J'ai mon gris depuis bientôt un an. Comme toi, j'en ai longtemps rêvé. Comme je travaille chez moi, je suis avec lui toute la journée. Il sort de sa cage en moyenne cinq à six heures par jour. Il est câlin quand il le désire, quand tout est calme autour de lui. Il a mangé le bas de la porte, quelques angles de meubles, éclaté des briques de lait, le joint du frigo, mais rien qui me chagrine vraiment. Ce qu'il faut savoir, à mon avis, c'est qu'adopter un perroquet est une très grosse responsabilité, un peu comme avoir un enfant : il faut chercher ce qu'il y a de mieux pour son alimentation, son confort physique et psychologique, ce qui n'est pas toujours simple. Il faut essayer de l'éduquer, sans le frustrer ou le stresser, car ce n'est pas un être humain qui sera obligé, plus tard, de vivre dans une société humaine : il n'est pas préparé à ce genre de difficultés. Et aussi, il faut s'attendre à être déçu dans ses espérances, sans que l'animal en souffre : parole, comportement, maladie, etc.
Le gris coûte cher et c'est très bien : on hésite d'abord pour le prix. Ensuite, il faut hésiter pour la responsabilité que son adoption implique.
