite amie.
Grand-père si tu m'entends, Cathy est peut être revenue sur ton épaule? J'ai tant de chagrin tu vas prendre soin d'elle maintenant...
Tu me disais que chaque jour était un précieux cadeau. Lorsque vous lirez notre histoire n'oubliez jamais ce que mon grand-père me disait.
Florence (février 2006)
A l'époque les oiseaux n'étaient pas mon centre d'interêt mais celui de mon grand-père. Il les adorait. Il essayait bien de me faire partager sa passion mais je préférais les chiens et les chevaux.
Un jour ma grand-mère nous téléphone pour préparer l'anniversaire de grand-père. Nous papotons et je lui demande ce qu'il fait.
"Oh me dit elle, je ne le vois plus que pour les repas. Ses oiseaux lui ont fait des petits c'est tout juste s'il ne passe pas sa vie dans leur nid".
Nous continuons notre conversation et je lui demande ce qui ferait plaisir à mon grand-père pour ses 75 ans. Un gaillard au cheveux blanc avec un coeur énorme qui n'a jamais besoin de rien. Nous nous mettons d'accord sur une paire de bottes. Il adore les ballades en forêt et les siennes sont toutes usées.
Arrive ce fameux dimanche. Evidement Papy n'est pas dans la maison et c'est ma grand-mère qui nous reçoit. Nous cachons le cadeau en attendant son arrivée.
"Il est parti se ballader dans les bois avec ses perroquets. Il ne devrait plus tarder" nous dit elle.
Surprise je lui dis: "Ah bon, il a des perroquets maintenant?
"Regarde le bazar dans ma cuisine! Il les gave en plus". Sur une table je vois des pots de bouillie, des cuillères bizares et des livres d'oiseaux.
Sur ce, grand-père arrive. Sur chacune de ses épaules se tient deux gros oiseaux vert et orange avec un bec énorme comme une pince.
Il s'avance pour me faire un bisou mais je fais un bond en arrière. Le gros truc vert se met à crier en même temps. Grand-père se met à rire et me dit "C'est Juliette, elle te dit bonjour. C'est sa façon à elle, ne t'inquiètes pas, ils sont très gentils voyons! L'autre c'est Roméo.
Peut-être, mais je n'ai jamais vu des oiseaux avec un bec pareil. Je pensais qu'il avait de "petits" oiseaux, style canaris par exemple mais pas des comme ça!
"Ce sont des perroquets africains. On les appelle des Jardines. Tu sais ils m'ont fait de beaux bébés. Je ne m'y attendais pas. Nous irons les voir tout à l'heure.
"Allez, assied toi dit ma grand-mère et toi Pierre ramène tes oiseaux chez eux, nous allons passer à table.
Nous avons parlé "perroquets" une bonne partie du repas. Grand-père m'a raconté l'histoire de Roméo et de Juliette qu'ils a ramené de Normandie. En aidant un ami pour un déménagement il est revenu avec les deux oiseaux qui n'étaient pas sauvages. Ils appartenaient à une vieille dame qui venait de décéder. Le neveu ne voulait pas les garder, c'est donc mon grand-père qui en héritât.
"Tu n'as pas tout vu dit ma grand-mère. Il leur a construit un palace, il en a passé des heures! Quand je lui demande de me bricoler quelque chose c'est une autre histoire mais là il n'y a pas été de main morte...
Le repas terminé, les bougies soufflées, le cadeau donné nous allons prendre le café sur la véranda. C'est une belle journée du mois d'août. La vie est belle...
"Allez viens dit grand-père allons chercher les petits je dois les nourrir.
"Tu les as mis mis dans notre vieille cabane près la roseraie grand-père"?
Il ne me répond pas mais sourit avec des yeux tout plissés d'excitation comme un gamin.
Nous traversons le jardin, le potager puis descendons plus bas dans le terrain. J'apperçois derrière la roseraie une jolie petite maison entourée de verdure.
Il n'y avait plus la vieille cabane à outils de mon enfance où nous nous cachions avec mes soeurs pour déguster tranquillement les confitures de grand-mère. Je me souviens elle criait après mon grand-père en croyant que c'était lui le gourmand. Que de bons souvenirs...
Sauf celui où il nous a surpris en flagrant délit avec les mirabelles!!! Je l'entend encore crier à ma grand-mère: "Léa, alors vient voir si c'est moi qui mange tes confitures, regarde les!!!
" Flo en a plein les cheveux et la petite n'est pas mieux. Tu pourras les coller dans la bassine avant le souper".
Nous ne sommes plus très loin maintenant et je vois la petite maison avec un espace grillagé. D'un seul coup un cri strident suivi d'un autre plus rauque.
"Elles nous on entendu arriver, tiens regarde Roméo est accroché sur le grillage et Juliette est sur le gros tronc d'arbre. Les petits sont séparés, tu vois le trou sur le haut. Ils sont là , regarde bien car ils vont se montrer."
Ou? quel trou je ne vois pas?
"Mais pousse donc ta branche et avance" me dit-il pendant qu'il ouvre la porte.
Grand-père j'ai peur, je ne rentre pas, je t'attends là . Elles vont me sauter dessus.
"Bon d'accord, mais les petites bêtes n'ont jamais mangé les grosses tu sais!!!
J'entend un petit bruit bizare et je regarde là où grand-père m'a dit.
A l'entrée du trou je vois une petite bouille avec de gros yeux et un gros bec noir. Il fait un drôle de bruit que je ne peux décrire. Ce n'est pas un gloussement. On peux dire un piaillement. Il rentre aussi vite qu'il s'est montré.
Puis il ressort accompagné d'un autre qui le pousse un peu plus en avant. Ils se mettent alors à couicouiner de plus en plus fort vers mon grand-père. Les parent s'y mettent aussi. Ils sont collés sur la séparation.
"Regarde moi ces bijoux dit grand-père, ça suffit vous, vous n'aviez qu'à faire votre boulot, taisez-vous."
Roméo et Juliette se sont calmés comme s'ils comprenaient mon grand-père! C'était trop marrant.
Les deux petits dans sa grosse main il sort et me dit:" tiens prend en un que je referme la porte".
Il me tend le plus gros, celui qui à une grosse tête. J'ai le bout des doigts éléctrique. J'ai peur de le prendre et de le laisser tomber.
"Mais allons donc, c'est quoi cette histoire" et il me le colle contre moi.
Le gros bec pique ma médaille comme s'il voulait la manger. J'ai des frissons jusqu'à la racine des cheveux mais je n'ose pas crier. Il a des pattes comme des pinces à sucre qui bougent et griffent mes paumes .
"Allez en route, ils ont faim".
A un moment donné les mains moites sur le petit corps plumé, je jette vite fait un coup d'oeil dans sa direction, nos regards se croisent et le bébé émet un son particulier très doux sans me quitter des yeux. Comme s'il me posait une question.
A ce moment précis, il s'est passé quelque chose.
Le 22 août 1999 une histoire d'Amour va commencer. Elle s'appelle "CATHY".
Grand-mère nous apperçoit et nous dit "attendez, je sors Miquette (la chatte).
Le bac rempli de copeaux attend les 2 bébés. Grand-père me montre comment il prépare la bouillie.
"Elle doit être bien chaude et sans grumelaux me dit il. Il faut toujours la garder au bain marie pour ne pas qu'elle refroidisse.
Les petits courent dans le bac en piaillant. Il prend le plus petit et le tient bien dans sa main sans le serrer.
Une petite cuillère tordue de chaque côté va remplir le jabot. Lorsqu'il lui donne, l'oiseau fait un mouvement avec sa tête et couine en même temps. Après la bouillie il lui donne quelques ml d'eau dans une seringue pour le rincer.
Il me fait apprécier la grosseur du jabot car il ne faut pas donner plus que l'oiseau peut recevoir sinon il va vomir et s'étouffer.
"Allez à toi, n'ai pas peur."
Je prend la boule de plumes vertes aux yeux si attendrissants. Elle attendait dans un coin du bac fatiguée certainement de piailler pendant que l'autre cassait la croute.
On ne peut pas dire que le premier repas fut propre, comme au temps des mirabelles!
Elle en avait sur la tête et les pattes. Au début j'avais du mal à laisser la cuillère dans le bec. Elle bougeait trop mais ensuite j'ai pris le rhytme et tout s'est bien passé.
Grand-père était heureux, il sentait qu'un sentiment venait de naître entre moi et cet oiseau. Tu prendras soin d'elle, je suis vieux maintenant.
Il me donna des livres sur les perroquets et via internet j'ai trouvé un site fabuleux : perroquet.net où j'ai pu me documenter à fond. Un forum d'éleveurs et de propriètaires de perroquets m'ont permis d'apprendre encore plus.
Nicole, une amie belge, éleveuse depuis plus de vingt ans m'a été précieuse pour son savoir en médecine aviaire et ses conseils sur les perroquets qu'elle connait bien.
Cathy est arrivée à la maison lorsqu'elle avait deux mois et demi. Elle commençait à manger de la pomme et des carottes pour ensuite décortiquer ses graines et se nourrir toute seule. Elle se sevra d'elle même sans problème.
Cathy est une perroquette très sympathique, espiègle et affectueuse. Elle adore jouer au foot avec sa petite balle rouge. Elle adore me faire des câlins et lisser mes cils doucement lorsque nous regardons la télé.
Cathy rit à gorge déployée lorsque nous dansons la gigue, elle crit "Hé Hé" puis se met à siffler.
Cathy adore aller se ballader en voiture et chanter avec moi pendant le trajet.
Elle est connue de tous ici dans le village et bien au delà . Lorsqu'il fait froid et qu'elle n'est pas avec moi, les gens me disent :" Cathy n'est pas là aujourd'hui?
Non, Cathy n'est plus là . Cathy n'existe plus, c'est fini. La belle histoire est terminée.
Elle est morte le 15 février dernier.
Cathy je t'aime. Je veux que le monde entier sache que tu étais ma merveilleuse petite amie.
Grand-père si tu m'entends, Cathy est peut être revenue sur ton épaule? J'ai tant de chagrin tu vas prendre soin d'elle maintenant...
Tu me disais que chaque jour était un précieux cadeau. Lorsque vous lirez notre histoire n'oubliez jamais ce que mon grand-père me disait.
Florence (février 2006)
Florence,
mais belle histoire d'amour 
