Plume rouge gris du gabon
Je visite votre site un peu chaque jour et je suis heureuse d'y trouver une mîne d'info trés interressante! J'aimerais réagir sur un post qui à malheureusement était verrouillé, concernant les plumes rouge sur le dos du perroquet de mina dont voici le lien viewtopic.php?f=11&t=16439
J'avoue ne pas avoir de révélations à faire quant aux tectrices rouges parfois observées chez les gris d'Afrique.
Ma petite dernniere qui n'a pas encor 2ans à des plumes rouges sur le dos, et malgré les mues, elles reviennent toujours!
Je ne pourrais affirmé qu'elle soit en bonne santé, même si la pbfb est ecarté et que la nourriture pour mes piafs et choisis avec le plus grand soins et ont à mon sens aucun manque de quoi que ce soit!!
C'est la première fois que j'entends parler de "gris royal". En 1993, j'avais lu un Larousse, la relecture scientifique de "Vous et vos oiseaux de cage et de volière", traduction de l'ouvrage du vétérinaire anglais David Alderton. Ce sujet n'était alors pas évoqué.
La possible action d'un circovirus (PBFD) a été envisagée, mais semblait douteuse.
Un théorique excès de caroténoïdes ne parait pas crédible. D'après McGraw et Nogare, cités dans sa thèse de doctorat en pharmacie (Toulouse 2004), par I Pratx: chez les psittacidés, les colorations rouge, orange et jaune ne sont pas dues à la présence de caroténoïdes, mais à celle de pigments liposolubles particuliers, les "psittacofulvines", qui pourraient être synthétisées au niveau des follicules plumeux.
Un des gris, que nous avons recueilli il y a au moins 20 ans, a un assez grand nombre de tectrices rouges et se porte à merveille!
350 espèces de perroquets, 80% d'entre elles portent du rouge dans leur plumage
Cette couleur est liée à la présence de pigments, des biochromes (comme les caroténoïdes, d'origine végétale)
largement utilisés par les oiseaux ou les poissons afin de produire des couleurs allant du jaune, à l'orangé en passant par le rouge). Mais les perroquets, eux, ont préféré faire dans l'originalité ! « Il a était découvert que tous les perroquets
utilisaient le même jeu de molécules pour se colorer » explique un biologiste.
En effet, lui et Mary Nogare ont étudié 44 espèces de psittacidés… et leurs plumes rouges grâce à la technique d'HPLC
(Chromatographie Liquide à Haute Performance). Ils ont ainsi découvert une suite de 5 molécules appelées lipochromes
polyéniques, ou plus simplement psittacofulvines. « C'est un type de pigment unique qui n'existe nulle part ailleurs dans
le monde ! » constate Kevin McGraw qui voit dans cette découverte un caractère original de l'évolution des perroquets.
Autre particularité : ces pigments sont uniquement présents au niveau des follicules en maturation à la base des plumes rouges. Et selon une autre étude récente, ils agiraient comme antioxydant pour protéger les cellules de l'animal contre l'action des radicaux libres. Bref, non seulement cette couleur rubis éclatante est parfaitement inimitable mais en plus, elle participe à l'équilibre de la santé de ces oiseaux .
Lecture faite sur le livre "les oiseaux de cage et de voliere" du deur André (vétérinaire 33)
J'avoue ne pas avoir de révélations à faire quant aux tectrices rouges parfois observées chez les gris d'Afrique.
Ma petite dernniere qui n'a pas encor 2ans à des plumes rouges sur le dos, et malgré les mues, elles reviennent toujours!
Je ne pourrais affirmé qu'elle soit en bonne santé, même si la pbfb est ecarté et que la nourriture pour mes piafs et choisis avec le plus grand soins et ont à mon sens aucun manque de quoi que ce soit!!
C'est la première fois que j'entends parler de "gris royal". En 1993, j'avais lu un Larousse, la relecture scientifique de "Vous et vos oiseaux de cage et de volière", traduction de l'ouvrage du vétérinaire anglais David Alderton. Ce sujet n'était alors pas évoqué.
La possible action d'un circovirus (PBFD) a été envisagée, mais semblait douteuse.
Un théorique excès de caroténoïdes ne parait pas crédible. D'après McGraw et Nogare, cités dans sa thèse de doctorat en pharmacie (Toulouse 2004), par I Pratx: chez les psittacidés, les colorations rouge, orange et jaune ne sont pas dues à la présence de caroténoïdes, mais à celle de pigments liposolubles particuliers, les "psittacofulvines", qui pourraient être synthétisées au niveau des follicules plumeux.
Un des gris, que nous avons recueilli il y a au moins 20 ans, a un assez grand nombre de tectrices rouges et se porte à merveille!
350 espèces de perroquets, 80% d'entre elles portent du rouge dans leur plumage
Cette couleur est liée à la présence de pigments, des biochromes (comme les caroténoïdes, d'origine végétale)
largement utilisés par les oiseaux ou les poissons afin de produire des couleurs allant du jaune, à l'orangé en passant par le rouge). Mais les perroquets, eux, ont préféré faire dans l'originalité ! « Il a était découvert que tous les perroquets
utilisaient le même jeu de molécules pour se colorer » explique un biologiste.
En effet, lui et Mary Nogare ont étudié 44 espèces de psittacidés… et leurs plumes rouges grâce à la technique d'HPLC
(Chromatographie Liquide à Haute Performance). Ils ont ainsi découvert une suite de 5 molécules appelées lipochromes
polyéniques, ou plus simplement psittacofulvines. « C'est un type de pigment unique qui n'existe nulle part ailleurs dans
le monde ! » constate Kevin McGraw qui voit dans cette découverte un caractère original de l'évolution des perroquets.
Autre particularité : ces pigments sont uniquement présents au niveau des follicules en maturation à la base des plumes rouges. Et selon une autre étude récente, ils agiraient comme antioxydant pour protéger les cellules de l'animal contre l'action des radicaux libres. Bref, non seulement cette couleur rubis éclatante est parfaitement inimitable mais en plus, elle participe à l'équilibre de la santé de ces oiseaux .
Lecture faite sur le livre "les oiseaux de cage et de voliere" du deur André (vétérinaire 33)
Cocotte et sa troupe