Salut.
gaelleval a écrit : je ne tiens pas vraiment à les élever à la main pour en faire des perroquets parfaitement apprivoisé à l'homme.
EAM et imprégner, ou tout au moins apprivoiser, ne sont pas synonymes, l'EAM n'étant qu'une technique de nourrissage. Encore que ne pas imprégner un oiseau en l'EAM n'est pas à la portée de tous, mais un
véritable savoir-faire d'Eleveur.
gaelleval a écrit :Je sais bien que beaucoup ne sont pas pour l'élevage à la main sauf cas extrême pour sauver un petits ect ...
mais je ne tiens pas à avoir des perroquets qui ne soient pas apprivoisé.
Bien que je souhaite qu'ils soient pour la compagnie et pas pour mettre en cage ou volière.
Les "ANTI-EAM" sont effectivement nombreux, mais il est "marrant" de constater que tous ont un point commun, et même avec les "POUR": ils ne sont pas contre l'oiseau sauvage (non-domestique) en
captivité.
Et ta façon de présenter les choses devrait être objet de consensus: quel intérêt pour l'humain (éleveur ou simple détenteur) de détenir un oiseau sauvage (craintif), s'il vit au plus mal sa captivité, en craignant l'humain ?
Certes, et comme dit au-dessus, il existe d'autres méthodes d'apprivoisement, et celle de l'EAM peut-être facilitante …
gaelleval a écrit :Donc, je voulai savoir si cela est possible par exemple ,de les prendre aux parents à 2 mois ou 3 mois et de les socialiser.
Ou cela ne fonctionne pas si on ne fait pas l'élevage à la main ?
je ne tiens pas à faire de l'élevage à la main donc je voulai savoir si cette manière pourrai convenir pour obtenir un perroquet apprivoisé quand même un minimum.
Là , il y a un problème de compétence, de connaissances: à 8 semaines (2 mois), un Gris du Gabon n'est pas sevré (indépendant alimentairement); le prélever à cet âge implique de le nourrir à la place de ses parents, donc de l'EAM (ce terme et cette méthode de nourrissage, s'appliquent aussi bien au 1° jour date d'éclosion, qu'à 15 jours, 2 mois … ou quelques années dans les cas de pathologies ou traumatismes impliquant une assistance humaine. Les contraintes, rigueurs, compétences sont les mêmes … ou presque). La principale difficulté (par rapport à un EAM plus précoce) sera l'acceptation (pas automatique, fonction des individus, et du relationnel passé avec les parents, notamment les visites au nid … la MAN dont parle Nath88 au dessus), et elle peut passer par un gavage, soit une intubation. Là encore, comme tout ce qui touche à l'EAM au sens large, la maîtrise des techniques et gestes, en plus du matériel adéquat, sont indispensables.
De plus, le fait de prélever à cet âge peut impliquer deux autres difficultés: le changement radical de composé alimentaire, et l'absence d'historique de courbe de croissance; difficultés simples à résoudre pour un pratiquant confirmé et expérimenté, ou pouvant conduire à la mort pour un néophyte (blocages de jabot, diarrhées, vomissements, pertes de poids, déshydratation, blessures …).
Mais, pour finir de répondre à la question, un EAM à cet âge donnera d'aussi bons résultats d'apprivoisement que pratiquée au 1° jour, encore une fois si maîtrisée.
gaelleval a écrit :J'imagine qu'ils ne seront pas aussi habitué à l'homme mais est ce impossible ?
J'attends vos conseils ou critiques pour faire aux mieux pour obtenir des perroquets qui ne soient pas craintifs ou pinceur pour l'homme .
" L'habituement à l'homme", l'apprivoisement, peuvent se faire à tous âges (question de méthode, de temps et … souvent de résultats). Il y a une différence fondamentale entre ce que tu exprimes par "pas craintifs" et par "pas pinceur": l'un vivra plus sereinement une captivité en volière, au plus proche d'une vie d'oiseau (captif), l'autre sera davantage un oiseau de "compagnie" … Les deux étant possibles, fonction des méthodes d'apprivoisement, du temps et … de l'individu.
Au vu des lacunes que tu exprimes, je ne te sens pas compétente pour entreprendre un EAM en vue d'apprivoisement, à 8 semaines ou à 1 jour,
SEULE. Au minimum, et bien au-delà de conseils et pratiques acquis par Internet, l'assistance concrète par un pratiquant confirmé et expérimenté, ou même plus sérieusement l'inverse, cet élevage réalisé par ce pratiquant confirmé et expérimenté, que tu assisteras au plus fréquemment possible pour bien apprendre.
Bien sûr, les cas particuliers, ceux dits d'urgence (abandon par les parents, mutilations …) amènent (ou peuvent amener) chacun d'entre nous à "apprendre sur le tas" (là avec assistance d'un pratiquant confirmé et expérimenté, et même Internet et les bouquins), mais s'y lancer simplement pour apprivoiser, est extrêmement dangereux. Beaucoup s'enorgueillissent d'y "arriver", mais n'ont souvent pas eu simplement à se confronter à l'une des problématiques évoquées en cours d'élevage. Et aussi, ne sont trop souvent pas "responsables" de l'aprés sevrage, alors que les conséquences psychologiques sont automatiques sur une procédure d'EAM. Légères ou profondes, en bien ou en mal, c'est la différence entre un bon "EAMeur" et un mauvais … et 9 fois sur 10, il n'y a que l'oiseau pour l'évaluer, ou tout au moins le subir.
Nota:
Socialisation … à sa propre espèce
Sociabilisation … à l'humain (apprivoisement).