Bonsoir Wessel,
Je crois comprendre votre philosophie mais certaines de vos affirmations me semblent un peu trop restrictives, en tous cas entrainant des conclusions trop rapides, c'est pourquoi je me permets de réagir:
Wessel van der Veen a écrit :Pour les peeroquets plus grands on peut changer à 100 % des granules avec en plus l'exctra comme cité en haut.
Là je suis entièrement d'accord, étant donné que les granulés sont le condensés du panel nutritionnel "idéal" et équilibré. Reste à le faire accepter aux oiseaux, ce qui n'est pas si evident...
Wessel van der Veen a écrit :L'idée de "ils ont besoin de variation" est une mythe.
En même temps je ni dis pas que les oiseaux ne l'appreciesent pas, mis cet appreciation n'est rien d'autre qu'une habitude.
Là je trouve qu'il y a contradiction avec l'affirmation précédente, d'un côté vous préconisez un apport de granulés (donc variété nutritive) et de l'autre vous dites que les oiseaux n'ont pas besoin de "variation" et qu'en plus c'est un mythe.
Je ne partage pas votre point de vue. La pluspart des oiseaux (on peut presque extrapoler aux autres animaux) ont un régime de base, c'est vrai, mais ils complète ce régime au grès des saisons, des régions et des possibilités...on se doit de respecter cela et toute la difficulté réside dans le fait que l'on connait mal nos oiseaux à l'état sauvage, et en particulier leur habitudes alimentaires...
Wessel van der Veen a écrit :Combien de soiseaux refusent n'importe quelle fruit.
En étant plus tetu qu'eux finallement ils le mangent.
Puis on peut essayer une deuxieme chose mais ça prend du temps encre.
C'est complètement instinctif, un animal va d'abord manger ce qu'il connait et hésiter plus d'une fois à gouter quelque chose dont il ne connait pas les propriétés (en particulier la dangerosité).
Effectivement, en captivité, à force de l'avoir sous le nez (ou plutôt le bec) il va y avoir une approche tactile (ou chez certain par le jeu) puis gustative.
Wessel van der Veen a écrit :Une fois qu'ils connaissent plusieurs chosex (extra's?) differentes ils acceptent façilement des autre friandises en plus.
C'est vrai, il y a le rapport au "soigneur" qui est important. La relation de confiance au fil du temps. J'arrive à faire manger des choses à mes oiseaux qu'il serait d'ordinaire impensable de faire. D'autres personnes ne peuvent pas le faire avec ces mêmes oiseaux.
Wessel van der Veen a écrit :L'oiseau sauvage n'as pas tellement de choix. Se nourrir est une lutte pour survivre.
Le merle dans mon jardin est insectivore mais pendant l'hiver il se nourrit avec des pommes pourri seulement pour survivre.
C'est une réalité.
Wessel van der Veen a écrit :On ne doit pas idéaliser "l'état sauvage", ce n'est que du "survival of the fittest".
Entièrement d'accord.
Wessel van der Veen a écrit :Deux nids de douze mésanges par an.
Et on n'est toujours pas inundé par des mésanges?
Surement que non: de ces 24 jeunes il n'y a que 2 qui survivent pour remplacer les parents qui sont probablement trés mor aussi.
C'est possible mais puisqu'on parle de l'alimentation, il n'ya pas que ce facteur qui rentre en ligne de compte bien entendu.
C'est la sélection naturelle, les plus faibles meurent, de maladies, de la prédation, des accidents climatiques(en tous genres), ... et des conséquences directes de l'Homme (insecticides, pesticides, destruction de l'habitat)...
Le principe de reproduction c'est aussi ça. Engendrer une progéniture maximale pour qu'un minimum d'individus arrivent à maturité sexuelle et assure la survie de l'espèce. EN captivité, ce principe est très largement faussé de part ... la main de l'homme et les conditions favorables à l'arrivée à l'âge adulte des progénitures.
Cordialement,
Patrick