Bonjour,
Je suis entièrement d'accord avec Patrick. Il faut beaucoup de patience, et du travail, si tu es énervée ou stressée, l'oiseau va le sentir, et tu n'obtiendras rien de lui. Et oui, ils ont leurs caractères propres, un, est gentil, et, dans la même portée, l'autre sera peste, je l'ai très souvent remarqué.
C'est vrai que, plus on le prend tôt meilleur est le résultat, mais, c'est encore pareil, cela dépend de la personne que l'oiseau trouve au bout du bras. Il faut une voix douce, répéter les mêmes mots, les mêmes phrases, faire les mêmes gestes, pour qu'ils comprennent ce que l'on veut d'eux.
Les manipuler, simplement en leur faisant des exercices. Freud, mon omnicolore lorsqu'il ne veut pas "travailler", se cache derrière un nid, et, il croit que je ne vois rien. Alors, je le force, je lui tends un perchoir, là , il devine que je l'ai trouvé, il monte sur le perchoir, et une série de gratouillis, de chatouilles, de bisous, commencent avant le travail, il sait que j'en viendrai à bout, il sait qu'il perdra, mais, c'est devenu un rite entre nous, rien ne peut commencer avant cela, exactement comme un enfant qui se cache pour qu'on le trouve.
Il faut partir d'un autre point de vue, ce n'est pas l'oiseau qui doit s'adapter à toi, mais, tu dois faire des efforts pour comprendre ton oiseau.
Si tu veux qu'il vienne sur toi, commence par lui faire comprendre, il n'est pas devin, ce n'est pas instinctif chez lui, et, ce n'est pas du jour au lendemain que tu vas y arriver, il faut lui "tendre la perche", lui parler, tendre doucement le bras, un perchoir, la main, ce qu'il veut bien tolérer au départ.
Mes Kakarikis avant toute chose, veulent faire le tour de la pièce, tant qu'ils n'ont pas battus des ailes un petit moment, je n'obtiens rien ! Alors, j'attends, et lorsque je vois que c'est le moment, j'entame la discussion, et en général, très vite, ils se perchent sur ma tête, et on peut commencer.
Mes croupions rouges, je les ai eu sauvages, il a fallu un an pour qu'ils viennent enfin sur ma main.
Rien n'est gratuit, il faut le mériter, c'est une joie d'avoir des compagnons avec qui l'ont peut discuter et jouer, c'est du travail sans relache, tous les jours.
Si un jour rien ne va, ils sont dissipés, n'écoutent rien, alors, on ferme les cages, on s'en va, et on revient une heure après, histoire de voir si cela va mieux, en général, ils sont vexés, et reprennent dans de meilleurs conditions.
NE JAMAIS BAISSER LES BRAS - il faut laisser le temps, au temps, il faut que cela soit ta devise.
Lorsqu'ils auront une TOTALE confiance en toi, ils se mettront d'eux même sur le dos pour une séance de gratouillis, mais là , s'ils préfèrent, laisse les sur ton épaules, et, n'hésite pas à leur donner des petites gâteries lorsqu'ils ont bien fait, du millet, des biscuits, des fruits, des graines germées, pour qu'ils comprennent que tu es très contente d'eux. Il faut être aussi très indulgente.
Pour le moment, ils viennent sur ta main dans la cage, c'est un très bon début, donne leur une friandise, s'il mange dans ta main, même dans la cage, tu leur parles, tu complimentes leurs plumages, etc, tu valorises sans cesse, et tu emploies les même mots lorsque tu es satisfaite de leur travail, car, pour eux, c'est du travail que de te faire confiance.
J'ai commencé mon "dressage" sur les poules de ma grand-mère, j'avais alors 5 ans, tout le monde rigolait car les poules m'écoutaient au doigt et à l'oeil, j'arrivais même à les faire sauter avec moi à la corde

, je n'ai jamais cessé d'être entourée d'animaux.
Si tu as lu mon récit jusqu'au bout, c'est que tu veux vraiment que cela marche, alors, n'hésite plus

tu vas y arriver, et tu verras la joie que l'on éprouve d'avoir ce petit compagnon à plumes qui t'accueilles par des cris de joie lorsque tu pointes le bout de ton nez dans la pièce !
Bon courage !