Salut,
Là vous ouvrez encore un autre débats, ma foi qui mérite d’être abordé.
Vos avis sont tranchés, mais dans les deux émergent des idées intéressantes :
Pour Tom’s que je rejoins sur cette idée, il vaut mieux concentrer les individus sur un environnement géographique assez réduit pour faciliter les échanges, je suis d’accord. On retrouve ce phénomène pour d’autres espèces bien entendu. On est aussi d’accord pour dire, que si il y avait chez les spix un individu à droite ou un couple à gauche, on n’aurait probablement … pas/plus d’oiseau de cette espèce à préserver. Hors, de les avoir au Loro Parque ou dans une poignée d’élevages (qui sentent le pétrole certes), on voit leur population augmenter chaque année, pour ne citer qu’eux…
Pour ce qui est de sa position sur la France et ces volières, je pense (c’est ce que je comprends) que Tom’s ne crache pas dans notre bonne vieille soupe, simplement peu lui importe que les souches s’établissent chez Pierre, Paul ou ce bon vieux Jacques… mais qu’elles s’établissent…
Pour Chiquette, se greffe l’idée du collectionneur et c’est clair que d’habiter près des frontières du Nord ou de l’Est de la France aide beaucoup pour trouver quelques pièces rares dont nous ne pouvons que voir les photos chez nous dans le Sud (sauf si on a de bons copains dans le premier camp mdr).
Ces collectionneurs qui ont un couple de Garouba (qui ne font rien d’ailleurs), de ara maracana (souvent même qu’un seul individu jalousement gardé au nom de quoi d’ailleurs ?, au lieu de faire alliance avec un autre éleveur…) et bien d’autres dont vous avez les exemples en tête, qui font qu’on étouffe l’espèce dans l’autre sens, c'est-à -dire des micro élevages (mono couple) pas viables, qui n’alimentent pas les besoins et paralysent les possibilités de travail.
Un petit exemple, juste pour faire réflechir au débat, avec une bande de copains (et copines) de France (et quelques souches allemandes

), nous échangeons nos jeunes nobilis pour former un max de couples NC et développer cette espèce qui prend le chemin de bien d’autres… aucun jeune ne sera cédé, simplement échangé en vue de formation de couple. Avec les espèces que vous élevez de votre côté (dans le même cas de figure j’entends, je parle pas forcément de mandarins ou de calo, bien que…), posez-vous la question d’envisager une action similaire.
Bien entendu, oubliez dans ce cas les valeurs de cession, hein ? Je parle de développer l’espèce, pas la prétention de préserver, car là …il faut s’adresser à votre Divin ou Dame Nature.
Cordialement,
Patrick